Chapitre 29!SpoilerChapitre 29 :
Le Turien se releva et alla échanger quelques poignées de main.
« -Comment ça se fait que vous êtes là ? » Demanda-t-il.
« -Il y a un imbécile qui s’est amusé à fermer toutes les portes, alors on a dû faire un détour. » Expliqua le soldat le plus gradé.
« -Euh… l’imbécile, c’est moi… » Répondit l’Officier.
« -Désolé. »
« -C’est pas grave, j’essayais de les empêcher d’avancer. Je me doutais que ça vous ralentirais. »
« -D’un côté, ça vous a sauvé la mise. »
« -Oui, bon arrêtons de tergiverser, on a encore des ennuis. » Conclu Saurion.
« -Oh mon Dieu… Pascal ! Etienne ! Ils sont… morts ? » S’exclama la seule scientifique.
Elle se mit à pleurer. Une des scientifiques vint la consoler. Tous les autres restèrent silencieux. Saurion savait bien qu’ils n’étaient pas prêt émotionnellement. Ils avaient beau être courageux, personne n’était préparé à affronté la mort d’un collègue. Ils devaient y aller. Saurion fit signe au scientifique réconfortant de rester avec elle. En espérant que les autres groupes soient encore en vie, ils étaient en surnombre. En supposant que les défenses ennemies ne se soient pas renforcées, ils avaient une chance de gagner.
Au même moment, le groupe de Zéphyr continuait d’avancer. Ils n’avaient pas vu d’autres groupes. Ils avaient entendu des tirs au loin. Saurion… pensa-t-il.
« -Il va s’en sortir, c’est un pro. » Le rassura Alexeï, comme s’il avait lu dans ses pensées.
Le grand Russe pensait la même chose. Ils continuaient d’avancer. Le groupe arriva devant la salle d’équipement. Zéphyr eut une idée. Il allait changer d’arme.
« - Attendez-moi là. J’ai une idée. » Dit-il.
« -Certainement pas, la dernière fois que tu es allé tout seul, t’as failli mourir. On t’accompagne. » Répliqua le barbu.
Zéphyr ne répliqua pas. Le souvenir du centre commercial remonta à la surface. Il pénétra dans la salle d’équipement. Personne. C’était déjà ça. Zéphyr prit l’arc de chasseur et des flèches dans une caisse. Même si c’était le moissonneur qui l’avait contrôlé, il sentait qu’il pouvait le maîtriser. Et puis, il l’aimait bien. Les flingues, se n’étaient pas son truc. Personne ne l’empêcha de prendre l’arc.
Ils ressortirent de la salle. Zéphyr prit son arc et encocha une flèche. Soudain, des bruits de coups de feu se firent entendre. Ils se baissèrent instinctivement. Ils se mirent de chaque côté de la porte d’où venait les coups de feux.
« -Il nous faut quelqu’un qui ouvre la porte. » Dit Alexeï.
« -Je m’en charge. » Dit un des scientifiques.
« -Prends ton temps, c’est quand tu veux. Quand tu es prêt, tu tapes sur la porte et tu te mets à couvert, ok ? » Expliqua le Russe.
Ils se mirent tous à couvert. Le scientifique se mit légèrement sur le côté de la porte. Son Omnitech s’alluma. Il prit une courte inspiration et frappa sur l’hologramme vert de la porte. Il fit un pas rapide vers l’arrière lorsque la porte s’ouvrit. Alexeï jeta un regard furtif dans la salle. Quatre soldats de Cerberus engageaient le combat contre un petit groupe de résistant. Les soldats tournaient le dos au groupe de l’étudiant.
« -C’est le groupe de droite, on doit les sauver. » Chuchota le Russe.
« -Je sais, mais on peut les prendre par surprise. » Répliqua le jeune.
« -Si tu as une idée, fait vite. »
« -Je vais les éliminer à l’arc. Cela nous permettra de rester discret et de les prendre de flanc. »
« -Ok, les gars on bouge, mettez vous derrière les caisses ! » Ordonna le Russe, toujours à voix basse.
Le petit groupe se mit à couvert. Zéphyr ne bougea pas, il avait une vue dégagée depuis la porte. Il prit une grande inspiration et banda son arc. Il choisit la cible la plus proche d’eux, celle la plus en arrière. Il ferma un œil. Une petite goutte de sueur coula sur sa joue. Il devait visait la tête. Il se concentra et lâcha la corde. La flèche alla se planter dans la tête du soldat.
« -Maintenant ! » Gueula Alexeï.
Tous tirèrent. Les soldats furent prit à revers. Ils ne pouvaient pas mener deux assauts en même temps. Surtout lorsqu’ils étaient à six heures d’écart. Cerberus flancha une nouvelle fois. Le poids du nombre avait raison de l’expérience. Malheureusement, les fusils Mattock avaient eu raison des deux scientifiques de l’ex-groupe de droite. Seuls les soldats avaient survécu. Surement à cause de l’expérience, pensa Zéphyr.
« -Merci d’être venu à notre secours. » Dit l’un des deux militaires.
« -On est venu pour ça. Maintenant, il ne nous reste plus qu’un dernier groupe. » Dit Alexeï.
« -Oui, mais où est-il ? » Demanda un des soldats.
« -Bonne question, si il était en train de se diriger vers la salle des civils, on l’aura croisé. »
« -Ouais, donc au pire, allons voir à l’échelle, de là où ils sont arrivé. Et on reviendra en suite vers la safe zone. » Proposa Zéphyr.
« -Pourquoi pas. S’ils ne sont pas à l’échelle, on pourra les prendre à revers. »
« -J’espère quand même qu’ils seront à l’échelle. Parce que s’ils n’y sont pas. Les civils sont mal. »
« -Alors dépêchons-nous. » Conclu Alexeï.
En chemin, il leurs expliqua la tactique mise en place. Les soldats les félicitèrent. Elle avait son lot de points faibles, mais pour des civils non entraînés ils s’en sortaient bien. La salle des commandes n’était pas très loin. Ils se rapprochaient donc de l’échelle. Plus qu’une porte. Comme d’habitude, ils se plaquèrent contre les murs. L’un des soldats frappa contre la porte et ils entrèrent, l’arme en joue. Personne. Il n’y avait personne. Ils baissèrent leurs armes.
« -Merde ! Ce n’est pas bon ça ! » Râla Alexeï.
« -On doit se dépêcher de revenir à la safe zone. » S’inquiéta Zéphyr.
A cet instant, une porte s’ouvrit. Tout le monde braqua ses armes dans la direction de la porte. C’était le groupe de Saurion.
« -Vous êtes sain et sauf. » Souffla le Turien.
« -Oui, mais on a un problème. » Rétorqua le Russe.
« -Lequel ? »
« -Les soldats ne sont pas là, ce qui veux dire… »
« -qu’ils nous ont b*isé ! On doit retourner à la safe zone ! » S’exclama Zéphyr.
Ils coururent tous vers la pièce où se trouvaient les civils. Mis à part le commandant, qui était blessé, il n’y avait personne pour se défendre !
Au même moment, dans la safe zone, les quelques civils restant entendirent des bruits de pas.
« -Ils sont revenus ! » S’écria une scientifique.
Ilyana sourit. Elle espéra que Zéphyr était toujours vivant. Il n’y avait pas de raison qu’il y passe. Il avait toujours su être prudent. Elle se leva et prit la main d’Isabella. Elle sentit son cœur s’alléger. Tout à coup, la scientifique à la porte se prit une balle en pleine tête. Ilyana fût choqué et mit la main devant sa bouche. Elle mit instinctivement Isabella derrière elle. De toute façon, la petite fille s’était réfugiée dans ses jambes. Elle comprit. Ce n’était pas Zéphyr et ses amis qui revenaient, c’était des soldats de Cerberus !
« -Bien, bien, bien. Mesdames, Messieurs… Bonjour ! » S’amusa le commandant adverse.