Je sais ce que c'est cette "planque" mais c'est le noms exacte qu'y m’échappe ^^
bon et bien je vais aller vers les premiers chapitre
PS: je trouve pas du tout le noms de leurs "garçonnière" et ce même avec les indices x)
Suuuuupppeeeerrr.... M_ _ _
Mais bon on va quand même te donner un point de conciliation, par contre tu as une faute à la 11ième question: Shepard est une femme, sinon le reste est juste.Chapitre 45!SpoilerChapitre 45 :
Cela faisait quelques semaines qu’Ike avait sauvé la jeune fille. Il ne lui avait presque jamais parlé, sauf pour l’avertir de dangers. Ce jour-là, Ike décida d’aller en « ville » avec Lin. Il y était déjà retourné pour aller chercher des affaires pour Lin. Cette fois-ci c’était pour aller chercher de la nourriture. Ike ne manquait pas de viande, mais il voyait bien que la fille avait du mal à en manger. Et il ne voulait pas qu’elle meure : il s’était embêté à la sauver des bandits. Lin pouvait à nouveau marcher. Les soins qu’avait pratiqués Ike étaient efficaces.
Ike attendait Lin, adossé contre l’entrée de la grotte. Elle finissait de s’habiller. La jeune fille lui rappela de plus en plus Micaiah. Elle était douce, courageuse et fragile. Elle lui avait dit son prénom, mais il avait refusé de dire le sien. Alors Lin l’avait surnommé son « ténébreux mystérieux ». Ceci lui avait décroché un sourire, camouflé par son foulard.
« -Tu comptes faire quoi ? » Demanda Ike Obscur soudainement.
« -Je ne sais pas. Peut-être que quelqu’un viendra la chercher. Ils sont peut-être en ville. » Répondit Ike dans sa tête.
C’était partit pour une nouvelle discussion silencieuse entre lui et lui. Il avait souvent parlé comme ça. Parfois, sachant qu’il était seul dans le désert, il parlait à haute voix.
« -Non, je veux dire pour toi. Pour elle je m’en moque. Au pire tu la protégeras. Mais je parle pour toi. Tu fais de plus en plus de cauchemars. Et depuis qu’elle est arrivée, tu restes bloqué dans tes souvenirs. »
« - Je ne sais pas. Je te rappelle que mon avenir est un petit peu bloqué par un c*nnard qui veut la peau de mes potes. »
« -Es-tu sûr que c’est la seule raison ? » Demanda son subconscient.
Ike voulut rétorquer quelque chose mais Lin apparu à l’entrée. Elle le fixa comme si elle l’avait prit en flagrant délit. Ike lui décrocha un regard noir et commença à marcher.
« -On a combien de temps de marche ? »
« -4 heures. »
Lin ne répondit pas et suivit la cadence de son sauveur. La fille se demanda comment il ne pouvait pas se perdre dans cette étendue infinie de sable. Cela déstabilisa la jeune fille. D’un côté c’était très beau, mais d’un autre côté c’était l’inconnu, le danger. Elle pensa aussi qu’elle était loin de chez elle. Ses proches lui manquaient. Et niveau discussion, on ne pouvait pas dire que son ténébreux mystérieux était bavard.
Ils arrivèrent dans la ville. Personne ne faisait attention à eux. La jeune fille resta proche d’Ike. Elle regardait de tous les côtés. Il y avait tellement d’espèces qu’elle voyait réellement pour la première fois. Elle fut intriguée par une espèce ressemblant à des insectes. Ike lui apprit que c’étaient des Rachnis.
« -Reste là. » Ordonna Ike.
« -Reste tranquille, soit discrète, bouge pas. Je connais la chanson. Tu sais tu peux faire des phrases aussi. Il suffit de prendre un sujet un verbe, un joli adjectif et un compliment. » Rétorqua la fille qui avait marre de la froideur d’Ike.
« -Je sais très bien faire des phrases. C’est inutile pour le moment. »
Ike coupa court à la discussion et s’éloigna. Elle a du répondant en plus… Pensa Ike. Il alla chez un marchand négocier de sa nourriture contre une autre. L’épéiste avait vite compris comment marchait le système d’argent de la planète. En premier, ce qui avait le plus de valeur, c’est la nourriture. Ensuite venait les crédits, mais ici, il n’y a ni taxe ni concurrence, les prix étaient assez élevés. Enfin il y avait les bibelots, tel que la ferraille ou des objets utiles. Bien sur, il était tout à fait possible de trouver un accord. Parfois certains commerçants avaient besoin de choses précises. Et ils étaient prêts à donner le meilleur de leurs produits pour cela.
Lin attendit donc là où Ike lui avait indiqué. Elle n’aimait pas sa façon de parler, mais elle savait qu’il avait raison. Il ne l’avait jamais mise en danger depuis qu’ils se connaissaient. La jeune fille entendit une voix sur sa droite. Elle tendit l’oreille et essayer de trouver la provenance du bruit. Cela se situait dans une tente. Elle s’y approcha doucement.
« -Aide-moi… Je souffre… Je souffre ! »
« -Que dites-vous ? Je n’entends pas bien. » Répondit Lin.
« -Approche… (La voix toussa) Viens… viens mon enfant… (Lin s’avança sous l’ouverture de la tente.) VIENS ! »
Une créature immonde s’avança subitement vers Lin. Elle eut un cri d’horreur avant de reculer. Le monstre essaya de l’attraper mais elle n’avançait pas très vite… et pas très droit. Lin regarda attentivement la créature. Elle semblait distinguer une Asari, mais tout son côté gauche semblait avoir muté en une chose incompressible. L’Asari mutante se rapprocha dangereusement de la jeune fille. Ike choisi se moment pour faire son retour et s’interposa entre les deux femelles.
« -De la chair fraîche ! De la chair ! » Délira la créature.
« -Mami, calme-toi ! » Ordonna une Asari.
La créature retourna dans sa tente, toujours en balbutiant des choses incompressibles.
« -Je suis désolé. » S’excusa l’Asari.
Ike inclina la tête et réajusta son foulard. Il prit Lin par le bras et ils quittèrent la ville. Une fois éloignés de la ville, Lin demanda :
« -Qu’est-ce que c’était ? »
« -C’était une Asari qui a été Moissonnée. Seulement, elle devait sûrement être en cours de mutation lorsque la guerre se termina. Comme il est impossible de faire marche arrière sur les mutations, elle est restée comme ça. Son stade est trop avancé pour faire quoique ce soit. Les dégâts sont réversibles si on prend l’endoctrinement au début et que c’est un Moissonneur qui décide d’arrêter l’endoctrinement. » Expliqua Ike.
Lin comprenait que la moitié de ce qu’il disait. Elle connaissait évidemment les Moissonneurs, sa colonie avait été évacuée pendant la guerre. Par contre elle ne savait pas vraiment ce qu’était l’endoctrinement.
« -Comment sais-tu tout cela ? » Demanda-t-elle.
« -Je connaissais quelqu’un qui avait eu ce problème. »
« -Et ce quelqu’un se trouve sur cette planète ? »
En réponse à cela Ike lui jeta un regard noir. Suite à cela, il ne parla pas de tout le voyage. Lin avait posé une question trop personnelle, ou plutôt qui faisait mal. Ils rentrèrent dans la grotte et Lin pu manger quelque chose de plus comestible que les autres fois.
Cette nuit-là, Ike fit un nouveau cauchemar. Il se retrouva sur un sol noir. L’épéiste se releva. Il était habillé mais sans arme. Le paysage était triste et sombre. Le jeune homme distingua des montagnes découpé dans un ciel très sombre. Un léger crépuscule orange-rouge faisait office de lumière. Ike marcha vers les montagnes, qui lui semblaient lointaine. Soudain, deux yeux rouges apparurent dans la pénombre devant Ike. C’était son soi Obscur.
« -Qu’est-ce que tu veux ? » Demanda Ike.
« -Tu sais où on est ? »
« -Pas du tout. »
« -On est chez toi ! (Ike leva un sourcil de surprise) Oui, ici c’est chez toi. C’est la représentation de ta santé mentale. Tu te souviens la dernière fois, il y avait une plaine plutôt jolie. Mais ce n’était pas tout, il y avait un paysage de mort qui grattait petit à petit du terrain. Et devine ce que c’est devenu ! C’est tout ça ! (il écarta les bras et montra tout le paysage autour) Il y avait des fleurs au sol, il n’y a plus rien. Mais le pire, le pire ! C’est qu’il n’y a plus de lumière ! »
« -Ce n’est pas de là que tu viens ? »
« -Ce n’est pas parce que je suis née dans l’obscurité que j’aime l’obscurité ! Je n’aime pas ce monde. Moi j’aime la lumière les fleurs, j’aimais bien toutes les plantations que tu avais faites. Mais à force de rester bloquer dans le passé, tu les as écrasées ! Je veux que ça change ! Avant c’était toi qui éclairait la place, mais regardes toi ! Tu ne brilles même plus. Tu es presque aussi sombre que moi. »
« -Qu’est-ce que je peux y faire ? »
« -Mais il comprend pas en plus ! Je t’ai dit que c’était ta santé mentale. Tu ne vois pas ?! Tu es rempli de haine et d’horreur ! Tu ne veux pas changer un peu ? Tu serrais tout seul je pourrais comprendre, mais tu as quelqu’un avec toi ! Elle n’attend que ça, que tu lui parles. Que tu t’ouvres un peu. »
« -Je n’ai pas envie de lui parler. Je te rappelle que tous ceux qui me connaissent sont dans la merde à cause de moi. »
« -Ce n’est pas de ta faute, on t’a piégé. (Ike Obscur se rapprocha de son homologue, quelques centimètres séparaient les deux têtes) Si tu fais un effort, peut-être que quelqu’un là haut te fera un signe. »
« -Ne mêle pas Dieu à la discussion. Et depuis quand tu me parles de lui ? Un geste ? Tu parles ! Il était où pendant 13 ans quand je me faisais charcuter ? Hein ?! »
« -D’accord, tu as raison sur ce point. Mais parles à la fille ! Montre-moi que tu peux changer. Elle pourra peut-être t’aider. Ton futur est entre tes mains. Et quoique tu penses de moi, je serais toujours là pour te protéger. Je suis là pour ça. Si tu veux reprendre ta vie en main, monte en haut de la montagne. »
Sur ces mots, Ike Obscur disparu, laissant l’autre seul. Ike commença à marcher. Le seul bruit qu'il entendait était ses bruits de pas. Même le vent restait silencieux. L'épéiste commença son ascension. Son cauchemar ne faisait que commençer. Sur le flanc de la montagne se trouvait de petites cavités. A l'intérieur de celle-ci, il y avait des sortes de vidéos. Ike approcha de l'une d'elles.
Il y voyait Kahlee. Elle avait l'air de s'inquiéter. Elle déprimait à son bureau. La Directrice pleurait, pleurait abondamment. Puis, elle se leva de son bureau et ouvrit un tiroir. La femme y prit une boite de médicament et l'avala toute entière.
"-Non, ne faites pas ça!" Cria Ike.
Mais la femme n'entendit rien et se coucha. Une coupure dans la vidéo la fit avancer dans le temps. Son cadavre fut découvert trop tard par Jack et Lazer. La vidéo se dissipa. Ike respirait à grande peine. Il vit une autre ouverture plus haut dans la montagne. Il s'y précipita et vit Steeve. Ce dernier était en plein combat. Il criait pour obtenir des renforts. Il était submergé par des ennemis.
"-Steeve derrière toi!" Cria une nouvelle fois Ike.
Une nouvelle fois cela eu aucun effet. Steeve se reçu une balle et mourut sur le champ de Bataille. L'épéiste continua son ascension le cœur lourd. Ce fut autour de Lazer, Katherine et Patrick de trouver la mort dans des circonstances obscures. Puis Ike s'arrêta sur une vidéo montrant Zéphyr. Il le vit se tirer une balle dans la tête. Ce fut ensuite autour de Micaiah de se pendre chez elle et Grix de se tuer devant la mort de sa fille.
"-Pourquoi? Pourquoi?! Pourquoi je vois des morts partout?!" Pleura Ike de panique.
« -Ceci est le résultat des pires scénarios si tu ne revenais pas, si tu ne changez rien, Fit Ike Obscur, soudain à côté de lui. Ceci est fait avec tes propres souvenirs. Tu vois cette pièce dans ma main? (Il la lança) Elle tombe toujours sur pile. Mais il suffit que je change un peu la force de mon doigt, et elle tombera sur face. C’est fascinant non ? Un si petit changement peut en amener d’autres. Ce n’est pas ce que tout le monde appelle « l’effet papillon » ? »
« -Si… (Ike prit une grande respiration) si je lui parle, tout cela… n’arrivera pas ? »
Ike Obscur ne répondit pas. Il lança sa pièce pour la énième fois. Il regarda le dessus visible. Il en souri. Il la montra à son homologue.
« -Face. » Dit-il avant de disparaître.
Ike se réveilla. Il était en sueur et haletait. Ses mains tremblaient. Son cœur battait la chamade. Il regarda en direction de Lin. Elle dormait. Elle semblait paisible. Ike se leva et marcha jusqu’à elle. Il réajusta la couverture et s’assis à côté d’elle. L’épéiste attendit là jusqu’à son réveil. La jeune fille fut surprise de le voir si proche d’elle, lui qui fut si distant. Elle se releva et passa en position assise, son dos contre la paroi. Elle remarqua que son ténébreux mystérieux ne portait rien sur sa tête : ni cagoule, ni foulard. Ce dernier prit la parole :
« -Je vais te raconter une histoire, l’histoire d’un petit garçon… »
Pendant ce temps…
« -Monsieur ! Monsieur ! » Appela en courant, presque en panique, un scientifique.
« -Qu’y a-t-il ? » Demanda l’homme en question.
« -Voici les résultats des tests psychologiques de nos revenants. »
« -Voyons cela. (L’homme lu le PDA) Hum… Très intéressant. Tout le monde semble être d’accord avec les données que nous leurs avons implantées. Seule une personne s’est posé des questions. (Il soupira puis parla avec style) Amiral… Vous êtes un cas… Exceptionnel ! Vous êtes… la pièce maîtresse de mon jeu. Vous êtes la continuité du Projet Lazare. Vous l’avez même perfectionné. (Il regarda à travers une baie vitré d’où il pouvait voir l’intéressé, plus bas) Les autres ne sont que des pâles copies. Ils ont de suite prit nos mots pour vérité. C’est un signe de faiblesse. (il s’adressa au scientifique) Répondez à toutes ses questions, mais ne le torturez pas psychologiquement, je veux qu’il travaille de son plein gré. Ou que ce soit moi qui décide. »
« -Bien Monsieur Stramis. Il sera fait selon vos conditions. »
Le scientifique s’en alla et Stramis continua de regarder par le baie vitrée. De là, il pouvait voir une grande salle plus bas dans laquelle se trouvaient cinq personnes. Trois humains, un Krogan et une Asari. Ils ne se parlaient pas. Un des Humains faisait de la musculation, tandis qu’un autre faisait du tir. Le troisième, l’Amiral, était assis sur un banc et réfléchissait. Le Krogan s’entraînait à tirer tout en frappant sur des cibles. L’Asari, quand à elle, méditait. Puis, sans que l’on ne sache pourquoi, elle se leva et se dirigea vers l’Amiral.
« -Dites, on se connaît ? »
« -Je ne crois pas Madame. »
« -Ah bon, j’aurais juré vous connaître. »
« -Désolé, je ne sais même pas qui je suis. » S’excusa l’Amiral.
L’Asari s’éloigna. Elle était comme lui, comme tous les autres : ils étaient constitués de membres organiques et de membres synthétiques. Le plus synthétiques semblait être le Krogan. Seule une partie de son visage et son bras droit étaient organiques. Le reste était synthétique, mais collait parfaitement à la physiologie des Krogans. L’Amiral regarda son bras gauche. Il était totalement synthétiques comme apparemment certains de ses organes. Il les sentait fonctionner dans son corps. Il devait aussi faire avec un œil gauche totalement synthétique. Toute la partie supérieure gauche de sa tête, allant de l’œil à l’arrière de la tête, était robotisé. Mais cela fonctionnait très bien et répondait parfaitement à ses mouvements. Une phrase lui tournait sans cesse dans la tête, une phrase qu’on lui avait souvent répétée depuis son réveil :
« -Vous êtes l’Amiral David Anderson. Vous avez amené la paix dans la Galaxie, mais cette paix est sur le point de succomber au chaos. »
L’Amiral se prit la tête à deux mains. Puis il se leva et demanda de parler à la personne la plus gradée dans le bâtiment. Il se retrouva dans le Bureau de Stramis. Ce dernier attendit que l’Amiral prenne la parole.
« -Qui suis-je ? Comment suis-je arrivé là ? Comment suis-je encore vivant ? Je… Je… J’ai des souvenirs, des flashes. » Paniqua le militaire.
« -Calmez-vous Amiral. Je vais vous donnez toutes les réponses que vous voulez. Lors de la guerre contre les Moissonneurs, vous êtes mort. Mais, on vous a retrouvé. On savait que vous faisiez partit du rush final contre les Moissonneurs. Nous savions que vous aviez réussi à pénétrer dans la Citadelle. Et vous êtes mort quelques instants plus tard. Par chance, le rayon crée par la Citadelle vous en a expulsé sans trop de dommages. Vous étiez un peu brûlé et vidé de sang, mais concrètement, votre cerveau et votre corps étaient en bon état. Nous vous avons ramené à la vie comme Cerberus savait le faire. (il prit un air sérieux) J’ai besoin de vous Amiral. Nous sommes au bord d’une guerre galactique. Et sans vous, nous sommes perdus. »
« -Il y a d’autres hommes compétents. Je devais être mort. Laissez-moi tranquille. »
Soudain, l’Amiral sentit une puissante douleur dans sa tête. L’optique de son œil synthétique devint rouge. Stramis affichait un sourire victorieux. Il prit la parole calmement :
« -Ce que vous ne comprenez pas Amiral. C’est que vous n’avez pas le choix. Que vous le vouliez ou non, vous êtes un de mes pions. Alors… Marché Conclu ? »
L’Amiral leva les yeux vers son interlocuteur. Il semblait ne plus sentir la douleur dans sa tête. Mais il était devenu quelqu’un d’autre.
« -Oui Monsieur. » Répondit l’Amiral.