Cette semaine nous vous proposons la suite et fin du dossier consacré aux planètes mystérieuses de Mass Effect, avec les planètes du second opus ! Nous avons choisi de ne pas proposer de dossier consacré aux planètes mystérieuses de Mass Effect 3, car la sélection aurait été nettement moins intéressante. Parmi ces deux dossiers, quelle planète a le plus attiré votre attention ? Si vous n’avez pas encore consulté notre premier article consacré aux planètes mystérieuses du premier épisode, nous vous invitons à le découvrir dès à présent.
Les phénomènes inexpliqués
Mnémosyne et son anomalie gravitique
Localisation : Système Thorne, Hawking Êta
Distance orbitale : 0,81 UA
Période de révolution : 0,8 année terrestre
Diamètre : 145 082 km
Période de rotation : 18,7 heures terrestres
Satellites : > 1 dont Lethé
Mnémosyne est une naine brune dont la masse culmine approximativement à 37 fois celle de Jupiter. Elle est assez jeune pour encore abriter un reliquat de fusion nucléaire. Planète lumineuse, elle irradie davantage de chaleur qu’elle n’en reçoit de l’étoile Thorne : sa température atmosphérique dépasse les 1 800 °K (1 500 °C).
Les premières sondes expédiées à la surface ont révélé une anomalie gravitique localisée dans l’hémisphère nord. Cette zone à la masse inhabituellement faible ne relevait pas des régimes éoliens dominants. Alors qu’une mission d’étude commissionnée par l’Institut des sciences planétaires de Besaral devait en prolonger l’examen, l’institut résolut finalement de détacher une expédition chargée d’élucider les « anomalies profondes » de la géante gazeuse Ploba.
Klendagon, la planète balafrée
Localisation : Système Century, Hawking Êta
Période de révolution : 2,3 années terrestres
Rayon : 7377 km
Période de rotation : 53,6 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0,64 atm
Température en surface : -53°C
Pesanteur en surface : 0,88 g
Klendagon est une planète tellurique aride, légèrement plus grande que la Terre. Sa densité plus faible indique un manque d’éléments lourds à sa surface. Sa croûte est composée d’étain et d’aluminium et les sables de ses nombreux déserts sont constamment balayés par le vent.
La caractéristique principale de Klendagon est le grand rift qui s’enfonce dans son hémisphère sud, d’autant plus particulier qu’il n’est pas d’origine naturelle : les rapports géologiques laissent penser qu’il serait le résultat d’un souffle oblique provoqué par une arme électromagnétique d’une puissance inimaginable. Or le rift s’est formé il y a trente-sept millions d’années…
Anjea et ses « cercueils ailés »
Localisation : Système Amada, Nébuleuse d’Oméga
Demi-grande axe : 15,3 UA
Période de révolution : 60 années terrestres
Rayon : 23 120 km
Période de rotation : 17,4 heures terrestres
Anjea est une géante glaciaire ammoniac-méthane typique. Sa couleur verte caractéristique s’explique par les traces de chlorine dans l’atmosphère. Les balayages radar ont révélé la présence d’objets creux non motorisés évoluant dans les bandes nuageuses équatoriales. De 3,14 à 12,56 mètres sur 28,26, ces objets semblent pourvus de « voiles » ou « d’ailes » qui les maintiennent en suspension. Bien que trop profondément enfouis dans les amas nuageux d’Anjea pour permettre leur étude, la théorie la plus répandue parmi les xénoarchéologues est qu’il s’agirait des « cercueils » d’une ancienne race, livrés au repos dans les reflux de la géante gazeuse.
Thégan, la planète aux étranges radiations
Localisation : Système Ploïtari, Nébuleuse du Sablier
Demi-grand axe : 4.1 UA
Période de révolution : 8.3 année terrestre
Rayon : 3 581 km
Période de rotation : 28.5 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0.05 atm
Température en surface : -116°C
Pesanteur en surface : 0.56 g
Thégan complète le trio de planètes uniquement explorées par des sondes dans ce coin reculé de la galaxie. Boule de glace relativement riche en étain, Thégan possède une atmosphère ténue contenant des traces de monoxyde et de dioxyde de carbone. La planète émet parfois d’étranges radiations dont l’origine est encore incertaine : présence d’éléments radioactifs ou réflexion de radiations stellaires en raison de l’albédo élevé de la surface? Le mystère reste entier.
Preying Mouth, le Triangle des Bermudes de l’espace
Localisation : Système Relique, Nébuleuse de l’Aigle
Demi-grande axe : 16 UA
Période de révolution : 64,2 années terrestres
Rayon : 40 775 km
Période de rotation : 11,7 heures terrestres
La géante gazeuse hydrogène-hélium Preying Mouth est une énigme qui a coûté la vie à de nombreux équipages, le Triangle des Bermudes des systèmes Terminus. De nombreuses théories viennent expliquer ces irréversibles disparitions : des débris spatiaux indétectables, de vieilles torpilles antigrav et autres mines magnétiques de quelques guerres oubliées, voir des trous noirs miniature. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : trop de vaisseaux s’y sont abîmés pour que ce soit le fruit du hasard.
Rothla et la légende des « Krogans superbiotiques »
Localisation : Système Dranek, DMZ Krogane
Demi-grand axe : 1.15 UA
Période de révolution : 2.3 année terrestre
Rayon : 4 263 km
Période de rotation : 64.2 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0.14 atm
Température en surface : -153°C
Rothla était autrefois une grande naine de glace fidèle aux statistiques ci-dessus. Au sortir de la Rébellion krogane, elle fut réduite en un champ de débris par ce que l’on estime être le test d’un armement hors normes. Suite à cet « incident », le planétoïde fut transformé en un champ à peu près contenu de milliers de minuscules lunes en orbite mutuelle, perpétuellement à se percuter et changer de direction.
La méthode utilisée pour détruire le planétoïde n’a jamais été formellement identifié; le clan krogan responsable de l’expérience a été anéanti ce faisant. Les vaisseaux qui se trouvaient au bord du cône lumineux lors de l’accident ont dit avoir observé un puissant mirage gravitationnel autour de Rothla juste après sa destruction, mais les pistes s’arrêtent là.
Une légende urbaine d’Extranent instaurée par l’auteur asari Delsae Orthysa soutient que les Turiens masquent l’existence d’une race de Krogans « superbiotiques » conçue génétiquement sur Rothla. La MEDC maintient une quarantaine autour du champ de Rothla, invoquant les accidents survenus à des particuliers venus enquêter dans le champ de débris.
Vestiges de civilisations anciennes
Gamayunet son vaisseau antique
Localisation : Système Dakka, Étendue Nubienne
Demi-grand axe : 5.19 UA
Période de révolution : 11.8 année terrestre
Rayon : 50 875 km
Période de rotation : 65.6 heures terrestres
Gamayun est une géante gazeuse constituée d’hydrogène et d’hélium cernée de six vastes lunes glaciaires. la plus éloignée, Gigula, abrite l’épave quasi intacte d’un antique vaisseau stellaire, découverte par un patrouilleur militaire Turien. Les informations sur le sujet n’ont que très peu filtré, à l’exception d’un mémoire académique attribuant la configuration de l’habitable à une espèce horizontale.
Eingana, le cimetière de vaisseaux antiques
Localisation : Système Amada, Nébuleuse d’Oméga
Demi-grande axe : 5,3 UA
Période de révlution : 12,2 années terrestres
Rayon : 5 733 km
Période de rotation : 20,8 heures terrestres
Pression atmospherique : 0,84 atm
Température en surface : 36°C
Pesanteur en surface : 0,86 g
Eingana est un monde chaud, superbe et mortel, parsemé de carcasses d’antiques vaisseaux stellaires. Voilà environ 127 000 ans, plusieurs batailles furent livrées en orbite entre deux espèces organiques, les Thoi’han et les Inusannon. Bien qu’il ne subsiste aucune archive du conflit, la plupart des historiens conjecturent que ces deux races se disputaient la colonisation d’Eingana, sans aucune volonté de partage. Les deux belligérants perdirent des centaines de vaisseaux au cours de multiples affrontements au zénith d’Eingana et de sa lune, Barraiya ; plusieurs de ces vaisseaux furent happés par la gravité de la planète.
Les propulseurs gravitationnels de ces navires se disloquèrent, répandant de l’élément zéro raffiné sur un vaste périmètre. La contamination qui s’ensuivit provoqua un désastre écologique de grande ampleur ; parmi les rares espèces animales qui survécurent, plusieurs développèrent des pouvoirs biotiques. La biosphère d’Eingana, saturée d’énergie et hostile, rend toute tentative de colonisation hautement risquée.
Zada Ban, la planète abandonnée
Localisation : Système Xe Cha, Les Abysses Gritchtèques
Date de fondation : 2154
Population : 22 500 (en orbite)
Capitale : aucune, concentration démographique maximale dans la station Dolo
Demi-grand axe : 0.7 UA
Période de révolution : 0.9 année terrestre
Rayon : 7 594 km
Période de rotation : 70.00 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0 atm
Température en surface : 94°C
Zada Ban est une grande planète très dense nommée d’après le dieu volus du châtiment. Sa croûte est riche en uranium, érodée par les vents qui créent d’énormes tempêtes de poussière radioactive sur toute la surface. Les Volus de Talis Fia ont passé la planète au crible à l’aide de sondes spatiales et de robots de forage téléguidés. Résultat de leurs analyses : il ne sont pas les premiers à exploiter cette planète. On trouve en effet près de l’équateur des matières plastiques issues d’une station minière datant d’environ 50 000 ans. Curieusement, les mines à proximité n’étaient pas à court de minerai d’uranium; elles avaient été abandonnées au maximum de leur rentabilité.
Helyme, la planète aux formes de vies anéanties
Localisation : Système Zélène, Nébuleuse du Croissant
Distance orbitale : 1,2 UA
Période de révolution : 1,5 année terrestre
Diamètre : 11 044 km
Période de rotation : 44,4 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0,84 atm
Température en surface : – 15 °C
Pesanteur en surface : 0,87 g
Masse : 0.647 masse terrestre
Helyme est un monde « post-éden » qui possédait autrefois une atmosphère oxygène-azote similaire à la Terre. Elle jouit toujours d’eau en abondance, mais présente des températures uniformément froides (ainsi que de fortes disparités entre les saisons, son obliquité de 38 degrés oblige).
Helyme serait la planète d’origine des Arthenns, une espèce spationautique qui disparut il y a environ 300 000 ans. Les événements qui ont ainsi changé la face d’Helyme ne sont pas explicités à ce jour. Il semble que toute forme de vie plus complexe que le zooplancton ait été anéantie à l’échelle planétaire. La flore n’a pas été touchée, mais le manque d’oxydo-réduction a entraîné une oxygénation de l’atmosphère, des tempêtes électriques et finalement des incendies planétaires qui ont ravagé la flore.
Beaucoup de scientifiques voient dans la chute d’Helyme les conséquences d’une arme biologique qui aurait échappé au contrôle de ses créateurs. Pour cette raison, il est strictement interdit de s’y poser. Les sociétés d’Illium ont déployé à cet effet un réseau de satellites de quarantaine pour dissuader les pillards d’atterrir dans ces cités en ruines.
Epho, ancienne planète minière
Localisation : Système Zélène, Nébuleuse du Croissant
Distance orbitale : 1,56 UA
Période de révolution : 2,22 années terrestres
Diamètre : 16 062 km
Période de rotation : 70 heures terrestres
Pression atmosphérique : 0,98 atm
Température en surface : – 41 °C (12 °C à l’équateur)
Pesanteur en surface : 1 g
Masse : 1.574 masse terrestre
Epho est une planète tellurique à l’atmosphère composée d’oxygène et de dioxyde de carbone. De grands cratères criblent sa surface, résultant visiblement d’armes à impacts cinétiques majeurs. Entre eux, les restes de lignes de train à sustentation magnétique laissent à penser que ces cratères étaient autrefois des avant-postes miniers ou autres infrastructures arthenni. La région équatoriale contient un vaste réseau de canyons formés par l’eau liquide abondante sur cette planète.
RECOMMANDATIONS AUX VOYAGEURS : au niveau de la mer, l’atmosphère d’Epho est composée d’environ 41 % de dioxyde de carbone, soit 4 à 6 fois le niveau nécessaire pour provoquer en quelques minutes un évanouissement chez la plupart des espèces. Le port d’un masque respiratoire est une nécessité à la surface d’Epho.
Gaelon et ses anneaux de débris
Localisation : Système Zélène, Nébuleuse du Croissant
Distance orbitale : 2,96 UA
Période de révolution : 5,7 années terrestres
Diamètre : 127 070 km
Période de rotation : 8,9 heures terrestres
Gaelon est entourée d’un important système d’anneaux. Les anneaux intérieurs sont composés de nanoproduits carboniques pulvérisés que l’on associe généralement aux restes d’une infrastructure arthenni d’extraction d’hélium-3. Les rares débris de plus grande taille trouvés jusqu’ici indiquent une technologie d’usinage au moins égale aux meilleurs savoir-faire actuels de la galaxie.
Les anneaux extérieurs contiennent glace d’eau, poussière de silicates et quelques morceaux de roches dont l’analyse décèle souvent des fractures violentes et des signes de réchauffement rapide. Certains théoriciens parahistoriques soutiennent que les anneaux extérieurs représentent les débris d’une ou plusieurs lunes détruites par un bombardement électromagnétique. Cette thèse a toutefois été rejetée par tous les xénoarchéologues les plus éminents. S’il est théoriquement possible de pulvériser une petite lune en la pilonnant depuis un cuirassé, aucune espèce ne voit de raison pour justifier un tel acte.
Vecchio et ses vestiges sépulcraux
Localisation : Système Aquila, Frontière d’Ismar
Demi-grand axe : 1.1 UA
Période de révolution : 1.2 année terrestre
Rayon : 6 443 km
Période de rotation : 39.1 année terrestres
Pression atmosphérique : 0.79 atm
Température en surface : 58°C
Pesanteur en surface : 0.82 g
Vecchio est une planète tellurique de taille moyenne dont l’atmosphère chaude est composée d’une fine couche d’azote et de dioxyde de carbone. Les premières sondes ont trouvé ici et là des traces d’iridium, mais c’est à peu près la seule chose digne d’intérêt sur cette planète constituée principalement d’un désert de silice.
Récemment, le vaisseau scientifique de l’Alliance, le Kupe, a découvert des vestiges sépulcraux cachés dans les chaînes de montagnes équatoriales. Les squelettes exhumés sont clairement humanoïdes mais leur piètre état, pour peu que les restes soient entiers, a rendu leur identification impossible. Des offrandes mortuaires en céramique ont également été retrouvées à proximité. Cela a soulevé de nouvelles questions : qui a bien pu voyager sur cette planète inhospitalière quand on sait que Volturno, le seul monde-éden voisin ne compte aucune forme de vie intelligente ? Des universités humaines ont décidé d’y mener des fouilles archéologiques avancées afin de résoudre ce mystère.
Inclassable
Patsayev et son message visible depuis l’espace
Localisation : Système Pamyat, Nexus d’Hadès
Demi-grand axe : 4.2 UA
Période de révolution : 8.6 année terrestre
Rayon : 6 351 km
Période de rotation : 18.9 heures terrestres
Pression atmosphérique : extrêmement basse
Température en surface : -118°C
Pesanteur en surface : 1 g
Planète tellurique encadrée d’océans gelés, Patsayev a la particularité de comporter le plus grand message jamais crée par une être humain : Andrei Kobzar, mineur mécontent d’avoir dépensé toute sa fortune à prospecter de l’ézo en pure perte, utilisa le canon électromagnétique du A-61 Mantis d’un groupe mercenaire local pour graver un message de 208 kilomètres de long dans la glace : « Zdes’ nichego net », soit « il n’y a rien ici » en russe.
Visible sans difficulté depuis l’espace, ce message censé éloigner les colons potentiels a au contraire attiré toute une foule de touristes.