Chapitre 23, un peu plus transitoire, ou pas...SpoilerChapitre 23 :
Zéphyr sentit que le moissonneur partait de son corps. Ce dernier tomba comme une masse au sol. Zéphyr ressentit le choc. Il avait repris possession de sa chair. Avant de partir, une image de moissonneur se forma dans sa tête. Ce n’était pas une image, le moissonneur voulait communiquer avec Zéphyr. Il se sentit flottait dans un décor orange. Il reconnut le décor. Il avait joué à ce jeu vidéo. En face de lui se tenait le moissonneur.
« -Pourquoi vous ne nous tuez pas ? » Demanda Zéphyr.
« -Parce que vous n’êtes pas près pour la moisson. »
« -Mais pourtant, vous tuez tout le monde sur Terre, et je suis sûr qu’il a d’autres personnes qui ne sont pas encore en âge de moisson. »
« -Surement, mais le cycle l’oblige. Le catalyseur le veut. »
« -Le quoi ? »
« -Tu ne pourrais pas comprendre. »
« -Pourquoi nous épargner ? »
« -A cause d’elle. Elle m’a rappelé mon individualité, lorsque j’étais un organique. » (Le décor commença à disparaitre)
« -Partez pas ! J’ai plein de questions ! »
Zéphyr sentit qu’il était attiré vers le bas. L’image dans sa tête blanchie de plus en plus. Il entendit une voix dire son nom.
« -Zéphyr ! Zéphyr ! »
Tout d’un coup, tout son corps lui fit mal. Non, ce n’était pas un mal, il sentait son corps. Il avait été déconnecté de son corps pendant trop longtemps. Il ne savait plus comment respirer. L’étudiant fit un effort pour gonfler ses poumons mais il s’étouffa. Cela ne marchait pas. Il réussi juste à tousser. Au moins, ses plus vieux réflexes n’étaient pas partit. Il sentit qu’on le transportait. Grâce à la réaction des bras de Tarik au poids du jeune, il sentit de nouveau où était son dos. Il ne sentait toujours pas ses jambes mais cela revenait petit à petit. Sa bouche s’entrouvrit et quelque chose de désagréable entra dans sa gorge. Ensuite, on l’éblouit. Grâce à ça, il retrouva de nouveau la position de ses yeux. Son cerveau, du moins, son esprit continua d’explorer tout son corps. Une sensation de picotement lui vint dans le bras droit.
« -Profite de tes derniers instants d’organique. » Fit une voix dans sa tête.
Il n’était pas rassuré. Il sentit tout de même qu’on s’agitait autour de lui. La sensation de chaleur revenait dans son corps. Ses sens lui indiquèrent que son corps était recouvert d’une couverture.
« -Je suis vivant, tout mon corps est là. Je vais bien. » Pensa-t-il.
Zéphyr s’endormit. Il ne se réveilla que le lendemain. Lorsqu’il voulu respirer, ce qu’il fit instinctivement, il ne pouvait pas.
« -Doucement, doucement. » Fit une connaissance.
Tarik enleva le tube respiratoire. Il ouvra doucement ses yeux. La lumière l’éblouit. IL battit des paupières et mit quelques instants avant de pouvoir voir correctement. Il regarda ses mains. Elles avaient l’air normal. Il voulu prêter plus d’attention à son bras droit mais un bandage le recouvrait. IL leva les yeux pour examiner la pièce. Il était encore dans un espace hospitalier.
« -Si tu veux, on peut t’offrir une carte de fidélité à ce lit. » Plaisanta Saurion, au pied de l’Allemand.
« -Tu as l’air normal, tu te sens bien ? » Demanda Tarik en examinant ses yeux.
« -ça va, je me sens… lucide. J’ai plus l’impression de me sentir observé. » Expliqua le patient.
« -Bon, alors c’est que tout va bien. Je vais chercher les autres. » Dit le Turien en quittant la pièce. (Saurion revint avec toute la troupe)
« -Grand Frère ! » S’exclama sa sœur en courant vers lui. (Les autres le saluèrent, Ilyana resta en retrait.)
« -Alors, comment tu te sens ? » Dit Sébastien.
« -Ca va, la forme. »
« -Tu nous as fait une belle frayeur. » Dit Alexeï.
« -Je sais, (il remarqua la soudaine timidité de Ilyana), ça va ? » Lui demanda-il.
« -Oui, oui. » Répondit-elle brièvement.
« -Bon, je sais que vous venez à peine de le voir, mais nous devrions le laisser se reposer. » Expliqua Tarik.
« -D’accord. Laissons-le avec sa famille. » Dit Sébastien, avec un clin d’œil. (Zéphyr ne le nota, mais ne dit rien. Tous sauf Isabella et Ilyana sortirent.)
« -Viens par-là, petite frimousse. » Dit Zéphyr envers sa sœur.
Ilyana l’aida à monter sur le lit.
« -Viens toi aussi. » Lui dit-il en l’invitant à faire le tour du lit.
Ils firent un câlin collectif. Il déposa un baiser sur le front de chacune. Zéphyr se rendit compte à quel point il était chanceux. Malgré cette guerre, il avait réussi à trouver une « famille » comparé à d’autres survivants. Il les serra un moment dans ses bras. Lorsque Ilyana se releva, il nota qu’elle avait de grosses poches sous les yeux.
« -Tu n’as pas beaucoup dormit n’est-ce pas ? »
« -Oui, je m’inquiétais. » (Il lui prit le bras tendrement.)
« -Merci. Merci du fond du cœur. » Répondit-il.
« -Zéphyr… Quand le moissonneur te contrôlait… Est-ce que tu as entendu notre discussion ? » Demanda-t-elle.
« -Non… Je ne me souviens que de bribes de phrase. » Mentit Zéphyr.
« -Je vois… » Chuchota-t-elle pour elle-même.
« -Pourquoi me demandes-tu ça ? »
« -Pour rien. Ça n’a pas d’importance. »
« -Tu devrais aller te reposer. Tu m’as l’air très fatiguée. »
« -Oui, tu as raison. » Dit-elle en s’éloignant.
« -Hey, Ilyana (Elle se retourna) Merci encore pour avoir prit soin de ma sœur. »
Un léger sourire se dessina sur son visage. Zéphyr serra très fort sa sœur. Il avait mentit. Il lui avait mentit. L’étudiant se souvenait parfaitement de ce qu’elle avait dit. « Je l’aime » se remémora-t-il. Quelqu’un l’aimait. Tu n’es qu’un con, pourquoi lui avoir mentit, pensa-t-il. Il devait rattraper son erreur. Il venait de chasser la femme qu’il l’aime et qui l’aime. Il se de venait de rattraper le coup. Malheureusement, cela devait attendre. Il ne pouvait quitter son lit, pour le moment. Il resta à discuter avec sa sœur pendant un long moment. Il lui expliqua que les messieurs dans sa tête étaient partit et qu’il ne lui ferrait plus de mal. Par contre, il lui mentit sur le fait qu’ils ne reviendraient pas en vrai. Ils avaient huit mois. Huit mois pour organiser une défense, ou pour fuir. Zéphyr chassa cette dernière idée de sa tête, il en avait marre de fuir. Il oublia ses réflexions et passa du temps avec sa sœur. Elle lui montra ses progrès et autre. Avant qu’elle parte, parce qu’il se sentait, il demanda :
« -Tu penses à Papa et Maman ? »
« -Souvent. Je les revois dans notre maison, tous ensembles. Je sais qu’ils veillent sur nous, c’est ce que tu m’as dit. Ils doivent être heureux là-haut. Alex m’a expliqué que quand quelqu’un mourrait, il allait dans un endroit où on s’occupait très bien d’eux. C’est vrai qu’ils me manquent, mais je t’ai toi, et puis j’ai Ilyana, Saurion, Tarik, Alexeï, Sébastien. On forme une grande famille. »
« -C’est vrai. »
Il lui déposa un bisou sur le front et elle descendit du lit. Tarik l’accompagna vers la sortie, où l’attendait Saurion. Il la prit dans ses bras et l’emmena manger. Quand à Zéphyr, il s’enfonça dans son oreiller et pensa. Il devait rattraper sa connerie avec sa princesse. Il essaya de trouver un plan romantique. Il mit de longues minutes avant d’en trouver un. Sur cette pensée, il s’endormit, un sourire aux lèvres.
Spoiler(Défi difficile: trouver de quel livre je me suis inspiré lors de l'exploration du corps de Zéphyr par son esprit)
(Deuxième défi ultra difficile: mais quel jeu a joué Zéphyr? (Attention, jeu contemporain) Deux indices: histoire temporelle, deux héros