Mes amis ! Dans un ultime effort, après une soirée endiablée de création, de recherche active sur l'Extranet, je suis arrivé au bout de ma fan-fiction ! Ce beau bébé fait désormais 11025 mots et je suis plutôt content de moi.
Je vous remercie de m'avoir encouragé, lu, attendu, supporté, tout cela à la fois. J'avais pas la prétention de faire la meilleure fan fiction au monde mais je suis content de savoir que certain l'ont apprécié.
Maintenant je me tais et je vous laisse profiter de ce dernier et ultime chapitre de Take it Back
Spoiler*****
« - A TERRE ! »
Jack eu tout juste le temps de se retourner avant que le projectile tiré par un Cannibale n'explose a quelque pas de lui. Le souffle de l'explosion le propulsa en avant et lui vrilla les tympans. Il se retrouva étendu quatre mètres plus loin, sonné par le choc.
Autour de lui, des tirs nourris étaient échangés. Les soldats de sa compagnie tentaient tant bien que mal de se frayer un passage au travers des lignes Moissonneurs. Jusqu'à présent, leur parcours avait coûté la vie à une quinzaine de soldats sur la cinquantaine qu'ils étaient au départ. La situation se présentait plutôt mal : les marines et leurs alliés se trouvaient au milieu d'une avenue à découvert. Les soldats étaient une dizaine épaulés d'un blindé, sous le commandant de Jack, afin de débusquer les troupes ennemis. Derrière, le reste des forces étaient commandés par le caporal Scott, assisté de Megan, qui procédait à un « nettoyage » plus approfondi, dans le but d’éviter une prise à revers.
Ils avaient parcourus une bonne distance parmi les ruines. Alternant entre immeubles effondrés, rues désertes ou étendue de terres arides, leur groupe avait rencontré une opposition croissante à mesure qu'ils avançaient. L'avenue dans laquelle ils se situaient était entourés de part et d'autres d'anciens immeuble de business éventrés ou à demi-effondrés. Ça et la, des voitures carbonisés encombraient la voie mais étaient autant de couvertures bienvenues pour les soldats.
Le détachement d'éclaireurs menés par Jack se trouvait abrités derrière les véhicules lorsque la roquette avait frappée et éparpillée les hommes et leurs alliés extraterrestres. Une rue s'ouvrait dans le flanc des bâtiments sur leur droite et c'est d'ici que les Moissonneurs amenaient leurs renforts. Bénéficiant de surcroît d'un immeuble intact faisant l'angle de l'intersection des deux rues, ils campaient leurs positions, obligeant les forces coalisés à se mettre à couvert sans possibilité de déplacement.
Jack était étendu sur le ventre, il sentait dans son corps les vibrations que causaient les pas des soldats sur le sol. Ses oreilles sifflaient, le faisaient souffrir et malgré tout, il distinguait des sons tout en étant incapables de dire d'où ils provenaient. Il ouvrit difficilement les yeux et chercha à tâtons son arme le temps que sa vision se précise. Sentant au travers de ses gantelets la crosse de son M-8 Avenger, il fit un ultime effort pour tendre le bras et s'en saisir. Sa vue n'était plus troublée et il se retourna lentement sur le dos. L'opération le fit souffrir et mis à mal ses côtes tandis qu'il armait son arme, anticipant le désastre qui se déroulait sous ses yeux.
Sur sa droite, le Mako qui servait au soutien de ses hommes explosa, délivrant une chaleur et une lumière aveuglante tandis qu'il envoyait les soldats proches dans les airs, tel des pantins désarticulés. La situation empirait et seul trois personnes se battaient encore devant lui. Deux asaris et un homme de l'Alliance tentait tant bien que mal de riposter à l'aveugle afin de ralentir les Moissonneurs. Les deux aliens tentaient de communiquer via leur OmniTech tandis que l'humain les couvrait. L'une des deux femmes s'aperçut que Jack tentait de se relever. En deux enjambées elle était sur lui et lui tendait la main pour l'aider. Il vint aussitôt se mettre à couvert à leurs côtés.
« - Sit-Rep soldat.
- Impossible de communiquer avec le PC ! Nous recevons leurs communications mais impossible de les atteindre.
- Des nouvelles du Caporal Scott ?
- Négatif.
- Essayez de le contacter à tout prix, je me charge de vous couvrir. »
Se détournant de ses soldats, Jack arma son fusil et ouvrit le feu. Les deux hommes savaient que chacune de leurs balles étaient précieuses, chaque tir devait et faisait mouche. Travaillant conjointement et alternant les phases de tirs, ils tenaient tant bien que mal les ennemis à distance. Malgré tout, ceux-ci progressaient inexorablement tant leur nombre était important. Jack venait à nouveau de vider une cartouche thermique et se plaçait à couvert quand l'une des Asari l'interpella :
« - Je viens de capter une communication du PC, commandant. Ils vont procéder à un soutien aérien sur toutes les positions. Apparemment, ils ont besoin de temps pour installer des lanceurs de missiles et mettre à terre le Moissonneur qui protège le faisceau !
- Combien de temps avant installation ?
- Le temps de dégager les aires d’installation et d’installer le matériel, ils estiment le temps nécessaire à vingt-cinq minutes standard.
- Alors débrouillez vous pour contacter le caporal, on ne tiendra pas cinq minutes de plus ! »
Consciente de l’urgence de la demande et de leur position peu enviable, l’asari redoubla d’efforts tandis que les deux humains s’appliquaient à les couvrir du mieux qu’ils pouvaient, essayant de gagner le maximum de temps.
« La voie est dégagée chef. »
D’un hochement de tête, le caporal Scott montra au soldat qu’il l’avait entendu et que celui-ci pouvait continuer. Le caporal et son unité progressait lentement, inspectait chaque immeuble dans l’espoir fou de trouver des survivants mais aussi et surtout, supprimer toutes les troupes Moissonneurs placées en embuscade.
Le travail était relativement sur malgré des ennemis de plus en plus nombreux. Ce dernier point était particulièrement préoccupant : sans nouvelles de son ami Jack, le caporal devait accélérer la cadence dans le but de les rejoindre et leur prêter main-forte. Malgré tout, il devait également penser à la vie de ses hommes et des aliens venus en renfort, plus ils se dépêchaient et plus ils avaient de risques de se faire surprendre.
« - Des nouvelles du Lieutenant-Commandant ?
- Aucune chef. Les communications ont l’air brouillées. »
Le vacarme ambiant les empêchait de se fier à leur seule ouïe, le son des armes et des Moissonneurs étaient partout. Il chercha du regard son amie Megan qui l’accompagnait. Il la trouva, occupée à discuter avec un soldat Turien tout en lui montrant son arme. Même au cours d’une bataille, les soldats de différentes provenances ne pouvaient s’empêcher de comparer leurs jouets. Et les soldats de l’Alliance étaient particulièrement fiers et jaloux de leur armement.
Leonard ordonna à un soldat d’aller la chercher pour lui et son amie arriva rapidement à ses côtés, resserrant la prise sur son arme, en vigilance constante.
« - Tu as des nouvelles de notre ami ?
- Aucune, les radios n’arrivent pas à le joindre…
- Une idée en tête ?
- Nous allons devoir accélérer le pas. S’ils sont en danger, il faut que nous allions les aider. Mais on ne peut pas se permettre de se faire prendre en embuscade. C’est pourquoi je vais ordonner aux chefs d’escouade de prendre position dans les immeubles qui nous entourent au fur et à mesure de notre progression. Je veux une couverture constante pour les troupes au sol.
- Bien pris. Des ordres particuliers pour moi ?
- Aucun mis à part qu’il est temps que tu nous sortes ton plus beau sniper, Jack sera impressionné, dit il avec un clin d’œil.
La remarque fit sourire Megan :
- Tu le connais, il sera jaloux !
Alors que Megan le quittait pour transmettre ses ordres, Leonard la retint par le bras :
- Et Megan … Fais attention à toi …
Elle l’observa d’un air attendri et lui sourit :
- Toujours. Allons retrouver notre ami ! »
Leonard acquiesça et se remit en route. Ses hommes progressaient à ses côtés et bientôt les escouades étaient formées. Il resterait au sol pour transmettre ses ordres à ses troupes, les escouades assureraient le soutien au sein des bâtiments.
Jack Harrington voyait ses espoirs disparaître les uns après les autres. Le commandement ne donnait aucune nouvelles, de même pour ses amis Leonard et Megan. Il avait peu à peu fait reculer ses quelques hommes, ne souhaitant prendre aucun risque. D’autant plus que leurs munitions n’étaient bientôt plus qu’un lointain souvenir. Les troupes des moissonneurs se concentraient, elles n’allaient pas tarder à lancer un ultime assaut sur les survivants. Jack resserra la prise sur son arme, se concentra et se mit à attendre l’inévitable.
Tout à coup, un cannibale poussa un rugissement, ce qui constituait le signal pour l’assaut. Comme une seule créature, les moissonneurs s’élancèrent vers les restes de l’équipe de Jack. Le gros des troupes étaient composés de zombies, de la chair à canon dont le seul nombre est l’unique solution de victoire. Jack visait du mieux qu’il pouvait, chaque tir faisait mouche mais les forces en présence menaçaient de les submerger :
« - En arrière ! REPLI ! »
Ses hommes avaient anticipés son signal et s’étaient déjà relevés, prêts à courir. L’ordre de Jack leur donna un coup de fouet salvateur. Malgré tout, les soldats étaient éreintés et Jack, qui fermait la course et arrosait de temps à autre les Moissonneurs, ne pouvait s’empêcher de constater que les moissonneurs gagnaient du terrain. Les premiers zombies n’étaient plus qu’à une dizaine de mètres du groupe de fuyards. Bientôt, ils seraient sur eux. Les grognements et hurlements des moissonneurs se faisaient de plus en plus proche, trop proches. Jack se concentrait sur sa course et avait abandonné l’idée de les ralentir. Soudain, quelque chose agrippa le haut de son armure, à hauteur de ses épaules, l’arrêtant net en lui coupant le souffle et le faisant tomber au sol. Aussitôt, Jack, ignorant la douleur, roula à terre pour se mettre sur le dos, prêt à affronter son ennemi. Le zombi le surplombait, frêle mais impressionnant. Il ouvrit la bouche et hurla, avant de ramasser ses bras vers l’arrière, prêt à l’attaquer et à l’éviscérer. Jack vivait la scène au ralenti, le sang qui arrivait dans ses tempes résonnait dans son casque. Son heure était arrivé, il avait failli à sa mission et par sa faute, ses deux amis étaient probablement morts. Il ramena son bras droit devant lui, dans un ultime geste désespéré pour se défendre.
Son attention étant focalisés sur le zombie devant ses yeux, Jack ne fut pas en mesure d’entendre le bruit assourdissant qui résonna entre les immeubles de la rue. L’instant d’après, le crâne du zombie explosait, répandant alentour un mélange de chair et de composants électroniques. Le temps que le lieutenant comprenne, d’autres tirs venaient s’ajouter au premier, fauchant les troupes des moissonneurs.
Les tirs provenaient des immeubles partiellement détruit encadrant la rue mais aussi de la rue, directement dans le dos du lieutenant. Très vite, les forces ennemies se replièrent au fur et à mesure que les corps de zombies, cannibales et maraudeurs s’amoncelaient. Un bras surgit devant Jack. C’était celui-ci de Leonard qui venait l’aider à se relever :
« - J’ai l’impression que l’on arrive juste à temps chef.
- Plus tôt n’aurait pas été de refus … Mais merci. »
Jack attrapa la main qu’on lui tendait et se releva délicatement, essayant tant bien que mal d’ignorer la douleur. Leonard, voyant son ami grimacer, lui administra une dose de médigel. D’un signe de tête, Jack le remercia tandis qu’un soldat lui apportait ses armes.
« - Ou est Megan ?
- Avec les équipes de snipers, dans les ruines en hauteur.
- Bonne stratégie.
Leonard porta son regard alentour, et plus particulièrement sur les quelques survivants de l’équipe de Jack.
- Ils vous ont salement touchés chef.
Jack grommela vaguement une réponse et héla un soldat.
- Dites à ces deux asaris et à ce soldat de remonter à l’arrière de l’escouade. Qu’ils prennent toutes les doses de médigel nécessaire.
- Oui chef !
Jack vérifia son arme. Il allait falloir se remettre en route et continuer à aller à la rencontre des moissonneurs. Marteau comptait encore sur la compagnie Golf pour protéger son flanc.
- On part dans une minute, va prévenir les escouades. »
Les combats étaient de pire en pire. Le médigel que Jack avait pris endormait la douleur et pansait les plaies superficielles mais certains mouvements lui étaient toujours douloureux, notamment lorsqu’il était à couvert. Ses côtes le faisaient souffrir, laissant supposer à Jack qu’une blessure plus grande était à l’œuvre. Malgré la débandade apparente qu’avaient effectuée les moissonneurs, ces derniers étaient parfaitement préparés lorsque l’Alliance était arrivée. Pris en embuscade, les troupes étaient désormais enlisées dans un bourbier dont l’issue était incertaine.
Les Moissonneurs devaient avoir pris la décision d’en finir puisque plusieurs cris perçants firent taire le champ de bataille. Tous les soldats échangèrent des regards éloquents : des Furies arrivaient. Ce n’est que lorsqu’elles arrivèrent sur place que les soldats prirent conscience de l’ampleur de la tache qui les attendait. Les créatures n’étaient pas venues seules, avec elles s’étaient jointes des Brutes dont les grondements sourds s’harmonisaient tragiquement avec les cris des Furies. Au final, une quinzaine de ces monstres venaient s’ajouter à l’armée ennemie.
Jack devait réagir vite sous peine de voir ses troupes se faire déborder :
« - Flanc droit, repli au centre ! A tous : concentrez votre feu sur les Furies et Brutes ! »
Les troupes du flanc droit étaient commandé par Léo mais disposaient de peu de soutien car aucun sniper ne pouvait se poster convenablement aux environs. Megan se situait dans les immeubles encore debout situés sur leur gauche.
Jack ne pouvait se permettre de se focaliser sur les troupes de Léo, il devait protéger les siennes. Leurs tirs concentrés sur des cibles aussi imposantes leurs permirent rapidement de venir à bout d’une Brute et de deux Furies. Mais leur nombre était toujours aussi important. Sans qu’il en prenne réellement conscience, concentré sur les ennemis qu’il avait sous les yeux, peu de soldats du flanc droit les avaient rejoints. Toutefois, une communication entrante dans son casque le fit revenir à la réalité :
« - Léo ! NON ! »
Ce cri de désespoir venait de Megan avec qui il était en communication permanente. Il tourna rapidement la tête vers elle : elle était à une fenêtre détruite, son fusil de sniper à la main. Ses yeux regardaient au loin et étaient emplis de peur. Au ralenti, Jack tourna la tête à l’opposé pour suivre ce regard d’effroi.
Une Brute semblait menacer plusieurs soldats de l’Alliance à découvert qui tentaient de se replier. La créature semblait prête à charger et les soldats allaient être pris au dépourvu. Jack vit alors Léonard se précipiter vers la Brute, fusil à la main. Il la chargeait en lui tirant dessus tout en donnant l’ordre aux soldats de se précipiter à couvert. Le monstre se protégeait des balles à l’aide de son bras. Lorsqu’elle se remit en position d’attaque, elle se retrouva face à Léonard et semblait particulièrement énervée. Elle effectua plusieurs attaques à l’aide de ses immenses bras que Léonard esquiva pour se placer à couvert :
« -Léonard, replie toi, on te couvre !
- Négatif Jack. Il m’a touché au flanc la première fois. Mon armure est enfoncée et mes côtes sont complètement détruites. Je suis foutu, laissez moi.
- C’est un ordre soldat !
Léonard tourna la tête vers son ami et ses yeux trouvèrent ceux de Jack au travers des décombres. Malgré ses douleurs, le caporal semblait lui sourire.
- Celui-ci, je ne pourrais le tenir. Adieu mes amis.
- NON ! » Cria Megan tandis que Léonard se relevait, tenant dans ses mains une ceinture de grenades dont une clignotait, signifiant ainsi qu’elle était activé. Il s’élança dès lors vers le monstre, quittant sa couverture, pour se jeter presque dans ses bras. L’explosion souffla tous les débris alentours ainsi que des morceaux du corps de la Brute qui retombaient aux côtés des soldats. Un bruit métallique retentit et Jack se tourna vers l’origine de ce son. Un casque de l’armée de l’Alliance venait d’atterrir à ses côtés. La visière avait complètement fondue et le casque lui-même était sectionné en deux.
Incapable de détacher son regard de ce morceau de métal, Jack prenait peu à peu conscience qu’il venait d’envoyer son meilleur ami à la mort. Il devenait complètement sourd et aveugle au monde qui l’entourait, il ne voyait que le casque et n’entendait que le bruit de sa chute en boucle. La douleur physique qu’il éprouvait depuis sa chute n’était en rien comparable au sentiment de vide et de perte qu’il subissait. Soudain, quelques larmes vinrent rouler sur ses joues poussiéreuses. Ces simples gouttes d’eau portaient en elle le complet désespoir qui l’envahissait mais aussi la lassitude profonde qui s’emparait de son corps.
Isolé dans son monde de souffrance, Jack restait sourd aux combats qui se jouaient autour de lui. Il n’avait pas perçu que l’intégralité de ses hommes avaient, ou bien reculés, ou s’était enfui. Il n’avait pas non plus perçu les Furies qui se rapprochaient dans son dos.
Soudain, une douleur insoutenable au bas ventre le fit revenir à la réalité. Jack cessa de fixer le casque de son ami et baissa les yeux vers son ventre. De longs doigts effilés lui transperçaient l’abdomen et du sang se répandait au sol, formant une tâche sombre qui cherchait imperceptiblement à rejoindre le casque fendu. Jack fut soudain soulevé, la douleur lui vrilla les tempes mais il serra malgré les dents, refusant de céder. La créature avait positionné la tête de Jack face à elle, comme pour mieux contempler sa proie.
La tête cadavérique que Jack avait sous les yeux n’inspirait que la mort. Comme pour mieux lui signifier que sa fin était proche, la Furie poussa un cri qui s’ajouta au vacarme ambiant qui empêchait déjà Jack d’entendre la moindre des communications. Il ne percevait que des ordres indistincts, inspirés par la peur des chefs qui devaient tout de même se montrer fort. Jack entendait tout de même le sifflement caractéristique des balles qui les visaient ; quelques soldats essayaient de l’aider. En pensant à ses hommes, Jack eu une ultime pensée pour son amie Megan, une pensée heureuse dans un océan de douleur et qui, malgré ses douleurs réussit à le faire sourire une ultime fois.
La Furie n’apprécia pas l’affront que lui faisait sa victime en lui souriant et hurla une seconde fois. Jack accueillait désormais la fin avec une certaine envie. Son corps le faisait souffrir et son esprit était entièrement meurtri. Tandis qu’il se sentait partir, emporté par la douleur qui le submergeait, Jack jeta un dernier regard vers la Furie alors que le ciel se colorait peu à peu au loin pour prendre une teinte écarlate qui semblait émaner de la station qui se situait au dessus de Londres depuis le début du conflit. Lentement, les paupières de Jack se refermèrent.
Edit: modifié suivant les conseils de Alchemist
