LA TERRE (Mass Effect 3)
Le berceau et la capitale de l’humanité entame un nouvel âge d’or et de prospérité. Les vastes ressources générées par une douzaine de colonies et une centaine d’avant-postes industriels affluent vers la Terre, lui permettant de bénéficier d’une stabilité sans précédent tout en alimentant de grandes réalisations industrielles, commerciales et artistiques. Les grandes cités verdissent tandis que les arcologies et la généralisation du télétravail permettent une meilleure utilisation de l’espace et de la surface au sol.
La Terre est toujours divisée en Etats-nations, mais tous sont unis sous la bannière de l’Alliance interstellaire. Si les être humains jouissent d’une vie plus longue et plus heureuse, les inégalités ne cessent de s’accroître. Les nations les plus développées ont éliminé la majorité des maladies génétiques ainsi que les problèmes de pollution. Les régions les moins favorisées, en revanche, n’ont pas évolué technologiquement depuis le XXe siècle et leurs taudis surpeuplés suffoquent sous la pollution atmosphérique.
Le niveau des mers s’est élevé de 2 mètres au cours des deux siècles derniers et les abus environnementaux du XXIe siècle ont provoqué un dérèglement climatique sensible. Cependant, les dernières décennies ont aussi vu des améliorations significatives dans ce domaine grâce aux avancées technologiques récentes.
MARS (Mass Effect 3)
Mars a été exploré par le biais de diverses expéditions robotiques pendant près d’un siècle avant que les premières stations de recherche habitées soient installés dans les années 2080. La première colonie permanente sur Mars était Lowell City, fondée en 2103 par l’Agence spatiale européenne, et basée à Eos Chasma. En une décennie, à la fois les États-Unis et la Chine avait fondé des colonies permanentes. Cependant, les satellites près de Promethei Planum ont commencé à présenter des phénomènes étranges qui ont donné le surnom de «triangle des Bermudes» à cette région, la plupart du temps par des changements inexpliqués du champ magnétique.
En 2148, les chercheurs trouvent la source de ces perturbations en déterrant une ruine Prothéenne souterraine, contenant un noyau de relais cosmodésique en dysfonctionnement effet et plusieurs vaisseaux, ainsi que de l’élément zéro raffiné. Après un effort mondial, les informations restant dans les ordinateurs des ruines furent traduites, et permis d’identifier le rôle de la structure comme une ancienne station d’observation scientifique, mis en place pour recevoir et traiter les données de la Terre afin d’étudier l’homme de Cro-Magnon.
ARATOHT (Mass Effect 2 : L’arrivée)
« Rien n’est impossible », voilà ce qu’on peut lire sur l’affiche de propagande de l’Hégémonie qui représente un mineur butarien musclé, debout sous le ciel d’Aratoht, tenant son respirateur éloigné de son visage comme s’il venait juste de l’enlever. Cette image symbolise les millions d’heures de travail effectuées sur la planète butarienne et représente, de façon discutable, une grande partie de son histoire. Vingt ans auparavant, Aratoht, comme quelques autres planètes de la Bordure skyllienne, était revendiquée par les deux gouvernements humain et butarien. Mais l’Alliance, rebutée par une pression et des niveaux d’oxygène dangereusement bas, s’est alors retirée de la course. Elle a préféré concentrer son effort colonial sur des planètes pouvant abriter la vie humaine sans avoir recours aux dômes d’habitation et aux respirateurs. Les Humains ont vu cela comme une preuve de sagesse, les Butariens comme une preuve de lâcheté.
Les Butariens ont donc choisi de relever le défi de la colonisation de la planète et ont fait venir des ouvriers en masse, encaissant sans sourciller les coûts exorbitants et les pertes dues aux accidents et aux inévitables erreurs logistiques. La diffusion massive de cyanobactéries a élevé le niveau d’oxygène de l’atmosphère à un peu moins de un pour cent, une augmentation modeste qui n’a pas empêché l’Hégémonie d’y voir le signe de leur victoire finale. Les profits à court terme engendrés sur Aratoht sont issus principalement du secteur minier, sa croûte planétaire étant extrêmement riche en métaux. Naturellement, le revers de la médaille minière n’apparaît pas sur cette affiche de propagande : la majorité des ouvriers ont des contrats de servage ou sont tout simplement des esclaves.
Bien que ces renseignements soient soigneusement gardés secrets par le ministère du contrôle de l’information de l’Hégémonie, différentes sources prétendent qu’Aratoht abrite des bases militaires sur sa surface et en a implanté dans tout son système solaire. Les vaisseaux marchands humains ne viennent que très rarement sur la planète : ils ne peuvent concurrencer les entreprises locales, qui profitent d’un protectionnisme économique très important. Le citoyen lambda d’Aratoht ne voit les Humains que dans les journaux, le plus souvent dans le cadre de procès et d’exécutions d’espions présumés.
Autres lieux :
Systèmes Terminus // Espace Concilien Extérieur // Espace Concilien Intérieur // Espace de l’Alliance // Travée de l’attique