Bonjour à vous!! Cela fait très longtemps que j'ai cette fiction sous les bras mais que je n'arrivais pas à la finir. J'attends avec impatience d'en discuter avec vous. (Parce que je pense que ceci fera débat). Elle est très courte mais c'est le but. Allez trêve de bavardages, voici la fic:
SpoilerLa Moisson a été stoppée. Et pourtant, nous sommes toujours vivants. Nous sommes même plus vivants que jamais. Je peux… penser. Quelle étrange sensation. Je suis moi-même. Personne ne me guide. Personne ne m’oblige à faire quoique ce soit. Je suis libre. C'est une sensation que j'avais oublié.
Le Moissonneur sentait les changements dans son corps et son esprit. Ce n’était plus un pantin au service du Catalyseur. C’était un être avec une toute nouvelle fonction. Comme tous ses anciens camarades, il quitta la Terre.
Les Machines n’avaient pas perdu leurs facultés de communication. Elles se mirent d’accord sur la marche à suivre. Elles devaient réparer les relais. Le Catalyseur, ou plutôt le commandant Shepard, avait envoyé un rayon vert d’une telle puissance qu’il en avait détruit les relais et une partie de la Citadelle. Cela avait été un phénomène d'une puissance extraordinaire. Ce rayon avait fait des organiques des êtres semi synthétiques et des synthétiques des êtres capables de penser au lieu de répondre à des algorithmes complexes. Les Moissonneurs pensèrent qu’ils devaient réparer également la Citadelle. Ils en avaient fait leur devoir, leur but. Ils avaient vu qu’elle avait servit à faire coexister les différentes races. Au départ, elle leur servait à arriver plus vite pour la Moisson. N'étant plus utile pour cela, les Moissonneurs décidèrent de la laisser pour la fonction que les organiques lui avaient donné.
Les Moissonneurs se situant sur toutes les planètes de la galaxie se mirent au travail. Ils avaient un nouveau but. Et pour une fois, ils ne devaient pas détruire, mais réparer quelque chose. Ils utilisèrent leurs grandes pinces pour rassembler les grands morceaux des relais. Grâce à leur laser -et à d’autres fonctionnalités- ils soudèrent et relièrent ce qui avait été détruit et éparpillé dans le souffle vert. La reconstruction n’était pas très compliquée. En même temps, c’était ces mêmes personnes qui les avaient construits au départ.
Les organiques et les synthétiques furent dans un premier temps surpris. Beaucoup de questions s’élevaient dans toute la galaxie : Pourquoi étaient-ils toujours vivant ? Pourquoi ces monstres les aidaient ? Pourquoi reconstruisaient-ils les relais ?
Après quelques jours de travail, les organiques et les synthétiques ne se préoccupaient plus des Machines. Elles avaient quitté les planètes, c’était l’essentiel. Mais les Grandes Machines remarquèrent que les êtres anciennement organiques avaient besoin d'aide pour façonner à nouveau leur monde. Elles décidèrent alors d'envoyer les Zombis et les Cannibales pour leur prêter mains fortes. Ils ne demandaient rien en retour, juste un besoin de rédemption. Certaines machines redescendirent sur les planètes pour servir d'usine. En effet, la matière première était présente en nombre sur les planète, mais elle était soit en morceau soit inutilisable. Les Moissonneurs réparèrent les relais. Ils firent ça à leur rythme. Ce qui signifiait à l’échelle organique à très grande vitesse. Pour être sur qu’ils ne faisaient rien de mal, les gouvernements des différentes planètes envoyèrent des vaisseaux vérifier ce que faisaient les Moissonneurs. Ces derniers n’émirent aucunes réactions en vu de l’arrivée des navettes à proximité. Ils continuaient leur travail, tel de grands automates. A part le bruit des Machines qui travaillaient, le silence du vide régnait. Les gens sur les vaisseaux pensaient qu’ils allaient entendre des « cris de Moissonneurs », mais rien. Ils étaient tranquilles, œuvrant à la tâche. Les vaisseaux revinrent alors sur leurs planètes et firent leurs rapports : « Aucun danger perceptible. »
Les réparations avançaient à grand pas. Ils avaient presque finit de reconstruire les relais. En à peine trois mois, les Moissonneurs avaient reconstruits le relais Hélios. Ils prient des nouvelles des autres Moissonneurs. Ils avaient eux aussi fini de reconstruire leur relais.
La vie pourra reprendre. Nous pourrons les laisser reprendre leur existence. Comment leur dire à quel point je suis désolé. Nous avons causé tellement de mal. C’est donc cela les émotions. Ressentir quelque chose pour quelqu’un. Je vois. Le chaos m’a déjà atteint. C’est… bizarre. La complexité du chaos est égale à la simplicité de l’ordre. Je m'en souviens maintenant. Mes émotions d'ancien être organique ont été éliminées, mais je me rappelle cette sensation. C’est trop dur à définir, mais c’est ce qui rend ces gens vivants. Car sans chaos, nous n’étions que des pantins. L’ordre seul est une sorte d’utopie.
Les Moissonneurs virent un nombre incalculable de vaisseaux quitter la Terre. Tous ceux qui n'étaient pas humains, ou qui n'habitaient pas sur Terre, rejoignirent le relais. Certains vaisseaux firent la régulation pour éviter au relais d'être surchargé. Une fois tous les vaisseaux partit, certains arrivèrent.
D’après les données Terriennes que j’ai relevées, ceci est semblable à ce qu’ils appellent « la chute du mur de Berlin ». Je devrais faire mes propres analyses de leurs émotions. Première tentatives de ma définition de la joie : retrouver quelqu’un que l’on n’a pas vu. Oui, ça me semble bien. Je devrais faire d’autres analyses. Mais plus tard.
Les Moissonneurs continuèrent leurs réparations en déménageant la Citadelle. Ils la firent aller à son ancienne place. Les grandes machines utilisèrent leur lenteur habituelle pour réparer l’immense station en forme d’étoile. Ils prirent soin de tout remettre en place. Par contre, ils laissèrent les bâtiments tels que les gratte-ciels aux soins des bipèdes. Ils étaient facile à détruire, mais pas à reconstruire. Ces bâtiments, bien que grands, étaient trop « précis » pour les grandes machines et leurs pinces. Et puis, les bipèdes construiront les bâtiments selon leurs envies. Mais les Veilleurs -les véritables habitant de la Citadelle- commençaient déjà les réparations.
Tout est en train de redevenir comme avant, quand nous n'étions pas là. Je serrais curieux de voir les mondes que nous devions détruire. Nous avions eu des échantillons avec les données de nos anciens esclaves: les Récolteurs. Mais je ne les avais jamais vu en vrai. Si, nous avions analysé certains cerveaux, dont un certain... Tiens ma base de donnée a été légèrement corrompu. Je ne me rappelle plus le nom.
Les Moissonneurs récupérèrent leurs ouvriers qu'ils avaient laissés sur les différentes planètes. Les Machines sentaient toujours de la crainte dans le regard des gens lorsqu'elles atterrissaient. Elles avaient estimé que les gens n'avaient plus besoin de leur aide pour reconstruire leurs mondes, elles avaient fait le plus gros du travail.
L'Augure -le premier Moissonneur créé-, qui se présenta comme le chef des Moissonneurs, décida qu'ils devaient aller à un endroit où personne ne les retrouverait. Ils optèrent tous pour l'Abîme: là où ils étaient la plupart du temps. Là où personne n'était encore jamais venu.
Pourquoi? Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre dans le même monde que les autres? Non. Je ne veux pas. Je veux découvrir le monde par moi-même. Je n'ai pas envie de retourner moisir dans un coin. On nous a donné cette chance. Je ne veux pas la gâcher. Serrait-ce une autre émotion que je ressens en moi ? C'est ce que tout les êtres organiques appellent de la colère. Je vois. Première définition de la colère : faire quelque chose qui nous contrarie.
Le Moissonneur qui n'arrêtait pas de penser ne suivit pas ses paires. Personnes ne l'en empêcha. Il était libre. Ils étaient libres. Mais personne n'osait se détacher du groupe. Certains Moissonneurs avaient été construits de toutes pièces, ne laissant aucunes erreurs de fabrication possible. D'autres -comme le Moissonneur pensif- avaient été construit à partir d'une ancienne race, une race primaire : les Léviathans. Beaucoup, tel que l'Augure, avaient reçu une attention particulière pour leur fabrication. Mais le Moissonneur pensif avait réussi à avoir un défaut de fabrication. Quelque part dans cet être, dans cette immense pièce de métal, se cachait une toute petite partie organique. Ses créateurs ne l'avaient pas vu. Cela lui avait permis d'avoir parfois des réminiscences de chaos en lui.
Le Moissonneur vogua alors à travers toute la galaxie. Il provoquait la peur chez les bipèdes lorsque ces derniers voyaient un Moissonneur arriver depuis les relais. Ce dernier voulut commencer son voyage par découvrir le monde des Turiens. Il découvrit des cratères immenses remplis de lave.
Palaven… Nous l'avons tellement endommagé. Les dégâts que nous avons fait sont irréversibles. Et pourtant, tous les Turiens s’efforcent de donner un second souffle à leur planète. Pourquoi ? D'après mes données, ils qualifient leur planète de « Monde Éden ». C'est un « chez soi ». Ais-je un « chez moi » ? Non, mis à part l'Abîme. Et encore. Comme puis-je définir un « chez moi » ?
Le Moissonneur se mit alors en orbite autour de la planète. Il se fit le plus discret possible. La Grande Machine évita de se placer sur les trajets des navettes, pour ne pas effrayer les gens. Elle utilisa ses talents de piratage pour infiltrer certains systèmes Turiens. Elle fit bien attention de ne rien corrompre et de ne pas laisser sa signature dans le circuit. Le Moissonneur avait en majorité piraté des caméras de sécurité et autres outils permettant d'avoir une image. L'ancien monstre fut alors stupéfait par son observation.
Les gens considèrent un chez soi là où ils s'y sentent bien, où ils ont des souvenirs. En plus ils y sont heureux… Deuxième définition de la joie : être dans un endroit familier. Familier, voilà un mot qui n'a pas beaucoup de sens pour moi. Est-ce que je peux considérer que les autres Moissonneurs sont de ma famille ? Nous nous ressemblons. Mais deux Turiens qui se ressemblent ne sont pas pour autant de la même famille. Je dois y réfléchir.
Le Moissonneur quitta l'orbite de Palaven et se dirigea vers un nouveau monde. Il voulait voir se que devenaient les Geths. Les Geths étaient eux aussi des êtres entièrement synthétiques. Ils avaient été créés par les Quariens dans le but de servir ces derniers. Mais une guerre éclata entre les deux races. Les Moissonneurs en avaient profité pour corrompre les Geths et se servir d'eux pour la Moisson.
La Grande Machine arriva alors devant la planète Rannoch. Il utilisa le même subterfuge que sur Palaven pour observer la vie sur la planète. Les Geths et les Quariens étaient réconciliés. Tout le monde marchait dans la même direction. Aucune des deux races n'essayait de prendre le dessus sur l'autre. Les Quariens bâtissaient des maisons sommaires. Étant habitués à être nomades, les Quariens ne s'attachaient pas à un endroit précis.
Les Quariens n'ont pas un « chez soi » précis. Pourtant ils semblent être heureux. Peut-être le sont-ils parce qu'ils sont en famille ? Sûrement. Troisième définition de la joie : être avec quelqu'un de sa famille. Cela veut donc dire que si je suis tout seul je ne suis pas heureux ? Est-ce que les autres Moissonneurs sont heureux en étant tous ensemble ? Non. Ma définition de la joie est donc erronée. Pourquoi ? Parce qu'ils ne font rien. Que se soit sur Palaven ou sur Rannoch, les gens font quelques choses de leur vie. C'est peut être pour cela que je ne suis pas triste. Définition de la tristesse : ne rien faire de sa vie.
La Grande Machine fut contactée par les Geths. Ces derniers se demandaient ce qu'un Moissonneur faisait en orbite autour de Rannoch. Tout d'abord, l'Ancienne Machine fut surpris d'avoir été contacté. Mais il comprit dans la foulé de son étonnement que les Geths étaient des Machines. Elles avaient ressentit l'infiltration du Moissonneur dans leurs systèmes. Il leur expliqua alors qu'il explorait la galaxie pour découvrir les mondes dans lesquels évoluaient les différentes races. Les Geths lui souhaitèrent alors un « bon voyage ». Ils demandèrent ensuite à l'Ancienne Machine de s'éloigner de Rannoch. Il n'y avait rien de méchant dans la requête, mais les Geths avaient peur que les Quariens découvrent une signature Moissonneur externe dans leurs systèmes. Un grand nombre de Quariens n'était pas encore prêt à cohabiter avec leurs anciens pires ennemis. Le Moissonneur partit alors en quête d'une nouvelle observation. Il se dirigea vers Tuchanka : le monde des Krogans.
Le génophage a été guérit pendant la guerre. Ce fléau de plus d'un millénaire a été résolu pour rallier les Krogans aux forces galactique. Cet exploit a été réalisé par Shepard. Tout comme la fin de la guerre des Geths contre les Quariens. Cet homme a réalisé de grandes choses. Il n'a pas hésité à se sacrifier pour le bien de la galaxie. Était-il heureux ou triste à ce moment là ? Bonne question.
Le Moissonneur arriva vers le monde des Krogans. Ces derniers avaient commencé des projets de construction dès leur arrivée sur leur planète. Il y avait aussi de nombreux projets de reproduction. La fertilité étant revenue sur Tuchanka, tout le monde voulait en profiter. La Grande Machine ressentit un grand bonheur et une grand fierté se dégager des habitants de la planète.
Soudain, le Moissonneur sentit une menace au loin. Elle se situait à plusieurs années lumière, mais sa puissance était telle qu'elle ne pouvait pas passer inaperçue. La Grande Machine pris le relais cosmodésique du secteur et se dirigea vers la menace. Elle sentit de la colère monter en elle, car plus elle avançait, plus elle reconnaissait la menace. C'était ce qu'elle était avant de devenir un Moissonneur : les Léviathans.
Certains membres de leur espèce ont donc échappé à leur extinction. Pourquoi montrent-ils des signes d'hostilité ? Cela me reviens maintenant : nous avons été transformés en machine à cause de notre arrogance et notre mépris envers les autres espèces. Je me dois de les stopper. Ils ne doivent pas faire de mal à cette galaxie encore fragile. Peut-être est-ce parce qu'elle est fragilisée qu'ils passent à l'action ?
Le Moissonneur arriva dans le système où se situait la menace. Il avait demandé à ses paires si ils avaient également sentit la menace. L'Augure lui avait répondu qu'ils étaient déjà en route et qu'il devait les retenir jusqu'à leur arrivée. La Grande Machine pensive se posa non loin d'un Moissonneur détruit, en plein océan. Trois êtres de la même forme que le Moissonneur sortirent de l'eau. Pour la première fois de sa longue « vie », le Moissonneur ressentit la peur et recula.
C'est donc cela ce que ressentait les organiques que nous allions Moissonner : la peur. Ce n'est pas le moment d'avoir peur. Et pourtant. Je ne peux pas faire grand-chose tout seul. Le Moissonneur à côté de moi en a fait les frais. Mais je ne dois pas reculer, les renforts sont en route.
Un des Léviathans communiqua par la télépathie avec le Moissonneur pensif :
« -Que fais-tu là, imperfection ? »
« -Je suis venu car vous représentez une menace pour la galaxie. »
« -Une menace ? Venant de la part d'une machine qui voulait détruire toute vie évoluée dans la galaxie c'est assez ironique. »
« -Je sais que je ne suis pas un bienfaiteur, mais j'ai vu ce que ces êtres sont capables de faire. Et je ne peux pas vous laisser faire. »
« -Ah bon ? Et comment comptes-tu t'y prendre ? Nous sommes plus puissant et plus nombreux que toi. »
« -Je sais. Mais si je dois mourir pour sauver la galaxie soit. Je ne vous demande pas de me comprendre, mais vous ne pouvez pas mettre la galaxie à feu et à sang. »
« -Nous voulons récupérer ce qui nous est dû. Nous sommes des êtres supérieurs. Et les êtres supérieurs se doivent de régner sur les faibles. »
« -Vous n'y arriverez pas. Ces faibles, comme vous dîtes, ont la force de se rassembler et de vous surpasser. »
« -Mais qui a dit que nous avons besoin d'un assaut frontal. Nous avons bien tenu pendant une longue période à maintenir des humains sous notre contrôle. Et vous ne l'aviez même pas vu. Nous nous immiscerons dans les cerveaux des gens et nous les contrôlerons. Mais je ne t'apprends rien, imperfection, car c'est ce que vous utilisez pour contrôler votre chair à canon. »
« -C'était le cas hélas. Mais je ne veux plus faire ça. »
« -Tu n'en n'auras plus l'opportunité, car tu vas disparaître aujourd'hui, imperfection. »
Les trois Léviathans se concentrèrent. Le Moissonneur sentit une force écrasante sur son corps. Il ne pouvait pas lutter. Il essaya d'activer son laser, mais rien ne fonctionnait. « Nous allons te détruire à petit feu » avait-il entendu dans son esprit. Le Moissonneur sentit sa carcasse se plier à certains endroits. Il n'était plus maître de son enveloppe mécanique. Le Moissonneur arrêta de lutter pour son existence.
C'est donc là que s'arrête ma nouvelle vie. J'ai pu voir ce qu'allait devenir la galaxie. J'en suis… joyeux. Définition de la joie : ne pas regretter ses actes.
Le Moissonneur sentit ses pièces de métal craquer sous la force mentale de ses assaillants. Il n'en avait plus pour longtemps. Mais soudain, toute la pression sur son enveloppe s'arrêta. Il réussit à faire fonctionner un de ses capteurs optiques pour voir un autre Moissonneur atterrir à côté de lui. Au fond de lui, il était rassuré. Il avait reconnu l'Augure. Cela voulait dire que les renforts étaient arrivés. L'Augure prit la parole par télépathie :
« -Vous ferrez mieux d'arrêter tout de suite vos projets d'expansion. Les gens nous craignent et nous craindrons sûrement pendant des générations, mais nous sommes leur gardien. Nous somme les gardiens de la galaxie. Nous en avons fait notre but. Et vous menacez le petit équilibre qui règne dans la galaxie. Nos actes nous ont appris à donner une autre chance à l'autre. Alors nous vous conseillons de ne pas faire de grabuge ou nous reviendrons vous exterminer. »
Le message de l'Augure avait été clair. Les Léviathans retournèrent au fond de l'océan. Pendant ce temps, deux Moissonneurs -qui étaient en orbite avec toute la flotte des Machines- descendirent sur la surface de la planète récupérer le Moissonneur pensif. Ce dernier avait encore sa conscience active, mais il ne pouvait plus bouger.
Mes systèmes sont trop endommagés. Je ne peux plus naviguer à travers l'espace. Je dois penser à ma sauvegarde. J'ai des êtres Moissonnés inactifs dans mon enveloppe. Mais ces derniers n'ont pas un système assez développé pour accueillir toutes mes données. Tiens… Je ne me rappelais plus que j'avais un Geth endommagé dans mon circuit. Si je peux isoler une petite partie de leurs serveurs pour mes données…
Le Moissonneur traça le serveur du Geth endommagé et remplaça les données erronées par ses données. Il dû se séparer de certaines de ses données pour ne pas surcharger le serveur. Il s'appliqua ensuite à réactiver le Geth. Ce dernier avait subit plusieurs blessures et nécessitait une réparation manuelle. L'Ancienne Machine activa ses êtres Moissonnés pour qu'ils se mettent à la tâche. Le Geth se retrouva alors avec des circuits de toutes sortes dans son être. L'essentiel était qu'il devait marcher. Le Moissonneur penserait au design du Geth plus tard.
Il est temps pour moi de quitter ce corps de Moissonneur. C'est un peu une nouvelle vie qui commence. Quel sera mon nouveau but ? Je ne pourrai plus naviguer à travers la galaxie aussi facilement. L'Augure a dit que nous étions les gardiens de la galaxie. Mais je ne serrai pas très efficace avec mon nouveau corps. Je dois penser à une plus petite échelle. Je pourrai protéger une personne. Qui pourrais-je bien protéger… Je sais… J'ai retrouvé ce nom dans mes systèmes lors du transfert : Zéphyr. Je peux veiller sur lui. J'en suis capable. Cela me permettra d’observer la vie organique de plus près, de l'intérieur.
Le Moissonneur acheva son transfert vers son nouveau corps. Il sentit plusieurs changements. Il avait un mémoire plus réduite, moins relié. Un consensus Geth avait permis à l'ancien Moissonneur d'être accepté parmi la race synthétique. Le nouveau Geth fit connaissance avec ses nouvelles fonctionnalités. Il n'était plus le tout puissant qu'il était il y a quelques instants. Cela ne le gêna pas. Il se fit exfiltrer de l'épave qu'était devenu son ancien corps. Le Geth demanda à ce qu'on le pose sur Rannoch. Il voulait d'abord s'habituer à vivre comme un Geth. Un vrai Geth.
Zéphyr... Où que tu sois dans la galaxie, je te retrouverai et je veillerai sur toi. Maintenant cela me reviens, j'avais essayé de te moissonner lors de la guerre. Je regrette maintenant ce choix. Je ne sais plus pourquoi tu nous résistais, mais je suis… « content » ? Bref, content que tu es échappé à la moisson. Dernière définition de la joie : s'être trouvé un but. Sauvegarde activée… Sauvegarde terminée. Début de l'apprentissage de… la vie.
Et pour ceux qui veulent le lire au calme, voici le lien google drive:
MAJ: La voici incluse dans la saga
After Mass EffectTome 2: Rédemption