Bonjour à toutes et à tous !
Je vous propose ma première fan fiction (mais vraiment première !), traitant ici des rapports philosophique qu'entretiennent les Hanaris avec les volus...non je déconne. Il s'agit d'une suite direct à ME3 (oh comme c'est original
), d'après mes choix effectués durant la trilogie. Il vous faudra donc savoir que je pars sur la base d'une destruction des synthétiques avec un shepard homme full conciliant, ayant d'abord romancée Liara puis Tali ("venant de toi c'est étonnant, gros moche !"
mais heu vous êtes méchant...). Pour l'instant, ces éléments ne rentre pas en ligne de compte, vu que je propose juste un prologue et un chapitre, assez courts.
Bonne lecture, n'hésitez pas à me faire part de
TOUTES vos critiques, en bien comme en mal, j'espère que vous apprécierez
!
Conséquences
Prologue
Année terrienne 2186, 02h14, quelque part en orbite autour de Terra .
-Canal de communication du sergent de l'alliance Thomas Duval-
...Amiral Hackett ? On vient de se poser au présidium de la Citadelle, c'est le bordel ici. Les autres équipes nous rapportent que la plupart des bâtiments dans les secteurs se sont effondrés, mais qu'il n'y a quasiment aucun corps....
...on vient d'arriver à la base du présidium, dans une sorte de...oh merde...Amiral, je crois qu'on a trouvé les habitants...ils...ils sont tous morts, on est dans une espèce de salle sombre où ils sont entassés les uns sur les autres, mes gars me signalent d'autres salles dans le même cas....putain les enfants ont subits le même traitement...on a trouvé pas mal de forces moissonneurs mais ils ont tous l'air H.S...
...progressons vers une salle inconnue, les autres équipes ne cessent de trouver des cadavres, il semble que les veilleurs soient morts aussi...attendez, stop ! On vient de monter vers la salle pour tomber sur deux personnes, statut inconnu...bon sang l'un des deux est l'Amiral Anderson...il est mort monsieur...l'autre est un type en costard, le scan n'arrive pas à l'identifier, mais vu sa tête il a l'air de faire parti des forces ennemies. Tout l'endroit est en ruine Amiral, ça a l'air d'avoir sérieusement pété par ici, je...on capte un signal N7, environ à 300 mètres au dessus de nous. Soldat Pierce, vous me trouvez un itinéraire jusqu'au signal...
...on vient d'arriver sur une grande plateforme, on a été obligé de se la jouer escalade. Je crois qu'on est à la jonction entre le Creuset et la Citadelle, il y a des décombres partout et le signal provient d'environ 40 mètres sur la droite...voilà il est juste en dessous de nous, les gars, aidez moi à soulevez ces morceaux !...bon sang...Amiral ? On vient de trouver la source du signal...appelez moi une évac' médicale ! Immédiatement ! Putain c'est moche, très moche, j'arrive pas à croire qu'il soit encore en vie...Monsieur, on vient de retrouver le Commandant Shepard...
-Fin de communication-
------------
-Rapport médical du Dr. Sereva, hôpital militaire de Buenos Aires, Argentine-
Sujet :
Mâle, 1,82m, 85 kgs (actualisation : 80 kgs), 32 ans
Observations :
Le sujet présente de nombreuses et importantes lésions sur tout l'ensemble du corps, la majorité étant dû à un tir quasi direct d'arme moissonneur, le reste venant de la chute de débris. Le poumon droit, le foie et une portion d'environ 1 mètre de l'intestin ne sont plus fonctionnels et présente de nombreuses perforations. Le tendon d'Achille gauche est rompu. Le globe oculaire gauche est irrémédiablement détruit. L'ensemble du bras gauche présente au moins 5 fractures, dont deux ouvertes. La moitié des côtes est fracturée. Le crâne a subit de nombreux traumas, que nous avons néanmoins réussi à résorber rapidement, sans savoir si le sujet gardera des séquelles. Toutefois l'une des plus sérieuses blessures se trouvent être la jambe droite, broyée par un morceau de la Citadelle, entrainant une importante perte de sang, néanmoins en partie contenu par l'armure du sujet ainsi que par les implants de Cerberus [note : faire venir Mlle Lawson pour identifier et comprendre les améliorations]. Nous n'avons pas été en mesure de soigner sa jambe et avons dû procéder à son amputation, au dessus du genoux droit. Enfin, l'ensemble du corps présente de nombreuses abrasions de la peau et de nombreuses blessures ouvertes.
Nous avons plongé le sujet dans un coma artificiel et l'avons mis sous respirateur pour toute la durée des soins.
Conclusion : il est quasiment impossible que le sujet survive à de telles blessures. Pourtant, lors de son arrivé à l'hôpital, l'EEG indiquait qu'il était conscient. De plus, malgré la taille de certaines lésions et la perte de sang, il semble que son organisme a su se mettre en état de « veille », à défaut de trouver un terme plus approprié, préservant la vie du sujet.
-Fin du rapport-
Chapitre 1 : Noir Je flotte dans le noir, un noir abyssal. Depuis combien de temps suis-je ici ? Une heure ? Trois jours ? Un an ? Impossible de le savoir. Je n'arrive pas à organiser mes pensées correctement, elles m'échappent comme du papier mouillé se déchire. J'ai souffert longtemps, trop longtemps, mais la douleur est partie, quoique toujours un peu sourde par moment. Je n'entend que quelques murmures lointains, mais ce n'est pas comme dans mes rêves, il n'y a pas de forêt, et l'enfant n'est plus là. L'enfant...je me souviens, c'était lui qui...non pas lui, c'est la chose qui en avait l'apparence, mais l'enfant est mort depuis longtemps, pulvérisé. Les murmures sont partis, je suis sourd, aveugle et ne ressent plus aucune autre sensation, si ce n'est le frisson du noir...
...du temps à passé, et je suis toujours dans le noir. Des sons arrivent jusqu'à moi, déformés, je n'arrive pas à les identifier. Voix ? Musique ? Explosion ? Hurlements ? Impossible de savoir. Je n'ai toujours pas de sensation, à vrai dire je ne sais même pas si je possède encore une enveloppe physique. Mes pensées ne m'échappent plus, c'est toujours ça. Mais j'ai toujours du mal à me rappeler ce qui s'est passé. J'étais avec...Anderson ? Oui c'est ça, Anderson. On était assit...et puis il est mort. Ensuite, cette salle étrange, avec une lumière aveuglante au bout. Il y avait l'enfant...non, le fantôme de l'enfant qui me parlait, mais je n'arrive pas à me souvenir de quoi. Je ressens alors plusieurs vibrations dans la main. Tiens, c'est la première fois que je ressens ça depuis que je suis arrivé ici. Les vibrations sont régulières et me remonte le bras, jusque dans mon crâne, dont je commence à prendre conscience. Un bruit assourdissant retenti, me confirmant que je retrouve le sens de l’ouïe. Puis une douleur m'envahit. Je croyais que la douleur était partie, mais elle revient, encore plus forte, traversant mon corps, dont je commence peu à peu à ressentir les parties. Mon corps tout entier se cabre sous l'impulsion de souffrance, qui commence à me vriller le crâne. Mais, dans les affres de la tourmente, je remarque quelque chose. Il fait moins noir...
...cela fait plusieurs heures je crois, que je lutte pour garder mon esprit intact, essayant d'ignorer la douleur. Le noir continue à s'estomper, mais lentement. Les murmures se font plus précis, et parfois se transforment en chuchotements. J'arrive parfois à capter des mots, mais qui ne veulent rien dire. La douleur est toujours là, mais s'atténue, et je constate avec effroi que le noir revient. Je lutte, mais je n'en ai plus la force. Après tout, à quoi bon continuer à vivre si c'est pour ne connaître que la douleur ? Mieux vaut me laisser doucement glisser dans ce noir, qui me paraît soudain réconfortant. Mais, alors que mes dernières forces m'abandonnent, je ressent un poids immense sur la poitrine. Le noir se dissipe à nouveau, mais plus rapidement. Je parviens à trouver la force de remonter cet océan de ténèbres. Le noir se dissout encore plus, dans une lumière de plus en plus forte, aveuglante. Les sons se font plus précis, plus nets, la lumière commence à devenir insupportable. J'entend des pas autour de moi, puis une voix, un homme, qui hurle « ...illigrammes de... ». Des sons de machines me parviennent, la lumière est à présent un véritable supplice, je commence à trembler de tout mon corps. Enfin, dans un dernier effort, je hurle et mes yeux s'ouvrent.