Ah non, Terminator 5 c'est Genésys !Où ça va encore plus loin dans le passé, toussa.
Pour ma part, pour Mehem, je partage l'avis émis avant quand même. Je salue le boulot fait, je les en félicite, et c'est super... En tant que Fan film. Mais en dehors de ça, modifier la fin d'un jeu selon ses préférences uniquement parce que la fin ne nous plait pas... Et en plus, le faire de cette façon... Je veux dire, c'est carrément zapper des éléments concrets de la fin pour faire comme s'ils n'existaient pas juste parce que ça ne nous plait pas, c'est juste manquer de respect vis à vis de Bioware je trouve.
On adhère ou non à la fin, il n'en reste pas moins qu'elle a été, malgré ses défauts et rapidité scénaristique, pensée, réfléchie, travaillée. Et qui plus est a bénéficié d'une version étendue, par amour de Bioware envers ses fans.
La fin nous amène dans la continuité du jeu à nous poser des questions importantes, sur ce qu'on peut ou ne peut pas faire, ce que l'on est prêt à accepter, etc. Même si la fin est maladroite, elle essaye de rester dans ce ton là. Il ne s'agit pas simplement de savoir si les synthéthiques sont des êtres vivants, mais aussi de la place que nous sommes prêts à leur accorder d'une certaine façon. Si la synthèse avait d'ailleurs été mieux mise en place, avec des défauts visibles, comme je l'ai souligné, elle serait peut-être, malgré la mort de ma Shepard, devenue ma préférée. Car au niveau du message à la base, elle est très bien trouvée. Aller au delà des différences, accepter un changement qui permettra d'aller plus loin encore, pas pour abandonner son identité, mais pour s'unir dans une transcendance. Mi organique, mi synthétique, plus fort que les deux.
Malheureusement, c'est celle qui bénéficie du moins de fond dans sa mise en oeuvre.
Mais Mehem détruit toute la pensée que l'on peut avoir de la fin, la plaçant dans un couloir unilatéral, sans réflexion. D'ailleurs, la théorie de l'endoctrinement fait un chemin similaire, même si elle pose certaines questions, car elle renie également la fin, et donc les conséquences ne laissant plus que : Je suis endoctriné ou j'ai résisté.