C'est pas bien de mentir Noc, aller dis le, « j'ai pris un ban pour un excès de HS »
Exact et toi aussi
Et pour me rattraper voici l'antépénultième et l'avant dernier chapitre :
Chapitre 37!SpoilerChapitre 37 :
20 février 2187…
Cela faisait deux mois et demi que le Moissonneur avait quitté la zone. Le petit groupe avait rejoint la base. Elle avait été détruite qu’en surface. Toute la partie enfouie dans la montagne était intacte. Le Moissonneur n’avait réduit en cendre que la baie d’observation et quelques pièces en surface. Du coup, ils avaient pu y ré-habiter. Ils avaient fêté le nouvel an. Même si c’était un petit peu tendu, ils avaient pu oublier la guerre pendant un instant.
Ce jour-là, quelque chose allait changer le cours de l’existence de Zéphyr. Depuis des jours, le commandant activait la radio une fois par jour. Il voulait se tenir au courant de la Terre. Il avait appris que les survivants dans les villes frappaient façon guérilla. Il avait su que les Moissonneurs étaient de plus en plus nombreux autour de la Terre. Mais ce qu’il le surprit, c’est que la Citadelle était apparut autour de la Terre !
Ce matin, il alluma la radio. Comme a son habitude, la radio grésillait. Il attendu quelques instant. Juste avant de l’éteindre, la radio émit un léger bruit. Jones laissa la machine régler automatiquement la meilleure fréquence. Tout d’un coup, une voix se fit entendre :
« -Ici l’Amiral Anderson… »
Jones diffusa le message dans toute la base. Zéphyr, qui transportait un carton, s’arrêta et leva la tête vers le haut-parleur.
« -Ici l’Amiral Anderson…
Je suis le chef des forces armées de l’alliance. L’heure est au combat ! J’ai eu des nouvelles de nos secours. Le commandant Shepard va arriver. Dans dix jours, il arrivera avec une armada pouvant rivaliser avec les Moissonneurs. Ils sont en route vers la Terre. Ils transportent avec eux une arme capable d’éliminer les Moissonneurs.
L’heure n’est plus à l’hésitation. Nous devons rassembler nos forces ! Cette guerre doit être gagnée. Ce n’est pas seulement une guerre Terrienne. Cette guerre implique toute la galaxie. Chaque personne, chaque espèce de la galaxie ne peut ignorer ce qui se passe.
Cette guerre n’est pas seulement pour nous liberté. Chaque enfant, chaque petits-enfants doivent pouvoir vivre sur une planète en paix. Cette paix sera dure à obtenir, mais elle pourra perdurer dans les siècles à venir.
Dans dix jours, nous lancerons une attaque massive dans toutes les grandes villes du monde. Nous devons libérer au maximum le sol pour permettre l’arrivée des renforts.
Cette bataille va demander des sacrifices, mais chaque sacrifice sera honoré. Chaque sacrifice sera rendu au centuple à l’ennemi. Nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser s’installer ici.
Libérons la Terre ! Libérons la Galaxie ! Élevons-nous contre les envahisseurs ! Soyons fort !
C’était l’Amiral Anderson, en direct de Londres. »
Zéphyr failli lâcher son carton et applaudir. Ils n’étaient pas seul à lutter. La guerre allait se terminer. Dans dix jours, ils allaient être libres. Mais ils ne pouvaient pas rester cachés. Ils devaient participer à l’assaut sur Terre. Zéphyr posa son carton à l’endroit destiné et alla rejoindre Jones. Il vit évidemment Saurion avec les soldats.
« -Nous devons y aller. Tout le monde doit résister, on ne peut pas rester cacher en espérant que se soit quelqu’un d’autre qui le fasse. » Expliqua Saurion.
« -Je suis d’accord. » Dit Jones.
« -On a qu’à laisser les femmes et les enfants ici, tous ceux qui peuvent prendre une arme prendrons part à l’assaut. » Continua Saurion.
« -Autant qu’ils soient en sécurité. » S’exclama Zéphyr.
« -Oui et toi aussi. » Le coupa Saurion.
« -Quoi ? »
« -Je n’ai pas envie que tu y passes. L’amiral a camouflé ses mots, mais il est clair que l’assaut sur Terre est du suicide. Je n’ai pas envie que tu y passes. Tu es jeune, tu as encore toute la vie devant toi. » Expliqua le Turien.
« -Je ne suis pas d’accord, si tout le monde pense comme ça, personne ne prendre part au combat, on doit aller se battre, j’ai envie de me battre. Et personne ne m’y empêchera. Pourquoi vous vous sacrifierez et pas moi ? » Rétorqua le jeune humain.
« -Parce que tu as encore des choses à vivre, tu as des gens qui t’aiment. »
« -Alors pourquoi vous y allez comme si vous aviez tout perdu, il y a plein de gens ici qui vous aime, moi compris ! » S’emporta Zéphyr.
Personne ne répondit. Sous l’angle de Zéphyr, cette excuse n’était pas valable. Saurion le comprenait, mais il ne voulait pas que son ami se sacrifie. Comment lui dire ?
« -Peut-être… » Commença le Turien.
« -Non, non et non. Je vous accompagne, ce n’est pas en restant ici que je vais les protéger. Je n’ai pas à m’inquiéter pour elles, elles sont en sécurité ici. Que je sois ici ou pas, ça sera du pareil au même alors autant que je vienne avec vous. »
Le commandant soupira. Personne n’arriverait à lui faire changer d’avis. Il avait eu l’idée de l’assommer mais cela l’aurait plus mis en danger qu’autre chose. En effet, Zéphyr aurait surement voulu les rejoindre à son réveil, ce qui l’aurait mit ans une mauvaise posture. Le meilleur des cas fut de l’accepter dans leur groupe.
« -Saurion, on ne le résonnera pas. Autant se faire à l’idée : il vient avec nous. »
Le Turien lâcha un soupir. Il n’était pas très content de la décision du commandant mais il n’avait pas le choix.
« -Tu as intérêt à faire attention, c’est clair ? » Prévenu l’Officier.
« -Je serais prudent. » Répondit l’étudiant.
Zéphyr alla prévenir Ilyana et sa sœur. Elles n’étaient pas contentes. Isabella en pleura. Cette nuit-là, Zéphyr ne dormit pas avec sa belle. Elle lui en voulait. Elle ne voulait pas qu’il risque sa vie. Elle lui avait dit que les héros n’existaient pas, elle n’avait pas besoin qu’il soit le sien pour qu’elle l’aime. Elle l’aimait déjà comme il était. En fait, il était déjà son héros, son beau chevalier en armure. Il l’avait sauvé à maintes reprises. Mais cela, elle le gardait secrètement pour elle.
Les quelques jours d’attente passèrent. Zéphyr, Saurion, Alexeï et tous les soldats partirent pour la grande ville la plus proche. Ilyana donna un long baiser à son amour. Isabella pleura un moment après le départ de son frère. Elles comptaient sur lui pour revenir vivant, tout le monde comptait sur ce petit groupe d’hommes. Il allait vers l’enfer. Tout le monde le savait. Il s’avérait que la grande ville à proximité soit Munich. Zéphyr fût un petit peu nostalgique. Cela faisait presque un an qu’il avait quitté l’Allemagne. Il n’allait pas chez lui, mais retourner dans une ville Allemande lui apporta un peu de mélancolie. Il n’avait jamais visité Munich. Il connaissait les grands clubs sportifs de la ville mais ne connaissait pas la ville elle-même.
Le groupe n’eu pas de difficulté à quitter les Alpes, les Moissonneurs ne patrouillaient pas énormément dans la zone Alpine. Lorsqu’ils arrivèrent en plaine, ils furent surpris de ne pas voir un grand nombre de Moissonneurs. Le commandant, sachant piloter, éviter les Moissonneurs.
Seulement à l’approche de la ville, ils virent vraiment l’impact gravissime de la guerre. Le commandant se posa à l’extérieur de celle-ci. Il ne voulait pas qu’ils meurent avant même le début de l’apocalypse. Zéphyr profita d’un moment de calme, entre deux patrouilles de Cannibales et de Zombies, pour scruter la zone. La ville était ravagé, les buildings jonchaient sur le sol, des incendies brûlaient constamment. Les voitures gisaient en plein milieu de la rue, tantôt écrasées, tantôt explosées. Le ciel était couleur cendre. Il remarqua qu’il était beaucoup plus noir depuis son du centre de l’Allemagne.
Le groupe faisait de son mieux pour rester discret. Zéphyr nota un changement dans leurs attitudes. Ils étaient beaucoup plus discrets par rapport à leur première rencontre. Le groupe avait prit l’habitude d’être caché. Tel des fantômes, ils zigzaguaient entres les voitures et les débris. L’odeur du sang et des cendres arracha une envie de vomir chez l’étudiant. Cette odeur ne lui avait pas manqué.
Tout d’un coup, le commandant fit signe de s’arrêter. Il vit une petite lumière lui arrivait sur le visage. C’était une sorte de signal. Le commandant répondit avec sa lampe torche.
« -Heureusement que je l’ai prises celle-là » pensa-t-il.
Le groupe pénétra alors dans l’immeuble d’où venait le signal. Deux soldats virent les accueillir. Après une courte présentation, ils se dirigèrent vers une planque souterraine, truffé de soldats. Zéphyr ne pouvait qu’admirer tous ces hommes. Ils avaient résisté courageusement en ville pendant qu’il fuyait. Il repensa alors au commandant de leur plaque. Il s’était sacrifié pour les sauver. Le petit groupe arriva devant celui qui semblait être le chef.
« -Je suis le Capitaine Dregonov. Enchanté de voir que vous êtres toujours en vie. Cela fait du bien de voir des survivants nouveaux. Comment êtes-vous arrivé là ? »
« -C’est une longue histoire, commença Jones, pour résumer, nous sommes là pour répondre à l’appel de l’Amiral Anderson. Je vous expliquerez un peu plus tard notre périple. »
« -Je vois, alors nous allons vous aider à vous préparer. Le grand final a lieu demain. » Dit le Capitaine.
Chapitre 38!SpoilerChapitre 38
5 mars 2187…
Le jour n’était pas encore levé que toute la troupe s’agitait. Zéphyr et les autres finissaient d’enfiler leurs armures. Pour la première fois, l’étudiant portait une vraie armure de militaire. De prime abord, elle lui semblait lourde, mais il s’y habituait petit à petit. Il avait entre ses mains un fusil d’assaut. Là aussi, c’était une première. Il avait appris à viser avec une arme de poing. Il espérait que se fut la même chose. L’arme était une des Mattock qu’ils avaient amenés de la base. La faible cadence de tir permettait une bonne précision et un faible recul. Cette arme faisait de bons dégâts. Zéphyr dû admettre que Cerberus faisait de la bonne qualité, terroriste ou pas.
Vers sept heures du matin, le Capitaine reçu un message sur son Omnitech.
« -Le moment est venu. » Dit-il.
« -Tu restes à côté de moi, c’est clair ? » Chuchota le Turien à Zéphyr.
« -Bien compris. »
Toute l’escouade, presque une cinquantaine, sortit de la planque. Ils entendirent alors des gros « boum » d’explosion. Zéphyr leva les yeux au ciel. Il était parsemé de taches orange de toutes parts. L’assaut final avait commençait. Les soldats se mirent à couvert derrière des débris et commencèrent à défourailler tout ce qui passait. Les troupes des Moissonneurs les avaient repérés. L’assaut massif des humains avait causé des pertes chez les monstres. Seulement, lorsqu’un tombait, deux autres prenaient sa place.
« -On ne doit pas fléchir ! Allez, la Galaxie compte sur nous ! » Hurla le Capitaine.
Zéphyr tira du mieux qu’il pouvait contre les Moissonneurs. Il arrivait à tuer quelques Zombies. Il jeta un rapide coup d’œil à ses amis, ils étaient toujours en vie. Zéphyr rechargea. Il se leva de sa couverture et balaya le champ de bataille des tirs de son fusil. Il réussit à touché un Cannibale et deux Zombies. Saurion finit le travail.
Le combat dura plusieurs minutes. Les troupes de l’Alliance commençaient à perdre des hommes. Et les Moissonneurs étaient de plus en plus nombreux. Le Capitaine jeta une grenade à fragmentation dans le tas. Elle eut pour effet de disperser le groupe de Cannibale, mais ce n’était pas suffisant.
Tout d’un coup, ils entendirent un grognement. Zéphyr le reconnut instantanément. IL n’avait jamais oublié ce bruit. C’était un des gros monstres à pinces.
« -Les gars, on le focus !!!! » Gueula le Capitaine.
Ils tirèrent tous à l’unisson contre la Brute. Celle-ci mit sa pince devant sa tête et continua d’avancer.
« -Mais Crève enfoirée !! » Cria Jones.
La brute, sentant peut-être sa fin arriver, fit un rush final dans les « fortifications » du groupe de résistant. Ceci avait réussi à déstabiliser les troupes. Ce n’était pas bon, le groupe avait perdu de sa cohésion. Les Cannibales et Maraudeurs, fraîchement arrivés d’un autre quartier de la ville, commençaient à décimer les troupes de l’Alliance.
« -On se repli, on doit se rassembler ! » Cira le Capitaine.
Saurion posa une main sur l’épaule de Zéphyr et le força à reculer dans l’immeuble. Zéphyr, tout en reculant, continuait de tirer. Il entendit une balle frôler son oreille droite. Cela lui fit comprendre qu’il devait se mettre à couvert, et vite. Il se cacha derrière les pilonnes de l’immeuble. Il rechargea, il se rendit compte qu’il n’avait plus qu’une seule cartouche thermique. Et les packs de recharges se trouvaient là où ils étaient, c'est-à-dire en plein milieu des Moissonneurs !
« -Et merde ! » ragea-t-il entre ses dents.
Ils continuèrent de reculer. Ils cédaient du terrain à grande vitesse. Du groupe, il ne restait plus qu’une vingtaine de soldats, dont Alexeï, Saurion, Jones et Dregonov.
Le groupe sortit de l’immeuble et se retrouva dans la rue. Ils virent d’autres soldats comme eux se faire tuer. Ils n’avaient aucun soutien.
« -Les gars, on doit tout donner, maintenant ! » Cria Dregonov.
Ils formèrent un cercle, dos à dos. Ils mirent leur arme en joue et tirèrent en continue. L’arme de Zéphyr sonna, ce qu’il signifiait qu’il n’avait plus de munitions.
« -On est perdu… » Pensa-t-il.
Il pensa à sa sœur, à Ilyana, à ses parents. Il refusait d’abandonner. Il eut alors une idée. Si les armes à feu lui faisaient défaut, il avait une autre arme à sa disposition. Il vit un Zombie qui arriva à sa hauteur. Il avait réussi à esquiver les tirs des soldats. Zéphyr chargea alors son énergie. Toute sa haine, toute sa rage contre ses bêtes remontaient. Il transforma toute cette puissance mentale en puissance physique. Il libéra l’énergie noire de ses mains. Une puissante vague biotique fit voler le Zombie ainsi que quatre de ses congénères.
La colère de Zéphyr prit le dessus. Il chargea une autre fois. Il fit quelques pas et lança une nouvelle vague biotique. Les implants des Moissonneurs étaient puissants, Zéphyr avait une immense force à disposition. Il ne la contrôlait pas encore mais s’était déjà extrêmement puissant.
Le Capitaine vit la brèche faite par le jeune Allemand.
« -Par là ! » Cria-t-il.
C’était une chance de repli. S’ils arrivaient à se mettre à couvert, ils pourraient contre-attaquer plus efficacement. Pendant que certains avançaient et se mettaient à couvert, les autres marchaient à reculons pour les couvrir. Lorsqu’Alexeï passa le débris pour se mettre à l’abri, il se reçut une balle à l’épaule. Celle-ci avait réussi à passer l’épaisse couche de blindage de l’armure. Son bouclier cinétique avait été réduit à néant quelques instants plus tôt. Il s’assit contre la grosse plaque de mur et mit une main sur son épaule. L’armure commençait à lui donner des doses de medi-gel. Il en sentit l’effet apaisant. Il aurait pu flotter dans un rêve avec cette sensation mais il l’oublia très vite. Les tirs se faisaient de plus en plus nombreux.
« -Merde, ils font quoi les renforts !!? » S’énerva le Capitaine.
Il vit un de ses hommes se faire abattre. Si ça continuait, ils allaient tous y passer.
Comme si le destin avait entendu son appel, deux navettes se posèrent devant eux. Des Krogans, des Asaris et des Humains, en sortirent. Les plus robustes chargèrent, comme à leurs habitudes. Ils poussèrent des cris de guerre. C’était presque des cris de plaisir. Les Asaris se mirent à couvert et commencèrent à pilonner les Moissonneurs avec leurs pouvoirs biotiques, les humains en faisaient de même. Une Asari et un humain arrivèrent à proximité du Commandant.
« -Nous avons un blessé. » Dit Jones.
L’humain se rapprocha d’Alexeï, en sueur, et lui appliqua des bandages et des premiers secours. Alexeï retira son casque pour respirer. Le médecin posa à côté de sa trousse de secours un stock de munition. Zéphyr alla se servir et recommença à tirer. Une autre navette, cette fois-ci remplit de Turiens se posa derrière eux. Ils virent consolider les défenses. Pendant un instant, Saurion fût content de voir des personnes de sa race. Elle avait résisté, elle aussi.
La bataille tourna petit à petit en faveur de l’alliance extraterrestre. Avec l’arrivée de soldats aux aptitudes différentes, les Moissonneurs durent reculer. Seulement, l’alliance n’avait pas encore vu les gros atouts des Moissonneurs.
En effet, un cri perçant s’entendit. Trois choses, grandes et immondes, arrivèrent. Elles avaient des doigts très longs terminés par des griffes.
« -Des Furies ! » S’exclama un Krogan.
« -Unité de Snipers, Butez-les ! » Cria une Asari.
Les bêtes étaient résistantes, même avec des tirs de snipers, elles réussirent à avoir raison de deux Krogans. Zéphyr, pensant être en sécurité derrière son abri, continuait de tirer. Malheureusement, une des Furies se téléporta à son niveau. Il fut envahi par la peur. Il n’avait pas prévu ça. Elle commença à lever son bras pour l’embrocher.
« -Dégage de là !!! » Hurla Saurion, tout en tirant.
L’humain ne l’entendait plus, il était trop terrorisé. La Furie attaqua, Zéphyr se prépara à encaissé le choc mais ne sentit aucune douleur. Il tourna la tête et l’horreur l’habita. La griffe du monstre était plantée dans un corps de soldat. En une fraction de seconde, Zéphyr reconnut Alexeï. Il s’était interposé entre lui et son agresseur.
« -Cours… » Comprit Zéphyr sur les lèvres de son ami.
La furie leva son bras et planta ses autres griffes dans la tête d’Alexeï. L’Allemand fut submergé par la tristesse et par la haine. Quelqu’un était mort par sa faute. Et il allait le venger. Zéphyr chargea une nouvelle vague biotique et, tout en criant sa rage, la lâcha contre le ventre de la Furie. C’était un concentré de tous ses sentiments. L’impact fut tellement violent que le corps de la Furie explosa.
Zéphyr se sentit tressaillir. Il vit tout autour de lui tourner. Il sentit qu’on le déplaçait. C’était Saurion. Le Turien venait de le mettre à couvert, assis contre le mur. L’étudiant enleva son casque et prit quelques instants pour retrouver son souffle. Saurion et les autres finirent d’exécuter les Furies. Quelques Cannibales arrivaient, mais l’alliance était encore assez forte et n’en firent qu’une bouchée.
Ils avaient un petit moment de répit.
« -Ils vont revenir. » S’exclama un Krogan.
L’équipe médicinale se dépêcha de soigner les blessures. Ils appliquaient surtout du medi-gel et quelques bandages. Ils ne pouvaient faire plus. Evidemment, les Krogans refusèrent les soins. Zéphyr n’était pas trop blessé. Il avait quelques coupures mais rien de grave. Il se vit offrir des pilules de nourritures et de l’eau. Le médecin savait que les biotiques avaient besoin de récupérer des forces.
L’accalmie ne dura que quelques minutes. Les Moissonneurs revenaient, et en force. Deux Brutes et quatre Furies accompagnaient les habituels Cannibales, Maraudeurs et Zombies. Tout le monde, sauf les Krogans, se mirent à couvert. Zéphyr remit son casque. Le Capitaine hurla dans son oreillette :
« -On a besoin de renforts sur la position Gamma ! »
« -L’escouade Tomahawk est en route. » Répondit la personne de l’autre côté de l’appareil.
« -Grouillez-vous, on se fait canarder ! »
« -Dans trois minutes on est là. »
Ils devaient donc tenir trois minutes. Tous ceux qui étaient à couvert tirèrent avec parcimonie. Ils devaient économiser leurs forces. Par chance, une navette remplit de Krogans arriva. Ils ne faisaient que ralentir les forces écrasantes des Moissonneurs, mais cela leur donnait du temps.
Les Brutes se rapprochaient. Ils avaient beau tirer, elles ne voulaient pas mourir. Et les Krogans ne pouvaient rien faire. Ils étaient déjà assez occupés avec les Zombies et les Cannibales. Zéphyr tirait de mieux en mieux avec son arme. Il tuait de plus en plus de Moissonneurs. Par chance, les ennemis ne le prenaient pas trop pour cible. Enfin presque. Une des deux Brutes tourna la tête dans sa direction. Il venait d’acquérir sa nouvelle cible. Zéphyr vida son chargeur contre lui. Elle refusait de mourir. A cet instant, quelqu’un parla dans l’oreillette du Capitaine :
« -L’escouade Tomahawk est là. »
En effet, trois Mako arrivèrent et commencèrent à répandre la mort dans les rangs ennemis. L’un avait des tourelles lasers, permettant des tirs puissants mais à faible cadence. Un avait deux tourelles défensives, permettant des tirs rapides. Et un avait des lance-missiles, permettant de pilonner d’un peu plus loin. Ils éliminèrent les Moissonneurs encore vivants.
Les soldats à pieds se regroupèrent derrière les véhicules. Zéphyr fût envahi de tristesse. Il pensa au sacrifice d’Alexeï. Saurion arriva à sa hauteur.
« -Ce n’est pas de ta faute. Arrête de t’en vouloir. »
« -Oui mais… »
« -Je t’ai dit : ce n’est pas de ta faute. Ne rend pas son sacrifice inutile. »
« -D’accord… » (Après un silence)
« -On va s’en sortir vivant. » Rassura le Turien.
« -D’accord. »
Saurion avait réussi à remonter le moral de son ami. Jones restait silencieux. Il avait perdu la plupart de ses hommes. Mise à part Saurion et Zéphyr, seul un autre soldat l’accompagnait. Le commandant profita de la courte pause pour analyser les forces en présence. Côté humain, il restait un dizaine d’hommes du premier assaut. Ils avaient été renforcés par un dizaine de Krogans, d’Asaris, une poignée d’humains et une vingtaine de Turiens. Jones était tendu, mais il était à peu près confiant. Ils avaient une bonne petite troupe. Et elle était assez diversifiée.
« -Contact à six heures! » Cria un Krogan.
En effet, une nouvelle vague de Moissonneurs arrivait. Mais ce n’était pas tout. Certes, les Moissonneurs « bipèdes » arrivaient par la Terre mais un Moissonneur, un vrai, arrivait. Jones se dit qu’ils auraient pu le prévoir. Ils étaient de plus en plus puissants, mais les ennemis pouvaient l’être aussi. La Machine commença à charger un tir. Le Mako à lance-missiles tirait à volonté tout en se mettant en mouvement. Les deux autres tiraient sur les troupes aux sols. Malheureusement, les missiles furent déviés à l’approche du blindage du Moissonneur. Il avait presque finit de charger.
« -Dispersion ! » Gueula le Capitaine.
Il tira. Le Mako lance-missiles en fit les frais. Il explosa. Le véhicule emporta avec lui quelques Zombies. Zéphyr, Saurion, Jones et quelques soldats se réfugièrent dans un bâtiment. Ils traversèrent ce dernier. Pour leur survie, ils devaient mettre de la distance entre ce Moissonneur et eux. Jones menait la troupe. Ils couraient à toute allure. Zéphyr fut surpris de voir un Krogan courir aussi vite que lui. C’était la première fois qu’il courait avec une armure. Il avait l’impression de transporter tous ses meubles avec lui mais une fois lancé, il ne pouvait plus s’arrêter.
Les survivants à l’assaut couraient entre les débris. Ils traversaient les rues et les ruines. Pourquoi ne s’arrêtaient-ils pas ? Parce que le Moissonneur les avait pris en chasse. Il tirait des rayons à travers les bâtiments, ce qui les faisait exploser. Ils devaient donc éviter les flammes et les débris. Les plus lents du groupe se firent écraser, ou brûler par le laser. Zéphyr courait à en perdre haleine. Il refusait de mourir. Il tourna à un angle de rue. Il avait mit une bonne distance entre lui et le Moissonneur. Mais il avait perdu de vue les autres. Ils s’étaient trop dispersés.
Soudain, une explosion le plaqua au sol. Le souffle lui provoqua un bourdonnement dans les oreilles. Il tourna la tête de gauche à droite. Sa vue était brouillé. Il sentit tout d’un coup le poids de son corps et de son armure. Ses muscles se raidirent.
Il arriva à se relever. Les flammes lui paraissaient beaucoup plus lumineuses que d’habitude. Il essaya de se repérer. Il ne savait pas ou il était. Il distingua des formes se rapprocher de lui. Il vit, trop tard que c’était des Zombies. Il ne voyait pas son fusil. Il devait donc combattre à main nue.
Il essaya tant bien que mal de contrer les Zombies. Il ripostait avec ses poings, mais il ne faisait pas assez de dégâts. Les Zombies le griffaient de plus en plus. Sa combinaison n’allait pas tenir. Il fut mis au sol.
Il protégeait son visage des griffures à l’aide de ses avants bras. Il allait y rester.
« -Non… Non… Non !!!! » Cria-t-il intérieurement.
Tout d’un coup, Une immense vague verte balaya toute la ville. A bout de souffle, il ne sentait plus les Zombies. Etait-il mort ? Non. Ils avaient arrêté d’attaquer. Haletant, il réussi à se mettre en position fœtale. Il essaya de se relever une nouvelle fois. Il n’y arrivait pas. Il tomba au sol. Son rythme respiratoire chuta. Il ferma les yeux. Il n’essaya pas de lutter. Il était à bout de force.
SpoilerDiscours d'Anderson inspiré de l'appel du 6 Juin 1944 du Général Charles de Gaulle