Les Drells

Les Drells Simon N7 01/04/2013

Il y a deux cents ans, les Hanari permirent à 375 000 Drells, derniers représentants de leur espèce, de trouver refuge sur Kahjé, leur monde d’origine, afin d’échapper à une terrible catastrophe écologique qui avait déjà fait plus 11 milliards de victimes.

L’immense majorité des Drells font aujourd’hui preuve d’une loyauté sans faille envers leurs sauveurs. La relation étroite qu’entretiennent les deux races est symbolisée par une alliance socio-politique appelée le Synacte, et certains Hanari ont même été jusqu’à révéler leur nom intime à des Drells, ce qui constitue une preuve de respect ultime. Bien que la plupart des Drells vivent encore sur Kahjé, certains d’entre eux ont quitté la planète pour mettre leurs talents au service de leurs bienfaiteurs : ambassadeur, chercheur, explorateur, investisseur, assassin, etc. Selon une croyance populaire, derrière chaque Hanari de haut rang se cache un Drell entièrement dévoué à sa cause.

Les Drells sont des humanoïdes reptiliens omnivores, dotés d’une espérance de vie moyenne de 85 années galactiques standard. Issus à l’origine de terres arides et rocailleuses, le monde hanari de Kahjé ne leur est guère hospitalier. Ils souffrent notamment d’une infection pulmonaire aussi appelée syndrome de Képral.

Drells


BIOLOGIE

Les Drells sont des humanoïdes reptiliens omnivores, dotés d’une espérance de vie moyenne de 85 années galactiques standard. Vivipares, ils donnent naissance à leurs enfants, qui sont capables d’ingérer de la nourriture solide dès leur venue au monde. Leur aspect est très semblable à celui des Humains ou des Asari, mais leur tissu musculaire est légèrement plus dense que celui des Humains, ce qui leur confère une force supérieure. La plupart de leurs traits reptiliens restent dissimulés : ainsi, leur cœur à triple cavité est frangé d’une paroi musculaire capable de réguler l’oxygénation du sang selon les besoins. Caractéristique plus notable, l’os hyoïde, situé sur la trachée, leur permet de gonfler la gorge et de produire des sons hors du spectre de réception des Humains. Plusieurs assassins ont constaté à leurs dépens que ces deux caractéristiques morphologiques rendaient les Drells extrêmement difficiles à tuer par étouffement ou strangulation.

Puisque les Drells sont issus à l’origine de terres arides et rocailleuses, le monde hanari de Kahje, humide et tapissé d’océans, ne leur est guère hospitalier, sauf à se réfugier à l’abri d’une cité-dôme à climat contrôlé. En raison des profondes disparités biotopiques entre les deux espèces, la principale cause de mortalité des Drells sur Kahje est une infection pulmonaire appelée syndrome de Képral. Moins d’une génération après l’arrivée des Drells sur la planète, la maladie développa une résistance aux antibiotiques hanari ainsi qu’à d’autres modes de traitement évolués. Une fois l’infection contractée, la mort est lente mais inéluctable. Diverses transplantations peuvent repousser l’échéance, mais à mesure que l’infection se propage aux autres organes vitaux, le métabolisme décline irrémédiablement.


CULTURE

Il y a huit siècles, l’aride Rakhana, le monde d’origine des Drells, amorçait son rapide déclin en raison de la surexploitation industrielle. Forts d’une population de 11 milliards d’âmes mais privés de toute capacité de voyage interstellaire, les Drells auraient été voués à l’extinction sans l’intervention des Hanari.

Suite au premier contact, les Hanari consacrèrent dix longues années à évacuer 375 000 Drells volontaires jusqu’à Kahje, leur propre planète. Les Drells qui restèrent sur place périrent sur leur monde agonisant, s’entretuant pour les maigres ressources qui subsistaient encore. Aujourd’hui, seuls quelques milliers survivent sur Rakhana, dispersés en plusieurs enclaves de quelques centaines d’habitants. Aujourd’hui un monde cimetière, Rakhana voit sa population doubler à la saison des pèlerinages.

Les Drells appartiennent à la communauté galactique depuis presque deux siècles. La plupart sont établis sur Kahje, satisfaits de cohabiter avec leurs hôtes hanari. Ceux d’entre eux qui quittent le giron hanari aspirent à l’aventure. Dotés par les Hanari d’une perception aiguë du langage corporel inter-espèces, les voyageurs drells solitaires écument la galaxie en quête de nouvelles espèces, adoptent leur culture et ne retournent que rarement sur Kahje. Ces Drells nomades se comptent par milliers ; dispersés partout dans la galaxie, ils coulent pour la plupart une existence paisible.

Sur Kahje, les Hanari ont offert aux Drells l’opportunité d’une vie prospère. Bien que les étrangers, voire certains Hanari, considèrent les Drells comme des associés de second rang (voire de vulgaires serviteurs), les Drells se sont intégrés à tous les niveaux de la société hanari au titre de citoyens aussi respectés que productifs.