Chapitre 2 tout chaud tout frais SpoilerChapitre 2 :
La voiture continua de rouler sur plusieurs kilomètres, Isabella s’était endormie. Zéphyr n’avait pas dit un mot depuis le départ précipité. Plusieurs émotions se mélangeaient dans la tête de Zéphyr. Il était triste, inquiet et à la fois surpris. C’était la première fois qu'il voyait un Turien. La question qui s’imposait était qu'est-ce qu'un Turien faisait à Migel. Le Turien ne pressait pas Zéphyr à parler non plus. Pour se changer les idées, ou pas d’ailleurs, il regarda par la fenêtre. De plus en plus de machines tombaient du ciel, tout brûlait, explosait, criait, hurlait. Il retourna la tête dans la voiture. L’étudiant décida enfin à parler.
« -Qui es-tu ? »
« -kalaram tachacata, muladana… »
« -Génial, j’ai pas de traducteur. Euh… Well, I switch on the radio. »
« -harach’ ta. » (Zéphyr alluma la radio)
« -Les moissonneurs sont arrivées sur T… Cachez-vous… » (La radio grésilla puis s’éteignit. Zéphyr soupira.)
Zéphyr déduisit que les machines noires s’appelaient les moissonneurs. Devant son impuissance face à la puissance de ces machines, Zéphyr se cala dans son siège. Il jeta un coup d’œil à Isabella. Il déposa son blouson sur elle, tel un bon frère.
La voiture arriva aux alentours de Nuremberg. Beaucoup de Moissonneurs se trouvaient aux alentours. Le Turien s’arrêta. Zéphyr voulaient lui demander pourquoi mais il ravala sa question, se heurtant à la barrière linguistique. Zéphyr réveilla sa sœur et ils sortirent de la voiture. Le Turien se dirigea instinctivement vers un ancien bunker Allemand de la guerre 1945. L’étudiant suivit le Turien à travers les obscurs couloirs. Ils arrivèrent dans une pièce sombre. Seul deux fenêtres de quelques centimètres éclairaient la salle. Dans celle-ci, il y avait quelques humains assis par terre, de tout âge. Un d’eux se releva et salua le Turien.
« -Tu as trouvé des survivant à ce que je vois. » Dit l’homme en blouse blanche. (Le Turien hocha la tête)
« -Je me présente, je suis Tarik, médecin. »
« -Zéphyr, et voila ma sœur Isabella. Vous avez dit que vous étiez médecin, vous pouvez voir si elle va bien ?»
« -Bien sur. »
Le médecin et Isabella se dirigèrent dans une autre pièce. Zéphyr en profita pour scruter les gens dans la salle. Il y en avait de tout âge, mais pas de famille. IL y avait des hommes d’une trentaine d’année en majorité mais Zéphyr aperçu une ou deux personnes lui semblant être à la retraite. Il n’y avait qu'un seul autre jeune que lui. Il avait l’air tous plus ou moins indemne. Après des présentations sommaires, le groupe voulu savoir qu'est ce qu'ils allaient faire de leurs prochaine vingt-quatre heure. Enfin, de leurs rares moments de liberté et de vies.
« -Nous devons rester ici planqué. » Dit un homme.
« -Ouais jusqu'à ce qui nous trouve et qui nous réduisent en bouillie. » répondit un autre homme.
« -Il a raison, on doit se tirer d’ici. »
« - Ce qu'on a besoin c’est d’armes, d’explosifs, d’une frappe orbitale. » Dit le jeune.
« - Hey mec, on n’est pas dans Call of, on ne trouve pas des armes par terre. » Zéphyr intervint.
« -Les jeunes ont raison, on ne peut pas se défendre mais on peut essayer de trouver un camp militaire, ils doivent surement savoir quoi faire. »
« -Savoir quoi faire ? Vous vous foutez de moi !! Ils sont en train de se faire exploser, voila ce qu'ils sont en train de faire. » Zéphyr haussa le ton.
« -Alors qu'est-ce qu'on fait monsieur je-sais-tout ? » Répondit un homme.
«-Nous devons trouver une place forte sécurisé, peut importe quoi, structure militaire ou pas. » L’étudiant expliqua.
« -Oh Le Turien, tu nous fais partager ton avis ? »
« -T’es con ou quoi ? Je te rappelle qu'on n’a pas de traducteur, on ne comprend pas ce qu'il dit. » (Le médecin revint avec Isabella, qui alla prendre la main de son frère.)
« -Du calme les jeunes. J’en ai un. » Dit l’homme mûr en blouse blanche.
« -Je pense que Zéphyr a le plus raison, Dit le Turien, (Le médecin traduisait tout ce qu'il disait) on doit se cacher mais pas ici, cette endroit est trop fragile, la structure de se bâtiment ne résistera pas à un tir de moissonneur, et puis on est trop exposé. Les Zombies savent ramper. » (La discussion fut ponctué d’une explosion et d’un bruit caractéristique d’un tir de moissonneur.)
« -Comment tu sais tout ça Le Turien ? »
« -Je suis au SSC, je travaille, du moins, je travaillais pour la protection des scientifiques à Nuremberg. J’ai eu un peut d’information avant que tout soit coupé. »
« -Bon on fait quoi ? » Dit le deuxième jeune.
« -On attend la nuit et on se barre. » Dit un homme.
« -C’est pas une bonne idée. Si ce que dit monsieur le Turien est vrai, alors il faut qu'on bouge en plein jour… » Zéphyr commença.
« -Ouais pour qu'ils nous crament comme des saucisses. » Quelqu'un le coupa.
« -laissez le finir, tout le monde à le droit d’exprimer son idée. On doit se respecter, la cohésion doit être primordial dans ce genre de situation » Intervint le médecin. (un nouveau tremblement se fit entendre)
« -Merci, je disais, si ceux sont des zombies alors ils voient aussi bien de jour comme de nuit. Nous devons donc privilégier les déplacements de jour pour que NOUS on voit. »
« -Et tu bases cette théorie sur quel fondement ? »
« -Euh… Jeux vidéo. » Il risqua, sachant pertinemment qu'il venait de perdre tout crédibilité.
« -Connerie. »
« -Le blâme pas, il essaye de trouver une solution. La deuxième partie à du sens. On n’a aucuns moyens de savoir si les zombies voient aussi bien en plein jour qu'en pleine nuit et je n’irai pas vérifier. Mais si on peut éviter de se perdre ou de se retrouver piégé parce qu'on y voit rien, je préfère bouger en plein jour. » Expliqua le Turien.
« -Je propose un vote, Dit Frédéric, l’homme qui s’opposait aux théories de Zéphyr, ceux qui sont pour qu'on bouge en pleine nuit se mettent à droite, les autres à gauche, (Zéphyr et sa sœur, le Turien, le médecin et le deuxième jeune allèrent à gauche. Tous les autres, soit une dizaine allèrent de l’autre côté.), c’est décidé, on bouge cette nuit. » (Zéphyr et le Turien soupirèrent)