Notre bonne âme...
vous laisse un peu de temps pour le quizz. On donnera les réponses plus tard
Chapitre 42 :
Ike arriva sur une planète désertique. Il erra un moment en orbite avant de trouver une sorte de village sur ses capteurs. Il lui fallait atterrir, la navette allait être à cours d’ezo. Le village ressemblait plus à des tas de débris qu’autre chose. Les habitations étaient faites de bric et de broc. Ike fut étonné de voir autant de population sur cette planète. Et quelle population ! Ici, il n’y avait pas de guerre de race, tout le monde vivait en paix. Les Butariens cohabitaient avec des humains, des Galariens avec des Krogans etc…
Avant de disparaitre, Ike devait d’abord savoir où il avait atterrit. Il posa la question à certains marchands qui firent la sourde oreille. L’épéiste devait surement mettre la main au portefeuille pour avoir des réponses. Seulement il n’avait aucun crédit sur lui ! Tout son argent était dans son compte en banque, surement vidé par l’homme mystérieux… Il marchanda donc son masque contre des informations. La planète servait de refuge à ceux qui voulaient disparaitre totalement. Même Aria n’avait pas connaissance de cette planète. Elle n’était connue que de ceux qui étaient désespérés. D’ailleurs, il croisa des Zombis et quelques Rachnis. Apparemment, ils se fondaient dans la foule comme des personnes ordinaires. Ike traversa la ville jusqu’à trouver un « garagiste ». C’était plutôt un Volus qui récupérait des véhicules et de la ferraille. Il les marchandait ensuite contre des crédits ou des objets utiles. Ike décida de vendre sa navette, il n’avait pas l’intention de repartir avant un long moment, s’il devait partir. Avec ces crédits, Ike acheta des affaires moins voyantes et plus adapté pour le désert, un sac et des vivres. Il fut étonné de voir que la planète subvenait à ses besoins. Contre de l’argent, on lui expliqua que certains marchands possédant des navettes allaient régulièrement faire des tours dans l’espace pour trouver des vivres dans les épaves et les débris. Les aliments provenaient de certains oasis ou des animaux sauvages. Mais quand cela manquait, des bandits disparaissaient… Ike chassa cette information de sa tête.
L’épéiste prit une grande respiration et décida de quitter la ville. Pour l’instant il n’avait pas envie d’interagir avec des gens. Surtout qu’il n’était pas vraiment le bienvenue. La foule lui faisait bien sentir qu’un étranger pouvait amener des problèmes. Et des problèmes, ils en avaient assez : certains étaient des meurtriers recherchés, d’autres chassés pour des raisons obscures, d’autres étaient arrivés en dérivant dans l’espace.
Ike marcha dans le désert, cherchant une grotte avec de l’eau ou un oasis. Il s’avait qu’il n’avait pas beaucoup de chance de trouver la deuxième, alors la première. La chaleur était accablante. L’étoile faisant office de soleil sans répit sur sa tête. L’Assassin réajusta sa capuche et son foulard devant son visage. Il se sentait observé. Des bandits, ou des charognards le guettaient. Il eut bientôt sa réponse : un groupe de bandit apparût en haut d’une falaise.
« -Alors mon gars, on s’est perdu ? »
Ike ne répondit pas. A contre jour, il fixait la silhouette qui lui avait perdu. Il jeta quelques regards furtifs sur les autres silhouettes. Ils étaient 7. Les bandits semblaient avoir des formes humaines, mais cela enleva les espèces comme les Krogans ou les Elcors. Le Damné n’avait pas encore dégainé mais tenait le fourreau fermement. Il aurait pu réduire la distance entre ses agresseurs et lui avec une charge biotique, mais il serait ensuite vulnérable. Le sable l’empêchait de se déplacer rapidement. Les bandits descendirent de la dune et Ike pu les distinguer correctement. Il y avait 4 Butariens et 2 Turiens et un Humains.
Les meilleurs amis du monde… Pensa Ike. Ils l’encerclèrent, leurs armes prêtes à faire feu. Ike était resté immobile. Le Butarien, celui qui avait parlé la première fois, prit une nouvelle fois la parole :
« -Dis-moi c’est un joli sac que tu as là. Donne. »
Ike déposa son sac au sol. Un autre Butarien inspecta son contenu. Au lieu de le répandre au sol comme Ike avait pensé il le referma et l’amena à côté du chef. Le Damné comprit qu’ils devaient surement avoir faim et qu’ils pillaient pour survivre. Mais Ike n’avait pas l’intention de se laisser faire. Leur petit business allait prendre fin. Le seul problème c’est qu’ils étaient assez intelligent pour s’être mit à trois mètres d’Ike, soit hors de portée d’Ike.
« -Bon tu as eu la bonne idée de te mettre dans le pétrin. Je vais donc t’aider. Ton subconscient, c’est-à-dire moi, a repéré quelques détails qui devraient t’aider. Petit un, les Butariens sont loyaux à leur chef, mais il n’est pas dit que les autres le sont. Il faut donc éliminer le chef en premier. Avec un peu de chance, ils devraient s’entretuer. Une bonne charge biotique devrait faire l’affaire. Petit deux, le sable est très volatile. Les aveugler avec te lame serait une bonne idée. Je dis ça je dis rien. Petit trois, si tu es handicapé dans le sable, ils le sont tout autant que toi, alors ils ne risquent pas de bouger de leur position. Voila ce que j’ai repéré. Je te laisse la suite. Et évite de crever, on a une vengeance à préparer. » Ike sourit. Même si cela lui paraissait bizarre d’avoir eu des conseils par soi-même, l avait un plan. Le Butarien s’énerva devant ce signe ouvert de provocation. Ike ne tarda pas à attaquer. Le chef vola sur deux mètres avant de s’écraser suffocant dans le sable. La charge avait broyé sa cage thoracique, il mourut quelques secondes plus tard. L’épéiste enchaina avec un pas de côté en l’air puis une poussée biotique. Comme l’avait prédit son subconscient, les Turiens, maintenant en même nombre que les Butariens, firent feux sur ces derniers. L’Humain se fit descendre par un des deux Turiens. Le deuxième si vit bientôt criblé de balles par les Butariens mais réussi à en blesser un. Au même moment, Ike arriva dans leur bataille avec une charge biotique et un sabre dégainé. Les Butariens ne firent pas long feux. Ike vit le Turien s’enfuir avec le sac. Courir aurait été une perte de temps.
Allez mec, un petit « cross the map ». Ike prit deux secondes de concentration et exécuta une charge biotique dans le dos du Turien. Ce dernier s’écrasa au sol. Ike lui plaqua son pied dans le dos.
« -Ok mec, prend le sac je m’en fous mais laisse moi vivre pitié. » Implora le Turien.
Ike lui trancha la tête. Il exécuta un geste vif pour chasser le sang sur sa lame et rengaina.
« -Pas de pitié. »
L’épéiste reprit son sac et se dirigea vers le groupe qu’il venait de tuer. Il inspecta les corps en quête d’un objet utile pour sa survie. Rien d’intéressant jusqu’à ce qu’il arrive au chef Butarien. Ce dernier avait un pistolet qu’Ike ne connaissait pas. Il était rouge, massif et avait une tête de mort blanche sur le côté. L’Assassin tira une balle dans un corps. L’impact fut terrible. Ike en siffla de surprise. Par contre, il dû le recharger après le coup.
Je vois, c’est un « un tir, un mort ». Il refit un tour sur les corps pour retrouver des cartouches thermiques. Il tomba sans le vouloir sur une photo dans une poche de l’Humain. Il y avait une femme et une fille en plus de l’Humain mort.
« -Pas de place pour les remords, c’était eux ou toi. Tu ne dois pas hésiter sinon tu es mort. Sur cette planète c’est tuer ou être tué. » Dit froidement Ike Obscur.
« -Ouais, tu as raison. » Répondit Ike à haute voix.
L’épéiste reprit son trajet dans le désert. Il erra longuement sous la chaleur accablante. Il dû éviter d’autres bandits et tuer des bêtes mortelles. Il avait l’impression de tourner en rond quand soudain, fatigué, en sueur, au bord de l’évanouissement, il aperçu une sorte de grotte.
« -Est-ce un mirage ? Allez Ike. Ne perd pas ton courage, tu es un putain de tueur. Tu as connu pire. » S’encouragea-t-il.
Il arriva finalement à l’ombre de la grotte. Elle était réelle ! Il sentit l’humidité dans la grotte, signe qu’il y avait de l’eau. Il déambula dans la grotte à la recherche de ce bien tant voulu. Il tomba finalement à genoux devant une petite rivière souterraine. Ike se désaltéra et prit le temps de souffler. Une fois ses esprits retrouvés, il examina la grotte. Elle était assez grande, mais sans plus. L’air y était frais et il y avait de l’eau à proximité. Cette grotte avait tout pour plaire. Il avait trouvé son lieu de Damnation.
Sur Tuchanka…Grix avait décidé d’emmener sa fille, Micaiah, chez lui. Après son viol, elle avait voulu ne pas retourner de suite à l’Académie. Elle se sentait vulnérable, c’est pourquoi elle avait désiré rester avec son père. Micaiah était triste car elle n’avait aucune nouvelle d’Ike. Pour se changer les idées, elle prenait soin de ses fleurs. De jeunes enfants Krogans étaient passés devant chez Grix et étaient intrigués par les plantations, choses rares sur la planète. Micaiah, ayant remarqué cela, les fit entrer dans le jardin et leur expliqua comment en prendre soin.
Pendant ce temps, Grix fût convoqué d’urgence par Wrex. Même si la crainte n’était pas dans la nature des Krogans, il savait qu’être convoqué par Wrex n’était pas une bonne chose. Ce dernier l’attendait sur son siège de chef.
« -Wrex, qu’est-ce que tu veux ? » Demanda Grix sans cérémonie.
« -Ce que je veux… Je ne veux plus jamais te voir sur la planète : toi et ta « fille ». (il appuya le dernier mot) Je t’accorde ma confiance sur des sujets sensibles qui sont les relations humano-Kroganes et toi qu’est-ce que tu fais ? Tu vas buter un de leur type avec un Humain ! »
« -Comment tu es au courant ? »
« -Gros crétin, les caméras de sécurité, ce n’est pas pour les pitjaks ! » S’exclama Wrex.
« -Il avait violé ma fille ! »
« -Dommage pour elle, mais je ne peux rien y faire. Je vais devoir faire des pieds et des mains au conseil pour ne pas nous faire exclure, une nouvelle fois. En attendant je veux que tu te casses d’ici et que tu te fasses oublier, c’est clair ? A partir de maintenant, tu es Damné. »
Grix râla mais ne répliqua pas. Il tourna les talons et rentra chez lui. Il se demanda pourquoi Wrex ne l’avait pas tué mais il trouva la réponse facilement : malgré sa bêtise, il représentait encore un atout dans les cartes de Wrex. S’il arrivait à prouver qu’il ne faisait que se faire justice lui-même à propos d’une humaine, il pouvait encore garder le soutien humain.au conseil.
Le Krogan arriva chez lui et ne trouva personne dans le jardin. Il trouva Micaiah entourée de trois jeunes Krogans. Elle sanglotait. Grix pressa le pas et découvrit que son bras gauche était bleu-violet.
« -On n’a pas fait exprès, dit un petit Krogan, on ne savait pas qu’elle était aussi fragile. On ne faisait que s’amuser. »
« -Dégagez, articula Grix avant d’Hurler : DEGAGEZ !!! (il se tourna vers Micaiah et se radoucit) Ecoute, on doit quitter la planète rapidement. Je t’expliquerai plus tard. On n’a pas le temps d’aller à l’hôpital. Dès qu’on sort de l’espace Krogan on fonce chez les Galarien pour demander de l’aide d’accord ? »
La jeune fille hocha la tête et ils quittèrent à la hâte la planète. Pendant tout le trajet, Grix rassura sa fille. Il lui avait appliquée du medi-gel pour calmer la douleur. L’effet anesthésiant du gel rendit la douleur un tout petit peu plus surmontable.
La jeune biotique rentra donc à l’Académie avec un plâtre sur le bras. Elle dû expliquer à la Directrice ce qui s’était passé. Elle était très inquiète. Au vu de la situation, elle prit une décision : elle décida de revenir à l’ancien système. Plus personne ne sortirait de l’Académie. Elle fit une exception pour Steeve car son stage était important et elle espérait qu’Ike reprendrait contact avec lui et qu’elle puisse discuter avec l’élève venant de Cerberus. Grix avait disparu sur une planète contrôlé par l'Alliance. Il courbait l'échine car il voulait voir sa fille.
Quelques jours plus tard, un homme étrange arriva à l’Académie. Hendel lui avait interdit d’entrer dans l’Académie. Il lui avait autorisé à amarrer et à rester dans la baie d’amarrage. Il insistait auprès du chef de la sécurité pour qu’il puisse rencontrer Kahlee. L’homme, qui mâchait du chewing-gum et qui portait une casquette tenait dans ses mains une enveloppe. Hendel lui avait dit qu’il donnerait la lettre à la Directrice mais rien n’y faisait, il voulait la voir. Hendel craqua et demanda à Kahlee de la rejoindre à la baie d’amarrage.
« -Qu’est-ce qui se passe ? » Demanda-t-elle en entrant dans la pièce.
« -Ce type là me gonfle car il veut à tout prix vous parler. Je ne l’ai pas renvoyé car il dit que cela à un lien avec un étudiant de Cerberus. » S’énerva Hendel.
« -Je suis Kahlee Sanders, Directrice de l’Académie Grissom. Que puis-je faire pour vous ? » Demanda-t-elle d’un ton calme à l’homme.
« -Bonjour M’dame. J’ai une enveloppe pour vous. Si vous voulez bien poser votre doigt ici. (il lui présenta un PDA et elle y apposa son doigt) »
« -Vous savez ce qu’elle contient ? Une enveloppe, ce n’est pas courant. »
« - Je ne sais pas M’dame. Je suis juste un coursier. Si ce n’était pas vous qui posiez votre doigt sur le PDA, je ne recevais pas mon fric. Sur ce, bonne journée. »
« -Hey attendez ! Qu’est-ce qui me fait dire que ce n’est pas un piège, avec une bombe à l’intérieur ! » Apostropha Hendel au coursier en train de partir.
« -Ca ne l’est pas. » Dit calmement Kahlee qui avait ouvert l’enveloppe.
Hendel fut prit de court. Il allait râler contre elle car elle ne prenait pas assez de précaution. Elle en retira le contenu mais le rentra vite dans son enveloppe. Elle avait lu sur le premier papier un message en rouge sur toute une feuille A4 : « A lire seule SVP !! ». Elle aurait pu faire fit de ce message mais le SVP la convainquit. Kahlee alla donc s’enfermer dans son bureau. Elle retira une nouvelle fois les papiers de l’enveloppe. Il y avait le message, une lettre plié et des dossiers. Sur ces dossiers était écrit « confidentiel » et Kahlee reconnu le logo de Cerberus. Son cœur s’accéléra. Elle ne savait pas de quoi il s’agissait, ni du lien qu’il pouvait y avoir avec Ike. Elle déplia la lettre et la lit :
« Bonjour madame,
Je m’appelle Nolan Silver. Je suis un ex-capitaine de Cerberus. Si vous lisez cette lettre c’est que je suis mort. Je savais que cela allait tôt ou tard arrivé. Je ne vous envoi pas cette lettre pour me repentir de mes péchés, j'ai une faveur à vous demandez. Considérez cela comme le dernier souhait d'un condamné à mort.
Je voudrais que vous protégiez Ike. C'est un gentil garçon. Je le considère comme mon fils même s'il ne l'est pas. J'ai rencontré Ike il y dix ans de cela. Sous les ordres de l'Homme Trouble, nous avions ordre d'attaquer une base de Cerberus infidèle à l'Homme Trouble. Celle-ci faisait des tests biotiques sur un enfant: Ike. Je l'ai donc recueilli. Ma mission avait été de le former à être un assassin professionnel. Vous trouverez tout dans les dossiers ci-joint.
Sous les ordres de Miranda Lawson, il y quatre ans, nous avions décidé de quitter Cerberus. L'organisation, soit l'Homme Trouble, se détournait du but même de Cerberus: protéger l'Humanité. Je n'ai pas eu le courage, et cela a était une erreur, de dire à Ike que nous ne travaillons plus pour Cerberus. Mais il voyait l'Organisation comme sa sauveuse, alors je m'y suis résigné.
Récemment, nous avions, Miranda et moi-même, eut vent d'une personne ayant reprit les rênes de l'Organisation dans l'ombre. De ce que je sais, Cerberus n'existe plus mais cette nouvelle Organisation a de grands projets néfastes. J'ordonnais donc Ike de faire des meurtres pour couper des liens. Mais l'Organisation est très puissante, elle a des liens partout, on avait beau tuer des lieutenants, il y en avait toujours autant.
Voilà pourquoi je vous demande ceci: avec ma mort, Ike va sûrement se faire manipuler par cette Organisation, et je ne le veux pas. C'est pourquoi je vous demande de le protéger. Il peut être un peu bizarre parfois mais il a bon fond. Je vous l’ai envoyé car j’ai confiance en vous, j’ai su que vous aviez aidé un autre homme de Cerberus par le passé. Je voulais qu’il se fasse des mais à l’Académie, qu’il ait des amis, quelqu’un sur qui compter.
S’il vous plait, ne l’abandonnez pas.
Veuillez recevoir, Madame, mes salutations distinguées.Nolan Silver. »
Kahlee pleurait à chaudes larmes. Si seulement elle avait su. Elle consulta les dossiers. Ceux-ci contenaient des résultats de tests, des profils psychologiques d’Ike, des rapports et plein d’informations sur les activités d’Ike et de Nolan. Un dossier, plus personnel, contenait les rapports de Nolan sur l’évolution d’Ike à son contact. Ceci lui arracha un sourire au travers de ses larmes. Elle apprit que la passion pour Toulouse venait de Nolan, tout comme celle des jeux vidéo. Elle passa la soirée à lire consciencieusement les dossiers.
Si seulement je l’avais su… se maudit-t-elle.