Dans beaucoup de romans de S-F, les fins sont secondaires face au voyage entreprit durant toute l'histoire.
Robert Silverberg ( quatre fois le prix Hugo, cinq fois le prix Nebula et neuf fois le prix Locus ( les 3 prix les plus distingués du genre )) a écrit plus d'une centaine de romans et ses fins ne sont pas des plus marquantes.
Pareil pour Pierre Bordage, rare auteur de s-f français à vivre de sa plume. Il est un conteur exceptionnel mais ses fins sont souvent "baclées", même si le mot n'est pas vraiment approprié !
Pareil pour La Horde du Contrevent, de Damasio, un livre mutant tellement le verbe, le style, les personnages, l'histoire y est travaillé. La fin n'a rien de surprenante ni de spectaculaire. Et pourtant, quel chef d'oeuvre !
Face à l'histoire que nous propose ME, la fin me convient très. Il y a le respect du choix, les réponses aux dernières questions sont données ( discutable peut-être mais présentes ) ..... et la cerise sur le gâteau, le héros meurt, logique vu le contexte.
Ce qui est moins logique, et je rejoint ce que dit Riszar, ce sont les 3 happy-end des épilogues. C'est vrai que ça gâche un peu le résultat car ça casse mon imaginaire. Je n'aurai pas forcément pensé la même chose il y a qqles temps.