Analyse et théories N7 Day 2022 : Mass Effect 5, Nouveau Monde Abyss 13/11/2022

Analyse et théories N7 Day 2022 : Mass Effect 5, Nouveau Monde

Une Mass d’indices

Ces derniers temps, le N7 Day apporte plus de questions que de réponses au sujet du prochain Mass Effect. 2022 ne dérogera pas à la règle avec ses 3 artworks énigmatiques et le son d’une voix qui porte par delà les étoiles. Bioware nous embarque aujourd’hui vers le nouveau Mass Effect en nous présentant principalement une gigantesque structure en orbite autour d’une planète.  Le cliché n’est pourtant pas nouveau. Déjà présent dans les pages du livre célébrant les 25 ans du studio, MR7 était supposé être un relais cosmodésique de création humaine au vu de son architecture caractéristique. Et il faut croire que l’équipe de développement aura donné raison aux fans avec ce cliché du « MR7 » remis au gout du jour pour l’occasion. Il n’y a effectivement plus de place pour les doutes, l’annotation en bas de page mentionnant bien la construction d’un relais (mis en en évidence en gras), le MR7 serait bel et bien le Mass Relay 7, censé remplacer le relais 314 rendu célèbre au cours de la guerre du Premier Contact. En effet, l’acronyme « SA 314 » va également dans ce sens puisqu’il pourrait indiquer une zone d’influence de l’Alliance ; « SA » signifiant dans cette version des faits « Systems Alliance ».

On se dirigerait donc vers une humanité avant-gardiste qui, en 2190 (d’après la date du 7.11.90) aurait été capable de recréer une nouvelle version des relais cosmodésiques. Il serait donc logique que la planète visible en arrière plan soit une colonie humaine (Shanxi ?) ; même si d’aucuns y voient Rannoch (pour son horizon enflammé et la rivière en contrebas qui ressemble à celle de Mass Effect 3). Une affirmation qui peut se justifier aussi de par le nom quarien pour le moins étrange du pilote d’un vaisseau encore inconnu : Soa’Rhal Zhillian-Jones.

Ce nom quarien inhabituel est loin d’être la seule étrangeté du tableau que nous présente Bioware. En y regardant de plus près, en dehors des vaisseaux de type Kowloon industriels chargés de parachever la construction du relais, 5 silhouettes se distinguent sur la gauche. Résolument tournés vers l’horizon, ces bâtiments ressemblent à s’y méprendre aux 5 arches de l’Initiative Andromède, pourtant partis depuis 4 ans au moment de la photo…

Tout à droite, par contre, les propulseurs d’un véhicule beaucoup plus petit l’emmènent à vive allure en direction du présumé relais. Sa taille et sa forme ainsi que la couleur bleutée de sa propulsion ne sont pas sans rappeler le petit vaisseau avec lequel Liara se rendait, dans le trailer de 2020, sur une planète inconnue. Un hasard qui ne semble pas en être un puisque, le son associé au fichier, rapidement décrypté par la communauté de fans à travers le monde, se révélait être une conversation entre le Docteur Liara T’Soni et…un Geth. Et, pas plus tard que l’année passée, Bioware nous teasait justement une très belle affiche sur laquelle un cratère possédait les traits de ces synthétiques. On ne peut donc que constater une certaine cohérence dans les informations reçues ces 3 dernières années lors des N7 Day respectifs : le futur de Mass Effect rimera avec Liara  et les Geth. De plus, les extraits du notepad de la vidéo de 2022 abondent dans le sens d’une corrélation spatiale et temporelle entre l’audio de la conversation de Liara et le lieu où le trailer de 2020 s’est déroulé. Les termes « Liara_Test5 » « hiddenmix_5secloop » et « Originator=Reaper » pointent en effet tous en direction de ce lieu glacial parsemé de carcasses de Moissonneurs. En tenant compte du nom du fichier haute définition mis à disposition sur les réseaux sociaux, on peut également, à défaut de connaitre la planète exacte, considérer que Liara se trouvait, en 2020, dans le système Satherium ; jusqu’ici inexploré dans les jeux.

Le pont vers Andromède ?

Jusqu’à présent et bien que Michael Gamble prétende le contraire, nous n’avons pas vraiment eu d’éléments probants qui puissent étayer le fait d’un rapprochement significatif entre la galaxie d’Andromède et la Voie Lactée (en dehors des « arches » présentes sur l’artwork MR7 et la galaxie Andromède visible, au loin dans le trailer de 2020).

Une énigme qui se trouve renforcée par la date du 07.11.2190 qui ne coïncide pas du tout avec la timeline de Mass Effect : Andromeda qui se déroule en 2819. Mais à bien y regarder, il est fort possible qu’Andromède se cache dans les détails.

Tout ce jeu de piste démarre sur notre forum ; alors que notre ami BiOniKKs émettait l’hypothèse d’une temporalité distincte, au sein du nouveau «Mass Effect », entre le moment de la création du relais «MR7 » et les évènements liés à Andromède. Une idée qui peut paraitre folle sur le papier mais qui est toutefois plausible compte tenu des quelques indices  masqués dans les divers artworks dévoilés dans le courant de la soirée du 7 Novembre 2022.

Alors que le compte officiel Xbox déposait un tweet volontairement humoristique ; faisant mine de chercher des preuves à la manière d’un détective privé, la réponse de Gamble valait le détour.

« Vous êtes en train de rater la flèche la plus importante. »

Mais laquelle ? On pouvait difficilement mettre en évidence plus de détails !

Ou pas.

Il suffisait pour cela de retirer la silhouette du détective en herbe de chez Xbox et de zoomer sur une série de sas numérotés.

La série de chiffres des portes du « MR7 » est loin d’être anodine. Bien que le 1 ne soit pas visible, on constate une suite mathématique tout à fait logique allant du 2 au 7. Nous savons aussi, qu’actuellement, 4 jeux « Mass Effect » sont sortis. Nous avons également connaissance du fait que Michael Gamble n’a jamais caché le fait que la Voie Lactée et Andromeda seraient liées dans les prochains jeux, d’une manière ou d’une autre. Et, hasard ou pas, la seule passerelle (peut-on parler de « pont » symbolique ? ) de la section se trouve…sur le numéro 4. Qu’y a-t-il à comprendre ? Le « Mass Effect  5 » qu’on nous tease depuis 3 ans serait-il en réalité « Mass Effect 4 » ; la suite logique de Mass Effect 3 ? Ce n’est pas improbable et, mieux encore, cet indice, si l’on suit sa logique, nous promet une nouvelle trilogie. Regardez le « 3 » légèrement en relief (qui représenterait la fin de la première trilogie) et le « 7 » qui lui est similaire. Ce détail insignifiant pourrait annoncer une nouvelle trilogie « 5,6 et 7 ». Se pourrait-il, dans ce cas, que Mass Effect Andromeda soit en réalité devenu le « Mass Effect 5 » ; nécessitant un épisode charnière (le Mass Effect en préparation) pour raccrocher tous les wagons du scénario ensemble ? A ce jour, tout reste de l’ordre du spéculatif. D’autant plus que l’artwork dévoilé sur le blog d’Electronic Arts indique clairement sur les tours d’une ville futuriste les inscriptions « 5 » (la tour à côté du « N ») et « SFX5 » (sur la tour proche du « Y »).

Difficile dès lors de se faire une idée précise de la timeline du nouveau Mass Effect qui pourrait être le 4ième, le 5ième ou même les deux à la fois en supposant que Liara soit l’héroïne d’un prologue censé nous expliquer les évènements de 2190 pour ensuite nous délivrer la suite du récit en y intégrant Andromede de manière cohérente.

Quant aux villes présentées en marge de l’artwork principal, la prudence reste de mise. Il est tentant d’y voir, dans l’un deux, Oméga, la cité d’Aria T’Loak (le logo d’Oméga y est clairement visible) ou encore Thessia ou Illium dans le second par rapport à son architecture. Gardons à l’esprit que ces artworks doivent être pris pout ce qu’ils sont : des concepts, des idées, des ambiances qui donnent le ton du prochain opus sans pour autant le cantonner strictement à ce que nous voyons actuellement. Ils peuvent aussi simplement servir de support au texte afin de nous faire incorporer l’idée que nous allons revisiter des lieux connus.

L’équipe, composée de vétérans de la série Mass Effect et de nouveaux collaborateurs pleins de talent, ne cesse de grandir ! Ils ont travaillé d’arrache-pied pour créer de nouveaux personnages et lieux que vous allez adorer, mais aussi pour revisiter bon nombre d’environnements dont vous vous souvenez forcément.

Extrait du Blog EA

Notons aussi que les images peuvent tout aussi bien évoquer la Voie Lactée ou Andromède. Dans Mass Effect : Andromeda, nous assistions en effet aux balbutiements de l’Initiative qui n’avait installé que des avant-postes constitués d’un empilement de modules spartiates. La découverte de Méridiane et le développement de technologies de terraformations spécifiques auraient pu donner naissance (comme sur Ryder-1 ; ex Habitat 7) à ces cités entraperçues ce 7 Novembre. Des Néo-Oméga ou Néo-Illium/Thessia sur Andromède ne peuvent pas encore être exclues et pourraient même expliquer le port de respirateurs sur des planètes pas encore totalement prêtes à accueillir la vie.

Défiance humaine

Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’Humanité est impliquée dans une aventure aux accents très sombres. Nous vous le disions déjà en 2021 : la plupart des artworks se révélaient fades, oniriques, fantomatiques, l’horizon était pâle, le soleil sans chaleur, sans lumière. L’attitude même de Liara semblait mystérieuse, drapée de sa longue cape, agissant en secret sur une planète glaciale.

Le son de sa voix et le ton employé ne faisaient que confirmer, aujourd’hui ce que nous pensions déjà hier : la Voie Lactée avait bien changé depuis la guerre de 2186. Il est ici question de tensions entre le Conseil et l’Humanité, de sa défiance à l’encontre de leaders qu’ils ont pourtant défendus bec et ongles quelques années auparavant. Qu’aurait-il bien pu se passer pour en arriver là ?

Pour y répondre, il nous faudra ouvrir à nouveau nos cours d’Histoire de l’Humanité et rallumer nos plus vieux codex.

« Exactement. Le Conseil sera furieux. Bien qu’ils devraient savoir maintenant qu’il ne faut pas sous-estimer la défiance des humains. »

Le jour où l’Amiral Jon Grissom et Alec Ryder entreprirent le plus grand voyage de leur vie, ils n’imaginaient pas un seul instant que ce dernier transformerait à jamais le visage de l’Humanité. En l’an 2149 de l’ère concilienne, Grissom et Ryder devinrent les premiers « Terriens » à voyager au-delà du système Sol et offrir l’infini à toute une civilisation qui n’avaient pu que rêver, jusqu’à ce jour, de voler au milieu d’autres étoiles. De Terra Nova à Eden Prime en passant par Elysium, rien se semblait pouvoir arrêter l’expansion coloniale humaine qui avait sauvé la Terre d’un désastre démographique et environnemental. Jusqu’à ce qu’en 2157, l’ouverture du relais 314 provoque la Guerre du Premier Contact. Les humains venaient d’apprendre qu’ils n’étaient pas seuls dans cette partie qu’ils avaient initiée… et que les règles du jeu avaient été écrites depuis bien longtemps.

« Dans cette galaxie, hélas… tout est déjà plié. Il ne reste rien à explorer, à découvrir. Plus de place où croître. »

Alec Ryder – roman Mass Effect : Initiation

La rencontre avec le Conseil et les aliens de la Voie Lactée amorça une transformation radicale des organes de représentation humains. Afin d’augmenter leur valeur sur l’échiquier galactique, les 18 plus grands gouvernements terriens s’unirent sous la bannière de l’Alliance, représentative de l’Humanité aux yeux des autres civilisations et détentrice des droits coloniaux des secteurs attribués par la Citadelle. Les autres pays, non membres de l’Alliance du fait de leur poids politique et économique restreints (ou par choix) se réunirent en un consortium baptisé CNU : le Conglomérat des Nations Unies. Rapidement, les intérêts divergents du CNU, obligé de quémander des licences orbitales, coloniales ou minières auprès de l’Alliance attisèrent son ressentiment. On vit alors s’épanouir des partis extrémistes anti aliens/Conseil et/ou pro-humains (Terra Firma, Terre-Mère, etc.) nés sur le terreau fertile de la Guerre du Premier Contact. De là à penser que ces derniers puissent avoir été financés par le CNU …

« L’Alliance regroupe les principales nations de la planète Terre – mais à peine dix pourcent du nombre total d’Etats souverains. Le consortium qui soutient l’élaboration de la station est composé de gouvernements non membres de l’Alliance. »

Cora Harper – roman Mass Effect : Initiation

L’Alliance, de l’autre côté, tentait de faire bonne impression afin d’obtenir un siège au Conseil et influencer certaines décisions importantes là où d’autres humains y voyaient une Humanité devenue vassale des aliens, freinée dans son développement exponentiel. Mais derrière l’image très lisse qu’elle tentait de renvoyer, l’Alliance n’en demeurait pas moins une entreprise humaine, sujette aux défauts inhérents à sa civilisation : l’impatience, l’obstination, l’impertinence ; mais aussi à ses qualités qui effrayaient le Conseil : la polyvalence, l’adaptabilité et la diversité de sa pensée. C’est ainsi que, en 2165, soit 7 ans seulement après le Premier Contact, l’Ambassadrice Anita Goyle devait déjà se défendre au sujet des accusations du Conseil quant à la création d’un IA secrète sur la base militaire de Sidon. Son discours, rendu célèbre, allait baliser les relations diplomatiques des 20 prochaines années ; entre peur et respect mutuel.

«L’humanité est l’un des principaux partenaire commerciaux d’une demi douzaine d’espèces conciliennes, dont les vôtres. Nos citoyens constituent 15 pour cent de la population de la Citadelle, et des milliers d’humains travaillent au SSC et au service des contrôle spatiaux de la station. Nous appartenons à la communauté galactique depuis moins de 10 ans, et nous sommes déjà devenus trop importants, trop essentiels pour que vous puissiez nous répudier sans conséquences ! »

Anita Goyle, première ambassadrice humaine – roman Mass Effect : Révélation

Dans cet interlude, entre 2176 et 2179, tandis que l’excentrique millionnaire Jien Garson préparait son « Initiative Andromède » (qui faisait sourire toutes les autres espèces), Alec Ryder, un autre humain borné et avant-gardiste, se vit refuser ; en toute logique ; un financement dans le cadre de son IA symbiotique adaptative : SAM. L’Ambassadrice ne pouvait soutenir un projet prohibé par le Conseil ; surtout après son récent plaidoyer. Alec recevra néanmoins rapidement une aide financière de la part d’une « Bienfaitrice » qui opérait déjà dans l’ombre du projet Andromeda.

En Décembre 2184, l’Initiative est sur le point de partir dans un contexte tendu, entre l’attaque des Geth sur la Citadelle, la mort du Commandant Shepard et les enlèvement de colons humains. Le Lieutenant Cora Haper, de retour dans l’espace humain, se retrouvait engagée pour le compte d’Alec Ryder et devait retrouver le code-source de l’IA d’Alec, élaborée quelques années plus tôt et désormais dérobé par des « concurrents ». Sa mission la fera passer par la station Home Away, propriété du groupe humain HOME, disposant d’une licence orbitale payée à l’Alliance et dont les fonds d’investissements provenaient d’un partenariat public-privé duquel faisait partie, de manière opaque le CNU. En effet, Alis Silhaus, politicienne, était à la fois au Conseil d’administration du groupe HOME et membre du département des Appropriations Scientifiques du CNU. Le groupe HOME profitait en outre d’avantages technologiques provenant de la base militaire secrète Quiète Volute qui développait…une IA (de nouveau !) hybride basée sur le code-source de SAM et nommée Médée. Les individus qui y travaillaient provenaient tout à la fois du CNU mais aussi…de l’Alliance. La base sera, au final, détruite et les membres dissidents de l’Alliance mis sous les verrous. Malgré cela, Jien et Alec ne pouvaient avoir de certitudes quant au fait qu’une autre copie du code de SAM ne se soit évaporée dans la nature…entre de mauvaises mains.

Les « concurrents » de l’Inititative ; n’étaient donc ni plus ni moins que l’ensemble des humains déçus de la position de l’Humanité dans la Voie Lactée, tous ceux qui, mis à l’écart (comme le CNU) ne pouvaient agir autrement que dans l’ombre afin de prendre, un jour, un avantage décisif sur l’ordre établi. Et quoi de mieux, pour ce faire, que de voler le code-source de l’IA la plus perfectionnée de la galaxie et d’en faire usage au moment où les forces conciliennes seraient au plus mal ? En 2186, les Moissonneurs allaient leur donner cette chance.

Et le Conseil de 2190 apprendrait tôt ou tard que la défiance humaine faisait partie de leur Histoire depuis toujours.

Nouveau Monde

Il est fort probable que la Voie Lactée du prochain Mass Effect ne ressemblera pas à celle que nous avions quittée en 2013. Jusqu’à présent, tout porte à croire que l’ambiance générale sera sombre et que l’équilibre des forces d’autrefois sera redistribué.

La place même de l’Humanité demeure incertaine. Qu’aurait-elle pu faire pour irriter à ce point le Conseil juste après la Guerre contre leur ennemi commun? Si l’on s’en tient strictement à son histoire, il ne peut s’agir que de sa propension à vouloir créer des IA. Dans ce cas de figure, la création d’un alter-égo de SAM dans la Voie Lactée est la piste la plus crédible et la plus cohérente avec le « lore » général de la saga. Les Geth seraient les seuls à être au courant de son existence puisque Shio’Leth vas Novarra a activé l’alarme générale du consensus des Hérétiques lorsqu’il a tenté de récupérer les données du téléscope Geth dans Mass Effect : Discovery. Il n’est pas impossible que les Geth aient enquêté sur l’Initiative depuis ce jour ; raison pour laquelle Liara aura besoin d’eux dans le futur. Du côté des organiques, il serait effectivement malvenue de recréer une Intelligence Artificielle peu de temps après une guerre galactique contre d’autres synthétiques qui ont moissonné des organiques pendant des millions d’années.

Mais l’Humanité est une enfant têtue …

Dans ce cas de figure, les « propriétaires » de cette IA auraient de plus largement les moyens de reprendre le pouvoir au Conseil et inverser les rôles dans la Voie Lactée compte tenu de l’état des forces militaires largement décimées par la guerre de 2186. Comme nous l’avons vu, nombreux sont les humains désireux de renverser le pouvoir en place. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls dans l’univers Mass Effect : les Quariens du mouvement Nedas, sans oublier les mercenaires des Terminus mais aussi toutes les espèces conciliennes considérées comme mineures ; Volus et Elcors en tête. Cette hypothèse donnerait du sens au nom très inhabituel du pilote quarien dans l’artwork MR7 ; le mouvement Nedas voulant s’éloigner de Rannoch et ses traditions. Le but de ce mouvement dans le livre Mass Effect Andromeda : Annihilation (qui porte bien son titre) était de décimer le Conseil d’Andromède et une partie des espèces conciliennes afin qu’Elcors, Volus, Butariens, Drells, Hanari et Quariens puissent leur succéder. Cette piste donnerait également du sens aux noms des sociétés telles que Green Dagger ou DeepSpace Dhow (qui rappellent furieusement les sociétés couvrant les activités du CNU) qui pourraient avoir pris possession des futurs relais cosmodésiques à la place des gouvernements conciliens.

A bien y regarder, cette course effrénée pour le pouvoir jalonne toute la suite de l’œuvre Mass Effect depuis 2017, tant dans les jeux que dans les livres. Des membres  marginaux de l’Initiative qui veulent créer une nouvelle civilisation ailleurs dans Mass Effect : Andromeda, un groupuscule secret qui tente de voler une IA pour l’utiliser à de mauvaises fins dans Mass Effect : Initiation, une Révolte contre le pouvoir en place dans La Révolte du Nexus, une tentative d’assassinat contre le Conseil d’Andromède dans Annihilation et maintenant, peut-être, une action de soulèvement dans la Voie Lactée.

Enfin, quel rôle jouera Liara ; dénominateur commun entre l’Initiative et la Voie Lactée ; dans le prochain « Mass Effect » ? Elle qui, affublée d’un nouveau titre inconnu, nous réserve encore tant de surprises…sera certainement l’une des voix qui pèseront sur les évènements du nouveau monde qui nous attend.

– Certains aimeraient nous voir échouer. D’autres pensent que nous perdons notre temps et nos ressources. Et d’autres encore veulent s’approprier ce que nous avons appris et tout ce que nous avons bâti afin de l’utiliser à leurs propres fins. Enfin, il y a ceux qui pensent que, s’ils ne peuvent pas bénéficier de nos avancées, personne ne devrait en profiter.

[…]

– Quel est le point commun entre tous les évènements dont vous avez été témoin et auxquels vous avez participé depuis que vous avez rencontré Alec Ryder ?

[…]

– L’intelligence artificielle, hasarda Cora. SAM. La matrice adaptative.

[…]

– Et, si Alec et moi sommes fermement convaincus que son invention constitue un aspect crucial de notre voyage vers Andromède…[…] Il est juste de dire qu’on nous a aussi permis de poursuivre cette entreprise parce que certaines personnes sont tout aussi persuadées qu’une telle puissance devrait être disponible ici, dans la Voie Lactée.

[…]

– La personne qui a orchestré tout cela, la veut plus qu’aucun d’entre nous. Elle est prête à tout pour la voir prendre vie.

[…]

– Voila, Cora Harper, le prix de notre voyage vers Andromède.

Jien Garson – roman Mass Effect Andromeda : Initiation