Chapitre 24!
Celui là marque la fin d'un arc et le début d'un autre, je ne dit pas le titres des arcs, ça risque de spoiler.
SpoilerChapitre 24 :
5 Mai 2186…
Zéphyr sortit de la chambre. Il était en pleine forme, entièrement propre. Son corps ne lui faisait pas du tout souffrir. Le petit déjeuner allait être servit. Tout d’abord, il décida d’aller saluer sa « famille ». Il cajola se petite sœur et prit soin de Ilyana. Il ne lui parlait pas trop, il avait son idée en tête. L’étudiant devait attendre le soir. Ils allèrent tous se rassasier. Après le petit déjeuner, Isabella amena son frère à sa classe. Il s’assit au fond de la salle. Sa seule présence apportait beaucoup de joie à la petite allemande. Le scientifique, professeur principal de fortune, donna des exercices à faire aux jeunes enfants. Un autre professeur, scientifique aussi à l’origine, vint vers Zéphyr.
« -Excuse moi, tu es bien en parcours de mécanique ? »
« -Tout à fait. »
« -Je crois avoir quelque chose qui t’intéresse, enfin si tu veux bien. » Dit le scientifique. (Il lui montra une feuille d’exercices qu’il avait faits à la main.)
« -Bonne idée, ça me changera les idées. Merci. »
« -Bien, si tu as un problème, tu m’appelles. »
Zéphyr se plongea dans la feuille d’exercice. Depuis le début de la guerre, il n’avait pas touché à un cours. Cela lui parut une éternité mais ça revenait vite. Il bûcha toute la matinée. Lorsque l’heure du repas arriva, il avait déjà fait la moitié de la feuille. Il se dirigea vers la salle de repas. Il s’assit à la table habituelle, celle de sa famille.
« -Un revenant. » Dit Ilyana avec un sourire.
« -Hey, je travaillais. »
« -Tu faisais quoi ? »
« -De la mécanique. »
« -Intéressant. »
« -Tu devrais venir en cours, ça change les idées. »
« -Tu as peut-être raison. »
Après le repas et quelques bonnes blagues Turiennes et Humaines, Zéphyr, Ilyana et Isabella se dirigèrent vers la salle de cours. L’Allemand posa son bras gauche sur les épaules de son amie. Celle-ci ne le repoussa pas. Après s’être assis, Zéphyr continua ses exercices. Il apprit que Ilyana était en licence de Mathématiques. Le scientifique qui avait donnait les exercices à Zéphyr trouva rapidement des exercices pour elles. Entre deux exercices, il demanda à son amie de le retrouver le soir après le repas à la vue panoramique. Ils bûchèrent pendant toute l’après-midi.
Pendant ce temps, Frédéric, qui faisait le strict minimum au chalet, réfléchissait à quelque chose.
« -Ce gamin est très puissant. Si j’arrive à le vendre, je serait riche et célèbre. Et j’ai une idée. »
Il se balada dans toute la zone. Il mémorisait toues les allées, les entrées et les sorties. Pour une fois, il se proposa pour faire un tour de garde à l’extérieur. Ceci intrigua Saurion. Il n’avait pas l’habitude de le voir, surtout dans la zone militaire. Il se méfiait de lui. D’un autre côté, peut-être avait-il comprit qu’il fallait s’investir dans le groupe pour survivre.
Frédéric arriva au balcon de garde. Celui-ci se situait au dessus de la vue panoramique. Il était séparait de celui-ci d’un mètre de roche. Tout en faisant de travailler, il examina le balcon. Une navette pouvait se poser. Mais toute une escouade…
Il rentra à la fin de sa ronde. Les gardes du soir virent prendre la relève. Il vit que la machine était bien huilé, il y avait très peut de temps de latence entre les relèves. Si quelqu’un devait attaquer, il ne devrait pas le faire à ce moment. Les soldats étaient en supériorité à ce moment là.
Il rentra et déposa armes et armures. Les soldats devaient lui faire confiance. Il devait encore plus étudier leurs habitudes. Cela prendrait du temps, mais son plan était parfait. Mais la patience est la qualité d’un grand homme. Un homme qui sait attendre est amené à faire de grande chose. Tel était le raisonnement de Frédéric. Il se dirigea vers sa chambre, un sourire aux lèvres. Il croisa le Turien en chemin. Ce dernier l’apostropha :
« -Hé ! Depuis quand tu t’investis pour le groupe ? »
« -Depuis que je l’ai décidé. J’ai moi aussi envie de participer à la vie active. »
« -T’as pas intérêt à nous faire un coup bas. »
« -Hum ! Je ne fais pas confiance aux Turiens en général, et à toi encore moins. »
« - Donne-moi une autre bonne raison de te tuer. » Dit Saurion, de plus en plus en colère.
« -Mais vas-y, ne te gène pas. Mais réfléchi à une chose avant : Quel sera la réaction des gens quand ils verront que tu m’as tué. »
« -Je leur dirai la vérité, que tu es un enfoiré de première. »
« -Et tu crois qu’ils vont gober tes paroles ? Non, ils ne verront qu’un Turien qui a tué un humain. Alors réfléchi à deux fois avant de proférer des menaces contre moi. » Monologua Frédéric.
Saurion ne répondit pas. Au fond de lui-même, il savait qu’il n’avait pas tout à fait tort. Certaines personnes étaient encore craintives envers les autres espèces de l’espace. Pourtant tout le monde devait se faire confiance. Frédéric passa son chemin, il savait qu’il aurait le Turien sur ses talons. Il ne devait pas faire un faux pas. Mais son plan ne pouvait pas échouer.
Zéphyr sortit de la salle de classe avec sa sœur à ses côtés. Tout d’un coup, il entendit quelques personnes lancer des cris de joie. Il demanda à sa sœur de faire un détour. Il passa sa tête à la porte. Il reconnut Sébastien, Alexeï et quelques scientifiques. Ils étaient rassemblés autour d’une télé. Isabella regarda son frère et d’un regard entendu, ils entrèrent dans la pièce et rejoignirent le groupe. Un des hommes, qui semblait être plus gradé que les autres, dit :
« -Je ne savais pas que tu cachais ça dans ton bureau ? »
« -J’avais complètement oublié que je l’avais, elle nous servait pendant les pauses. » Répondit le scientifique en installant la console à la télé.
« -Cool, à la maison, j’ai pas ce modèle. » Dit Sébastien.
« -C’est la S-X9, modèle Terrien. Ça ne vaut pas un PC mais pour la convivialité, il y a rien de mieux. Tiens.» Dit le scientifique en tendant une manette à Sébastien. (Le scientifique lança la console, un jeu de course apparut à l’écran.)
« -Tu paris que je te mets une taule. » Paria Alexeï à son homologue joueur.
« -Tu risque d’être déçu. » Répondit le jeune.
Zéphyr appuya ses coudes contre le canapé. Sa sœur fit le tour et s’installa entre les deux joueurs, sous les bras de son frère. L’étudiant nota que les deux compagnons étaient inséparables. Ils firent quelques parties, en faisant tourner les manettes. Zéphyr gagna toutes ses parties. Évidemment, car il en possédait une. Et puis, c’était un professionnel de la console. Cela avait soudé encore plus le groupe. Malgré ce que pensait le jeune Allemand, les scientifiques se débrouillaient bien. Il ne pensait pas qu’ils pouvaient être assez ouverts d’esprit.
L’heure du repas arriva. Ils allèrent tous se rassasier. Isabella raconta à Ilyana les exploits de son frère à la console. Cette dernière l’écoutait d’une oreille plus ou moins distraite. Elle attendait surtout la fin du repas, elle voulait savoir ce que Zéphyr voulait lui dire. Elle avait sa petite idée. Elle avait cogité depuis que Zéphyr lui avait donné rendez-vous. Lorsque le repas fût fini, Zéphyr disparu rapidement de la table. Il était nerveux. Il alla rapidement se laver les dents et se recoiffer. Autant être le plus beau possible pour ce soir, pensa-t-il. Il attendit à la baie panoramique. Comme il avait espéré, la vue sur les montagnes le soir avec les étoiles était magnifique. Il se mit à penser à ce qu’il devait lui dire. Ses mains tremblaient. Il allait faire le premier pas. Ce n’était pas arrivé depuis très longtemps. Ilyana arriva dans la pièce.
« -Tu voulais me parler ? »
« -Oui. » Dit-il
Il prit les mains de la fille. Son cœur se mit à accélérer. Il sentit la douceur des mains de l’Allemande. Elle était belle. Belle en toutes circonstances. Belle au naturel. Elle lui plaisait. Soudain, il se rendit compte qu’il la regardait plus qu’il ne parlait. Il rougit et s’empressa de reparler. Cette réaction fit sourire la jeune fille.
« -Je… Euh… En fait… par rapport à ce que tu m’avais dit dans la chambre… »
« -Tu t’en souviens n’est-ce pas ? »
« -Oui. Je t’ai mentit. Je suis désolé. J’aurais du te le dire depuis longtemps, mais j’avais trop peur : Ilyana, je t’aime. » Chuchota-il avec un gros effort pour ne pas tomber dans les pommes.
« -Comment ? Je n’ai pas entendu. »
« -Je t’aime. » Dit-il un peu plus fort.
« -Je dois être sourde ce soir. »
« -Oh et puis merde ! »
Il l’embrassa. Cette réaction surpris un petit peu Ilyana, mais elle ne se débattit pas. Elle lui donna un autre baiser en retour. Ils s’embrassèrent langoureusement pendant quelques minutes. Zéphyr la prit dans ses bras et lui susurra à l’oreille :
« -Je t’aime. »
« -Moi aussi. »
Pile à ce moment, Saurion fit irruption dans la pièce. Zéphyr le vit. Il lui fit comprendre d’un geste de la main qu’il devait rebrousser chemin. Saurion s’exécuta. Les deux jeunes restèrent un long moment à la vue panoramique à observer les étoiles et à s’embrasser.
Saurion sortit de la pièce et ferma derrière lui.
« -Bon, c’est bien, mais je fais quoi avec mes deux tasses moi ? »