Bonjour à tous !
Voilà j'ai décidé de me lancer dans la Fan-Fiction et quoi de mieux que Mass Effect pour commencer ?
Alors voilà le premier chapitre de ma Fan-Fiction, dîtes moi franchement ce que vous en pensez et ce que je devrais améliorer. Toutes les remarques sont bonnes à prendre
Bonne lecture !
MASS EFFECT : CONTRIBUTION
Chapitre 1 : RencontreSpoiler
Année 2185. Station Omega, plaque tournante des trafics de drogues, d’armes et d’ezo. Tous ceux entrant dans cette station de leur plein gré connaissent la seule règle qu’il faut respecter en ces lieux : on ne fait pas chier Aria, la reine pirate. Mais toutes les règles sont faites pour être transgressées et il y avait quelqu’un ici qui se moquait éperdument d’avoir l’approbation de la reine d’Omega pour mener ses affaires.
Le Paradise esr un club situé dans les bas-fonds de la station. Bien moins réputé et important que l’Afterlife, club faisant office de centre de commandement à Aria T’Loak, le Paradise n’en reste pas moins un endroit où les criminels et mercenaires en tout genre aiment se réunir.
Dans un coin du club, assis seul à une table, un Drell attendait. Impassible, il observait attentivement chaque individu présent ainsi que ceux sortant et entrant du club, tout en fumant une cigarette. Il remarqua donc aussitôt la personne qu’il attendait quand celle-ci passa la porte aux néons bleus du Paradise. Le Butarien remarqua lui aussi celui qu’il venait rencontrer et alla s’asseoir en face du Drell.
-C’est un honneur de vous rencontrer enfin monsieur Marek, commença le Butarien, enfin si cela est bien votre véritable nom.
Le Drell ôta alors ses lunettes teintées rouge et les posa sur la table et écrasa sa cigarette dans le cendrier en verre posé sur la table.
-J’ignorais que les Butariens avaient un sens de l’humour aussi développé, répondit-il avec ironie. Mais sachez que c’est aussi un plaisir de vous rencontrer monsieur Rojak.
-Il ne manquerait plus qu’avec la somme qui vous a été promise pour vos services vous ne soyez malheureux de venir à cette entrevue. Mais vous n’ignorez pas que les crédits vous seront reversés uniquement lorsque les Soleils Bleus auront récupéré et examiné la marchandise. Alors où se trouve la cargaison ?
Le Drell ricana alors en ajoutant :
-Nous sommes sur une station où les groupes mercenaires comme celui auquel vous appartenez dirigent d’une main de fer sans respecter aucune loi à part la leur, et vous espérez que je vous révèle gratuitement l’emplacement d’une cargaison d’arme de haute qualité. A la seconde où je vous le révèlerais, vos associés s’en empareront et vous tenterez de me tuer ici-même. Vous me sous estimez au point de penser pouvoir me doubler aussi facilement ?
Rojak ne répondit pas. Il resta immobile, ses quatre yeux fixés sur le visage du Drell. La tension resta palpable pendant quelques secondes puis Rojak se détendit.
-Votre réputation n’est pas surfaite Drell. On dit que vous êtes un des meilleurs contrebandiers de la galaxie et désormais je n’en doute plus. Dérober autant d’armes destinées aux soldats Turiens et parvenir à les acheminer jusqu’ici, c’est quelque chose.
Rojak alluma son Omnitech et passa son appel.
-Kino tu peux transférer les crédits sur le compte prévu. Et voilà, comme prévu les 100 000 crédits ont été transférés sur votre compte, continua-t-il après avoir fermé son Omnitech.
Le Drell porta alors la main à son oreille et regarda ensuite Rojak dans les yeux.
-Parfait tout est en règle, ajouta-il en se levant. Comme promis je vais vous dire comment trouver votre marchandise. Vous voyez cette Asari là-bas ?
Il désigna une serveuse Asari, magnifique même pour son espèce. On la différenciait facilement de ses congénères car elle avait une tâche blanche allant de son œil droit jusqu’à l’extrémité d’un de ses prolongements cartilagineux à l’arrière du crâne.
-Adressez-vous à elle et elle vous remettra l’adresse de l’entrepôt où j’ai laissé la cargaison.
-Vous utilisez une inconnue comme intermédiaire afin que je ne vous menace pas de vous tuer, ou de la tuer, une fois que je saurais où se trouve les armes, répondit Rojak. Et le temps que j’aille lui parlé vous aurez filé.
-Vous ne laissez vraiment rien au hasard termina-t-il après une légère pause.
Sans un mot le Drell s’éloigna et pendant que Rojak alla enfin chercher ce pourquoi il était venu, il quitta le club et s’enfonça dans les sombres ruelles d’Omega.
Une heure plus tard le Drell se dirigea vers le hangar où se trouvait son vaisseau, le Hawk. C’était un vaisseau cargo commun avec un poste de pilotage, un centre médical, une salle centrale, deux quartiers d’équipage pouvant chacun accueillir 4 individus et enfin un quartier personnel pour le capitaine. En ouvrant la porte le Drell sourit en voyant l’Asari avec une tâche blanche sur le visage qui l’attendait derrière la porte.
-Pourquoi est-ce qu’à chaque fois que tu conclus une affaire je me retrouve obligée de jouer la serveuse, la gogo danseuse ou pire encore ? Commença-t-elle.
-C’est aussi un plaisir de te revoir Iryana, lui répondit le Drell toujours le sourire aux lèvres.
Elle le regarda droit dans les yeux cachés par les lunettes puis ajouta :
-Au moins la journée se termine bien, 100 000 crédits ce n’est pas rien. Et on va pouvoir quitter cette station.
Le Drell la fixa dans les yeux puis se détourna et se dirigea vers l’Hawk.
-Je vais me reposer et méditer, rassemble les autres dans une heure.
Iryana le regarda s’éloigner et monter bord de l’Hawk. Elle avait un profond respect pour cet homme, il lui avait sauvé la vie plusieurs fois au cours de leurs nombreuses mésaventures aux quatre coins de la galaxie et elle avait aussi sauvé la sienne. Depuis qu’elle l’avait rejoint peu de temps avant l’attaque des Geths sur la Citadelle, elle avait une totale confiance en lui. Elle n’avait pas bronché quand il a fallu dérober les armes aux Turiens, ni quand elle a dû se faire passer pour une serveuse dans un club miteux d’Omega. Mais elle savait que si il avait accepté ce contrat c’était aussi parce qu’il avait quelque chose à faire sur cette station, quelque chose d’important. Mais quoi ? Elle savait aussi qu’elle ne tarderait pas à le savoir.
-Ah tu es quelqu’un d’unique en ton genre Shad Tanos, finit-elle par dire à voix haute avant de monter elle aussi à bord du Hawk.