Autres races

Autres races Simon N7 01/04/2013

ELCORS

Les Elcors sont une espèce de la Citadelle originaire de Dekuuna, une planète à pesanteur élevée. Ce sont des créatures massives, dotées de quatre pattes musculeuses pour plus de stabilité. Les Elcors se déplacent lentement, conséquence de leur environnement naturel où la moindre chute peut être fatale. La pensée elcore, réfléchie et conservatrice, semble elle-même affectée par cette extrême pesanteur. Les Elcors parlent sur un ton pesant et monocorde ; ils utilisent toute une gamme d’odeurs, de signaux subvocaux et de mouvements à peines perceptibles, pour exprimer des émotions qui feraient passer un discret sourire humain pour une explosion de feu d’artifices.

Leur subtilité pouvant être aisément mal interprétée par les autres espèces, les Elcors indiquent souvent expressément leur état d’esprit pour signifier qu’ils sont sarcastiques, amusés ou en colère. La pesanteur élevée de la planète Dekuuna empêche la formation des montagnes. Cet environnement est donc constitué d’étendues sans relief, de vastes plaines dans lesquelles les Elcors se déplacent en familles compactes. Aujourd’hui encore, les Elcors préfèrent les grands espaces et sont fréquemment sujets à l’anxiété lors de longs voyages spatiaux.

Elcors


 

HANARIS

Espèce de la Citadelle, les Hanari sont connus pour leur excessive politesse. Ils s’expriment avec une précision scrupuleuse et s’offensent au moindre écart de langage. Les Hanari qui sont amenés à fréquenter les autres races suivent d’ailleurs des entraînements spéciaux afin de corriger leur propension à s’offusquer des propos inconvenants. Chaque Hanari a deux noms : un nom d’usage, connu de tous, et un nom intime qu’il réserve à ses proches. Tant qu’un interlocuteur ne connaît pas son nom intime, un Hanari ne parlera jamais de lui-même à la première personne.

Tout manquement à cette règle serait considéré comme égotiste par les Hanari, qui préfèrent le truchement de tournures passives, d’explétifs et du pronom impersonnel « on ». Leur planète d’origine, Kahjé, est recouverte d’océans à 90 % et gravite autour d’une étoile blanche très lumineuse. Par conséquent, Kahjé est en permanence voilée de nuages. Il existe de nombreuses ruines prothéennes sur cette planète et c’est la raison pour laquelle beaucoup de Hanari vénèrent les Prothéens : ils pensent en effet que cette ancienne civilisation leur a apporté l’illumination en leur offrant la parole.

Hanaris


 

RACHNIS

Désormais presque éteints, les Rachni représentaient autrefois une terrible menace pour tout l’espace concilien. C’est il y a 2000 ans, en ouvrant un relais cosmodésique vers un système inconnu, que des explorateurs inconscients rencontrèrent cette race insectoïde, douée d’une intelligence collective et capable de voyager dans l’espace.

Malheureusement, les Rachni n’avaient rien de pacifique : ce fut le début d’un conflit galactique nommé Guerre rachni. Chaque tentative de négociation se soldait par un échec, car il était impossible d’établir un contact avec les reines qui dirigeaient l’espèce depuis les entrailles de leur planète toxique.

C’est à la brusque apparition des Krogans sur l’échiquier galactique que l’on doit la fin des hostilités. Capables de survivre dans les milieux les plus hostiles, ils se lancèrent à l’assaut des nids des reines et reconquirent les planètes perdues par le Conseil. Pourtant, même poussés dans leurs derniers retranchements, les Rachni refusaient de se rendre ; aussi les Krogans finirent-ils par les exterminer purement et simplement.

Rachnis


VORCHAS

Semblables à un croisement entre un mammifère et un reptile, les Vortchas n’ont cependant pas d’équivalent terrestre. À l’instar des organismes planaires, ces êtres humanoïdes possèdent des « grappes » de néoblastes indifférenciés grâce auxquels les cellules vortchas endommagées peuvent évoluer en structures spécialisées parfaitement adaptées à chaque situation : peau épaisse après une blessure, poumons améliorés dans une atmosphère ténue, muscles et squelette renforcés en cas de forte gravité, etc. La capacité crânienne et la taille du cerveau sont les seuls éléments invariables.

Les Vortchas sont par nature très agressifs, car la douleur est pour eux un moyen de communication destiné à augmenter la force, l’endurance et l’intelligence. En raison de leur faible espérance de vie (20 ans environ), les Vortchas suivent rarement des études prolongées. Bien que leur métabolisme leur permette de vivre presque n’importe où, ils sont généralement mis au ban de la société et n’ont le plus souvent pas d’autre choix que de s’engager dans les bandes de mercenaires krogans.

Vortchas


 

DEVOREURS

Les dévoreurs sont des carnivores souterrains qui passent le plus clair de leur existence à manger ou à rechercher leur nourriture. Ils se reproduisent à l’aide de spores, qui peuvent rester en sommeil pendant des millénaires et supporter le stress d’un voyage interstellaire. Transportées à l’insu de leurs hôtes, elles ont permis aux dévoreurs d’infester de nombreuses planètes.

Le corps d’un dévoreur ne quitte jamais totalement le sol ; seuls la tête et les tentacules jaillissent de terre pour attaquer. De plus, les dévoreurs ont la capacité de projeter une substance toxique et d’émettre des infrasons pour désorienter leurs victimes.

Le premier contact de l’Alliance avec des dévoreurs eut lieu sur Akuzé en 2177. Après avoir perdu tout contact avec la colonie, un corps de marines fut envoyé sur les lieux. Ils furent attaqués par des dévoreurs affamés qui anéantirent la quasi-totalité du corps expéditionnaire. Depuis, l’Alliance recommande de n’affronter ces créatures qu’à l’aide d’armes lourdes montées sur véhicules.

Dévoreurs


 

VARRENS

Les varrens sont des créatures omnivores affichant une nette préférence pour les proies vivantes. Originaires de Tuchanka, berceau des Krogans, ce sont des prédateurs sauvages extrêmement résistants, comme d’ailleurs la plupart des formes de vie locales. Selon leur place dans la chaîne alimentaire, ils chassent en meutes ou se font charognards.

Dotés d’une faculté d’adaptation impressionnante, d’un tempérament ultra agressif et d’un cycle de reproduction rapide, ces nuisibles sont omniprésents sur de nombreuses planètes. Dans quasiment tous les endroits visités par les Krogans, des infestations de varrens ont suivi, provoquant de véritables ravages écologiques.

De tout temps, les Krogans ont eu une relation symbiotique avec ces créatures, qu’ils ont tantôt combattues pour récupérer leur territoire et tantôt prises comme animaux de compagnie… ou bêtes de guerre, ce distinguo n’ayant pas lieu d’être chez les Krogans. L’une des sous-espèces de varrens est dotée d’écailles en métal argenté, ce qui lui vaut le surnom humain de « poisson-chien ».

Varrens


 

VEILLEURS

Quand les Asari découvrirent la Citadelle, elles y trouvèrent également les Veilleurs, race insectoïde docile qui semble n’exister que pour entretenir et réparer la grande station prothéenne.

Toute tentative pour communiquer ou étudier les Veilleurs s’est soldée par un échec et il est maintenant illégal d’interférer avec leurs activités. De par leur comportement totalement pacifique, les Veilleurs sont devenus partie intégrante du paysage de la Citadelle ; en retour, ils ne témoignent aucun intérêt envers les autres espèces, à l’exception des nouveaux arrivants qu’ils aident à s’intégrer.

Les Veilleurs peuvent mourir de vieillesse, par violence ou par accident, mais leur nombre reste constant. Personne ne sait d’où proviennent les nouveaux Veilleurs, mais certains pensent que ce sont des machines organiques, des automates biologiques issus du plus profond des entrailles de la Citadelle.

Veilleurs


 

YAHG

Les Yahg, originaires de la planète Parnack, sont des prédateurs massifs et redoutables dont l’ascension à un niveau de conscience élevé n’a pas atténué la nature violente. Lorsqu’ils sont en groupe, les Yahg sont incapables de coopérer tant qu’un leader n’a pas été déterminé par la force ou la ruse. Une fois ce cap passé, la domination du chef sera acceptée sans aucune rancune et les anciens rivaux se mettront au service du meneur avec une loyauté et une détermination inébranlables, héritage de leur instinct de meute originel.

Autre signe de leurs talents ancestraux, les Yahg ont huit yeux : pas moins de quatre paires ayant pour seul but de traquer et anticiper les mouvements de leurs proies. Grâce à leur sensibilité exacerbée aux mouvements et à la lumière, ils sont passés maîtres dans l’art de lire les expressions corporelles de toutes les espèces. Les premières équipes d’exploration envoyées par le Conseil ont ainsi découvert, à leur grand désarroi, qu’il était pratiquement impossible de mentir à un Yahg.

Lorsqu’ils ont été découverts par le Conseil en 2125, le niveau technologique des Yahg était à un niveau équivalent aux standards terriens du 20e siècle. Les ambassadeurs conciliens les ont alors approchés en tant qu’amis et alliés et non en tant que subordonnés, ce qui constitue une véritable insulte de la part de nouveaux arrivants sur Parnack. Lorsqu’ils ont conclu que les diplomates étrangers s’obstinaient à se considérer comme souverains et non comme des êtres inférieurs, les Yahg les ont attaqués. Par ordre du Conseil, Parnack est une zone à éviter : pour eux, la taille des Yahg, leur agressivité et leur obsession du contrôle en font de très mauvais candidats à l’intégration dans la communauté galactique.

 


PRETORIENS

PrétoriensLes Prétoriens, créatures lourdement blindées en suspension, ressemblent à un croisement entre une pieuvre et un crabe géant et sont de redoutables machines à tuer aux origines mystérieuses. Les Prétoriens emploient plusieurs systèmes redondants, un pour chacun des Humains encastrés dans leurs corps. Armés de faisceaux à particules oculaires et capables de porter des coups dévastateurs à courte portée, ils se téléportent pour se dérober aux attaques et reconstituer leurs boucliers.

Dans les quelques heures qui suivent la mort, les composants organiques des cadavres Prétoriens se dissolvent en un fluide nauséabond, tandis que leurs dispositifs mécaniques se désagrègent. Un spécimen, autopsié quelques minutes après la mort, a permis d’élucider le phénomène : des nanomachines désintègreraient les composants organiques et mécaniques du Prétorien avant de s’autodétruire.

Si l’hypothèse est fondée, elle expliquerait trois cas répertoriés de cadavres Prétoriens diffusant des vapeurs neurotoxiques paralysantes et létales. Dans un complexe reculé, 17 soldats périrent par contamination tandis qu’ils appréhendaient un cadavre Prétorien. Il est conseillé à quiconque se trouve à proximité d’un cadavre Prétorien de porter un dispositif d’assistance respiratoire.

 Veilleurs