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Mass Effect 4: Les Damnés

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Re: Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #45 le: 08 avril 2013 à 14:01:23 »
 

NoctisIke

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Désolé, je n'ai pas trouvé l'inspiration hier.
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Re : Re: Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #46 le: 08 avril 2013 à 19:10:05 »
 

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Désolé, je n'ai pas trouvé l'inspiration hier.

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Re : Re : Re: Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #47 le: 08 avril 2013 à 19:22:17 »
 

NoctisIke

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Loulou ;D C'est le nom de mon chat

HS: Une des miennes s'appelle Swiffer  ;D
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #48 le: 08 avril 2013 à 19:37:34 »
 

sebastien

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HS: Moi avec swiffer je fait le ménage.
 

Re : Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #49 le: 08 avril 2013 à 19:46:59 »
 

NoctisIke

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HS: Moi avec swiffer je fait le ménage.

HS: C'est pour ça qu'on l'a appelé comme ça  ;D

Bref, je vais finir ce chapitre comme promis!  ;)
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #50 le: 08 avril 2013 à 19:52:23 »
 

CrushMisery

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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #51 le: 09 avril 2013 à 00:24:45 »
 

NoctisIke

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Chapitre 8!

Spoiler
Chapitre 8 :

   Ike arriva à la Citadelle. Nolan le contacta. Il lui expliqua qu’il devait se rentre à un entrepôt pour récupérer son équipement, et sa nouvelle lame. Une fois fait, il rentra à son appartement. Ike posa le sac nouvellement acquis et en sortit la lame.

   « -C’est quoi ce truc ? » S’exclama-t-il.
   « -C’est un authentique sabre nippon, évite de le casser cette fois. » Répondit Nolan.
   « -Il est énorme ! »
   « -Tu te plaignait que tu n’avait pas un truc à ta taille, maintenant tu n’as plus d’excuses. »
   « -Bien compris. »

   Ike prit le fourreau avec la lame entre ses mains. La lame faisait approximativement un mètre pour une poignée d’une trentaine de centimètre. Ike en sortit la lame. Elle avait l’air très tranchant. Ike ne voulu pas y mettre les doigts. La lame lui semblait épaisse, mais il ne s’en étonna pas. Il avait lu quelque par que les « Katana » était fabriqué à l’aide d’acier compressé dix fois sur lui-même.

   « -Si ça ne coupe pas, c’est qu’il y a un problème. » Dit Ike.
   « -Ou que tu ne sais pas l’utiliser, mais ça je ne peux pas t’aider. »
   « -Je sais. Au fait, où l’as-tu trouvé ? »
   « -Au supermarché du coin. Non je plaisante, à la source, évidemment. »
   « -Tu es allé… »
   « -Pas moi, une de mes vieilles connaissances. » Coupa Nolan.
   « -Ouah, pour une fois que je suis content d’avoir quelque chose « Made in Japan ». » Plaisanta Ike.
   « -Bon revenons à nos moutons, ta mission consiste à aller dans un entrepôt sur la branche 4 de la Citadelle. Là-bas se trouve un groupe de rebelle de Cerberus. D’après mes infos, ils seraient de mèche avec Eclipse. Ils seraient aussi à la tête d’un trafic de drogue. Tu dois les éliminer. Quand ce sera fait, j’enverrais une équipe récupérer le matériel volé. »
   « -Une question : depuis quand on fait la justice ? »
   « -Ce n’est pas vraiment la justice. On récupère en premier lieu ce qui nous appartient, ensuite… Est-ce que ça te ferrais plaisir d’avoir des trafiquants de drogues jusque dans ta rue ? »
   « -Non… Je viens de comprendre, et puis comme ça, on protège l’humanité de cette merde qu’est le sable rouge. »
   « -Voilà mon gars ! Tu as tout compris ! » S’exclama Nolan.
   « -Une autre question : comment j’y vais ? »
   « -Ah ! Ca c’est la super partie de mon plan ! » S’écria Nolan.

   Et dire qu’il a deux fois mon âge…

   Ike sortit de son appartement. Il portait son armure sous de grands vêtements de sport. Son sabre était dissimulé dans le sac dans lequel il était arrivé. L’épéiste se dirigea vers une station de parking. Comme prévu, un homme avec un chapeau attendait sur un banc. On va supposer que c’est lui. De toute façon c’est le type le plus suspect dans les environs… Analysa Ike. Ce dernier s’assis à côté de l’homme mystérieux.

   « -Quel est la couleur de la salopette du plombier quand il mange une fleur de feu ? » Dit-il.

   Ike répondit à la question. Il obtînt ainsi le numéro d’une voiture ainsi que les codes de démarrage. Il se dirigea donc vers l’entrepôt. Il se gara quelques rues plus loin. Le bâtiment était assez reculé. Ceci était dû aux travaux sur la Citadelle. Les gens ayant réparé en priorité les bâtiments autour du Présidium, les autres étaient encore en construction, voir parfois toujours en ruine. Bizarrement, cet entrepôt avait l’air entier. Ike sortit de la voiture et examina de loin la zone. Premièrement, la Citadelle commençait à entamer son cycle nuit. Ceci lui permettait donc de passer à l’action quelques minutes plus tard. Ensuite, il pouvait surement entrer dans le bâtiment par les toits. L’épéiste prit le fourreau dans sa main droite et décida de se rapprocher. Deux gardes d’Eclipse montaient la garde à la porte principale. Il décida donc de faire le tour de la zone. D’autres gardes faisaient des rondes. Et merde, ils ne peuvent pas rentrer chez eux… Ne s’empêcha pas de penser Ike. Si le sol est bien gardé, le toit doit l’être aussi. Pourtant il décida d’y aller. Il regarda attentivement son environnement. Il pouvait faire du parcours à l’aide des bâtiments plus ou moins en ruine autour. Ike commença donc sa course. Il sauta, roula, escalada et rebondit contre plusieurs murs. Il fit bien attention de faire ses mouvements que lorsque les gardes avaient le dos tourné.

   Il arriva ainsi sur le toit de l’entrepôt et se mit à couvert. Comme il l’avait prédit, cinq gardes surveillaient. Ike en vit un arriver dans sa direction. Il dégaina lentement sa lame. Dès qu’il arriva à sa hauteur, Ike fendit sa lame contre le Galarien. La lame trancha net la tête de l’extra-terrestre. L’épéiste prit le corps et le posa à sa place, caché. Il vit un des gardes plus loin, lui tournant le dos. Ne voulant pas laisser passer sa chance, il courra vers lui à pas de loup. Le mercenaire en poste sentit une lame s’enfoncer dans sa poitrine. Ike se dépêcha de le faire glisser derrière des conduits de ventilation. Ca, ça serra ma porte d’entrée… Pensa-t-il. Mais il devait encore éliminer les trois autres. En priorité, il devait éliminer la personne qui se dirigeait vers le premier Galarien. Ike n’avait pas d’autre choix que de lui faire affront. Son aura noire apparut. Dès qu’il sentit le mercenaire à portée, il sortit de sa cachette et le taillada. Ike pensait en finir en un coup, mais il fut surpris de voir que le mercenaire était certes blessé, mais toujours vivant. L’homme en jaune répliqua. Ike esquiva le coup de fusil à pompe et asséna un coup vertical descendant contre le bras du mercenaire. Celui-ci tomba sur le sol avec l’arme entre les doigts. D’un geste désespéré, le mercenaire cria dans son oreillette :

   « -Alerte ! »

   Ce fut son dernier mot. Ike venait de lui enfoncer sa lame dans la gorge. Son second mouvement fût de disparaître dans les ombres des recoins. Les deux derniers gardes accoururent. L’un d’eux s’occupa des transmissions tandis que l’autre envoya un drone offensif. Le deuxième voulait fouiller la zone à l’aide de son allié virtuel. Voyant que le drone ne cherchait pas dans sa direction, Ike analysa la situation.

   Ma lame peut donner des coups d’estoc dans une armure mais ne peut pas tranche ces dernières. Comment est-ce possible ? Hum… Je sais, j’ai pu transpercer le second parce que j’avais de l’élan. Le dernier a pu survivre car j’avais moins d’élan. Ainsi donc je dois mettre plus de force dans mon poignée. C’est repartit.

   Ike sortit de l’ombre d’un pas rapide. Cette fois-ci, il utilisa son sabre avec ses deux mains. Ceci eut l’effet escompté. Les deux soldats furent tranchés d’un seul coup. Ca marche… Je dois donc me muscler… Ike désactiva le drone en le tranchant à son tour. Les renforts arriveraient dans quelques secondes. Ike dû faire un choix. Il pouvait les combattre de front, mais ils étaient bien trop armés pour lui. Il prit alors la décision de se camoufler. Il se dépêcha d’entrer dans une bouche d’aération. Les mercenaires renforts arrivèrent.

   « -Où est-il passé ? » Gueula le chef. (L’épéiste se faufila discrètement dans le conduis.)
   « -Ouvrez l’œil. Retrouvez-moi cet enfoiré, c’est clair ? Exécution. »

   Ike arriva jusqu’à une ouverture dans le plafond. A travers les grilles, il voyait toue la salle. Au premier plan, des bras mécaniques faisaient des allers-retours avec des caisses. Il se demanda si toutes les caisses contenaient quelque chose de contrebande. Au deuxième plan, il vit des pyramides de caisses avec des gardes à l’affut autour. Il remarqua qu’il pouvait sauter sur une des caisses qui défilaient. Les machines faisaient un bruit récurent. Ike pria intérieurement pour qu’elles couvrent le bruit de son effraction. Il fit apparaître son Omnitech et frappa la grille. De l’autre main, il retint la grille. Les vis volèrent et la grille resta entre les doigts de l’étudiant. Il la fit glisser sous son corps. L’étudiant s’accroupit et s’accrocha au bord de la bouche d’aération. Ike attendit le bon moment et sauta. Par chance, la caisse ne s’enleva pas de la pince. Il sauta sur une caisse en haut d’une pyramide. Il se mit immédiatement à couvert. Par chance, personne ne l’avait vu. Les pinces mécaniques devaient être réglées sur le mode automatique.

   Une fois de plus Ike analysa la situation. Il y avait du monde, mais la discrétion était de mise. Il devait éviter une émeute. Au plus proche de lui, il y avait trois soldats. De sa hauteur il voyait une quinzaine de gardes. C’est gérable...

   L’aura noire autour d’Ike apparu. Il accrocha le fourreau dans son dos. Sa série de meurtre commença. Malgré ses pulsions meurtrières. Il savait se faire discret et attendre les bons moments. Il mettait toute sa force dans ses coups. Ayant donné l’alerte au début, les mercenaires à l’extérieur, sauf ceux à la porte, étaient rentrés. Ces derniers y étaient passés eux aussi. Il ne restait plus que les deux gardes à l’entrée.

   « -Tu as fini ? » Demanda Nolan.
   « -Deux secondes. »

   Ike marcha tranquillement jusqu’à la sortie, lame à la main. Il arriva à hauteur des deux gardes.

   « -Vous l’avez eu boss ? » Demanda un gars d’Eclipse.
   « -Tranquille. » Répondit Ike.
   « -Hey une minute…»

   Le soldat sur la gauche perdit sa tête d’un coup vertical très puissant. Le deuxième voulut riposter mais Ike fit un pas chassé arrière et donna toutes ses forces dans un coup rotatif. Il trancha d’un seul coup le bras et un bout de la tête du mercenaire. Ce dernier s’écroula.

   Ike rengaina et souffla un coup.

   « -Et là ? » Demanda Nolan.
   « -Oui c’est fini. Une minute, comment tu sais que j’ai fini ? »
   « -Grâce à la caméra intégrée dans ton casque. Je suis tout depuis mon ordinateur. »
   « -Tu m’espionnes ? »
   « -Non, je me fais un cinéma grâce à toi. »
   « -Comment tu fais quand tu es en même temps de garde à la fac ? »
   « -Je fais les deux, mais à la fac ça bouge pas alors je me concentre sur ton écran. » Expliqua Nolan tout en mettant les pieds sur la table.
   « -Et maintenant je fais quoi ? »
   « -Tu te barre avant que les flics ne rappliquent. Et après on verra. »
   « -Ca marche. »
« Modifié: 09 avril 2013 à 21:50:34 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #52 le: 09 avril 2013 à 12:22:38 »
 

sebastien

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Re : Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #53 le: 09 avril 2013 à 13:07:18 »
 

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Modifié! Et oui, il fallait bien que Ike reprenne du service  ;D
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #54 le: 09 avril 2013 à 21:33:54 »
 

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Haha ! Just bleed !

" Son second mouvement fur de disparaître dans les ombres des recoins."

Et j'ai un doute pour la phrase : "Les gans ..." Je comprend pas ce mot ^^
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Re: Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #55 le: 11 avril 2013 à 07:58:53 »
 

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Rapide message pour vous dire qu'il n'y aura pas de sortie avant le week-end. Je suis assez occupé à la fac ( et oui ça arrive) et c'est surtout que je vous réserve une surprise ;)
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #56 le: 11 avril 2013 à 11:20:50 »
 

sebastien

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Cool une surprise j'adore les surprise. Si la surprise et pas sympa je t'envoie oncle urdnot  ;D
 

Re: Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #57 le: 11 avril 2013 à 11:52:18 »
 

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Ahlala, tu comprendras plus tard dans la fic pourquoi j'ai ri quand j'ai vu Oncle Urdnot ;)
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #58 le: 11 avril 2013 à 19:07:06 »
 

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Hihihihi j'adore les surprises ;D
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Re : Mass Effect 4: Les Damnés
« Réponse #59 le: 16 avril 2013 à 01:01:51 »
 

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Chapitre 9!

I'm sorry, la surprise devra attendre un peu, j'ai un exam dans la semaine donc je ne suis pas à fond sur l'inspiration.

Spoiler
Chapitre 9 :

Zéphyr avait longtemps hésité sur la nature de son stage. Il avait choisi une voie qui lui tenait à cœur. Avec ce qu’il avait vécu dans les Alpes, il avait trouvé ce qu’il voulait faire. Il s’était donc inscrit dans une caserne militaire. Il avait choisi celle de Vancouver, sur Terre. Evidemment, le voyage lui prenait le week-end, mais il aimait bien revenir sur sa planète natale. Zéphyr était très attentif, et progressait rapidement. En même temps, il s’était entrainé dans des conditions extrêmes pendant un an. Zéphyr s’entrainait avec des biotiques. Ca, il maitrisait. Contrairement aux cours de l’Académie, le combat ne demandait pas une précision extrême dans les gestes.

Quand à Steeve, il faisait lui aussi une carrière militaire, mais il était resté sur la Citadelle. Il n’aimait pas être dans le feu de l’action, comme Zéphyr. C’est pour cela qu’il avait commencé à manier le Sniper. Du moins, il en était qu’à la théorie. C’était un élève sérieux, et comme son collègue Zéphyr, il avait déjà de l’entrainement dû à la guerre. Il était dans la branche réservé aux biotiques, ce qui lui permettait de faire des grands progrès.

Du côté de Micaiah, elle suivait donc son stage à l’hôpital mémorial de Huerta. Elle était contente d’avoir décroché ce stage. Venant d’une famille d’accueil, elle n’avait pas énormément d’argent. Elle aimait ses parents d’adoption mais elle avait comprit qu’ils ne pouvaient pas la soutenir financièrement. Ils avaient assez d’argent pour la famille, mais pas pour de longues études. L’Académie avait été une chance pour elle. Elle pouvait continuer ses études sans avoir besoin d’argent, l’Alliance fournissait de l’argent pour ses étudiants biotiques.

Seulement, le stage à l’hôpital mémorial de Huerta coûtait très cher. L’Académie avait fourni des aides mais Micaiah avait dû dépenser pas mal de ses économies. Elle avait vu son compte se vider à vue d’œil. Heureusement qu’elle n’était pas dépensière. Selon ses calculs, elle pouvait encore faire une semaine dans cet hôpital. Après elle devait soit travailler, soit changer d’hôpital. Cette pensée l’attristait. Elle avait été toute sa vie « de justesse ». Elle n’aimait pas vivre dans l’oisiveté mais parfois, elle aurait bien aimé avoir un peu plus d’argent.

Micaiah entra dans l’hôpital par l’ascenseur. Elle fut envahie par l’effervescence de la foule. Il y avait pas mal de monde. Elle prit son sac et commença à s’avancer vers l’accueil. Elle vit de nombreux patients en rééducation. Après la guerre, de nombreuses personnes avaient eu besoin de soin. Ce qu’elle vit devant elle fut donc les conséquences. Les patients allaient « mieux ».

La jeune fille s’arrêta à l’accueil. La secrétaire était débordée. Elle ne remarqua pas tout de suite la fille devant elle, qui ne se faisait pas remarquer non plus. Soudain, la secrétaire leva les yeux.

« -Bonjour mademoiselle, que puis-je faire pour vous ? » Dit-elle un peu prestement.
« -Bonjour, je suis Mademoiselle Micaiah Lehran. Je viens de l’Académie Grissom. Je dois faire un stage ici. »
« -Ah oui, c’est vous la stagiaire. Bon allez voir le Docteur Michel, la Dame avec l’uniforme vert. »
« -Merci. »
Micaiah s’éloigna avec son sourire habituel. Elle se montra devant le Docteur en question.
« -Vous devez être Mademoiselle Lehran. » Commença la Doctoresse.
« -Oui. »
« -Bon, je vais vous donnez une blouse. Malheureusement, je ne peux pas vous consacrer beaucoup de temps. Je serais votre référent dans votre stage. Si tu as des questions, n’hésite pas quand même. Pour ta première journée, tu vas t’occuper des patients en rééducation. Tu dois les aider à marcher. Je ne peux pour l’instant pas te donner des postes à hautes responsabilités. »
« -D’accord, merci beaucoup Madame. »

Une infirmière montra à la jeune recrue les vestiaires. Elle s’y changea. Tout en se dirigeant vers le groupe de malades, elle se fit une queue de cheval. Ike lui avait dit que toutes les coiffures qu’elle se faisait lui allaient. Elle mit fièrement son badge de stagiaire devant sa poche de sa blouse. Micaiah regarda le groupe. Quelques infirmières s’occupaient du groupe. Une personne âgée râlait sur sa chaise.

Autant mettre la barre haute…

Elle s’avança vers lui et lu son dossier. Cette personne venait d’être opérée d’une reconstruction de la jambe droite.  Il s’appelait Jonathan Weller et avait 68 ans.

« -Eh, qu’est-ce que vous foutez avec mon dossier ? Et vous êtes qui ? »
« -Je suis Micaiah Lehran, je suis stagiaire ici… »
« -Une stagiaire. Je veux une infirmière. Une vraie. J’ai MAL ! » Cria-t-il en direction de l’infirmière un peu plus loin.

Micaiah ne se laissa pas abattre. Malgré sa timidité, c’était une forte tête. Elle n’était pas réactive mais obtenait toujours ce qu’elle voulait, sans utiliser son charme. Elle croyait en la force appelée « amour ». Ceci semblait très petite fille, mais elle voulait y croire.

L’infirmière, lasse des cris, arriva à hauteur de M. Weller. Elle lui répéta que c’était normal d’avoir mal, mais qu’il devait marcher pour évacuer la douleur. L’infirmière emmena à l’écart Micaiah.

« -Ecoute, tu veux surement aider, comme toutes les jeunes arrivantes. Mais M. Weller n’est pas un cas facile. Il est très… ronchon. »
« -Ne vous inquiétez pas Madame, j’en fais mon affaire. Je trouverai pourquoi il est comme ça. »
« -Si tu arrives à le faire taire, ça me va. »

L’infirmière tourna les talons et alla s’occuper d’un patient Turien. Micaiah retourna donc vers son patient. Elle essaya d’une autre manière.

« -Vous êtes encore là ? Je ne veux pas de vous. » Râla Jonathan.

Micaiah s’assis à côté de lui et posa sa main sur son avant-bras.

« -Ecoutez, je comprends parfaitement que vous ayez mal. C’est tout à fait normal. Mais vous n’avez pas le droit de m’insulter. On fait tout notre possible pour vous respecter, alors respectez-nous. Mais il en faut plus  pour m’abattre. Vous savez, vous pouvez continuer à râler, mais cela n’arrangera pas les choses. Les médecins vous ont dit de marcher. Alors levez-vous, suivez-moi et essayons de vous guérir. » Monologua la jeune fille.

Jonathan mit quelques secondes avant de répondre.

« -Vous êtes la première à ne pas abandonner. Est-ce que se serait possible… d’avoir un verre d’eau ? » Demanda-t-il. (Elle lui sourit, voyant qu’il s’était calmé.)
« -Tout de suite. »
Du coin de l’œil, elle vit l’infirmière la remercier. Elle revint avec un verre d’eau.
« -Vous avez l’air plus gentille que les autres infirmières. » (Micaiah se rassit)
« -si vous le dites. (Elle alla dans son sens) Alors, et si nous faisons connaissance Jonathan, je peux vous appeler Jonathan ? »

La jeune stagiaire et le patient firent donc plus ample connaissance. Elle était à son écoute. C’était cela dont il avait besoin. Elle avait appris que sa femme était morte avant la guerre. Ils passèrent toute la journée à discuter. Le Docteur Michel avait observé entre deux patients la scène. Elle ne voulait pas réprimander Micaiah, pas son premier jour. Elle avait au moins permit de le faire taire.

Le lendemain, Micaiah arriva à l’hôpital. Elle vit quelqu’un assis sur le banc en face de l’accueil, c’était Jonathan. Il tenait un bouquet de fleur à la main. Lorsqu’il vit Micaiah arriver, il se leva et lui tendit le bouquet.

« -C’est pour vous Mademoiselle. Je tiens à m’excuser pour mon attitude de hier. » Dit M. Weller.
« -Merci, c’est très gentil à vous. (Elle huma les fleurs) Hum… elles sentent très bon. »
« -Bon, et si nous allons marcher ? » Dit-il.
« -Oui, je me change et je vais demander l’accord de ma supérieure, d’accord ? Attendez-moi là. »

Elle se dirigea vers le Docteur Michel. Cette dernière commença la discussion :

« -Ah vous voilà, M. Weller vous demandait depuis plus d’une heure. Il ne voulait parler qu’à vous. Bref, je crois que vous l’avais croisé. (Elle montra le bouquet que la jeune fille tenait) »
« -Oui, j’aimerais m’occuper de lui. Il m’a demandé d’aller marcher. »
« -Oh miracle ! Mais allez-y, je ne vous retiens pas. »
« -D’accord. Est-ce qu’on peut… aller dans le jardin public. Je suis sur que le grand air lui fera du bien. »
« -Bien sur. »

Le Docteur lui donna toutes les instructions qu’elle devait savoir. Micaiah se changea rapidement tout en tenant ses fleurs. Elle ne voulait pas les laisser quelque part. Elle les garda donc sur elle. La jeune fille posa son sac et ressortit des vestiaires. Elle se dirigea vers Jonathan.

« -On y va ? » Dit la fille en souriant.
« - Où allons-nous ? »
« -Au jardin public, marcher. »

La jeune fille prit le bras gauche du patient et tenait ses fleurs dans l’autre bras.

Spoiler
On aimerait tous avoir une Micaiah chez nous  ;) ;) ;D 8)
« Modifié: 16 avril 2013 à 22:42:21 par NoctisIke »
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