20 tout rond!
Désolé du retard! Spoiler
Chapitre 20 :
Zéphyr entendit le cri de Ilyana. Il était plus très loin de la navette. Son sang se mit à bouillir. On ne touchait pas à Ilyana. Zéphyr vivait beaucoup trop d’émotions d’un coup. Les Moissonneurs n’arrivaient pas à suivre. Ils s’étaient trop peu développés dans son corps pour en avoir une emprise totale voir même partielle. Zéphyr n’avait pas le temps de se demander ce qu’elle faisait ici. Il posa le Turien contre un arbre. Ce dernier était toujours sonné. Il n’avait pas eu le temps de retrouver ses esprits. Dès qu’il s’était réveillé, Zéphyr l’avait transporté de droite à gauche. Ceci n’avait pas amélioré son état.
«- Désolé Bro. J’ai une princesse à sauver. » Dit l’étudiant au Turien.
Saurion ne répondit pas. Il se contenta d’un battement de paupières. Zéphyr courut à toute allure à travers les broussailles. Un homme normal ce serait déjà perdu, mais pas Zéphyr. Avec la technologie des Moissonneurs en lui, il sentait tout ce qu’il entourait. Il tourna à l’angle d’un arbre. Ce qu’il vit l’horrifia : Un Cannibale se dirigeait vers Ilyana ! La fille était recroquevillée sur elle-même et pleurait tout ce qu’elle pouvait. Elle était trop pétrifiée pour fuir.
Zéphyr compta le nombre de flèche qui lui restait. 3. Il devait tuer le Moissonneur avec au maximum trois flèches. Calme-toi Ilyana, pensa-t-il. Il encocha une flèche et tira dans ce qui lui être la tête du monstre. Elle alla s’enfoncer dans l’arrière de la bosse du monstre. Il n’était pas mort. Au moins, ça avait attiré son attention. Le monstre pivota. Dès qu’il vu Zéphyr, l’attention qu’il portait sur la jeune fille tomba à zéro. Il lâcha un petit cri envers Zéphyr. L’Allemand avança et prépara une autre flèche. Le Cannibale poussa un autre cri. L’étudiant en profita pour tirer. La flèche alla se loger dans la gorge bleu et lumineuse du monstre. Il tomba à terre. Pour être sur, Zéphyr lui tira à bout portant sa troisième flèche. Il était mort.
L’étudiant jeta son arc au sol, s’accroupit au près de Ilyana et posa une main sur son épaule.
« -C’est fini. » Dit-il d’une voix douce.
Ilyana reconnu sa voix. Elle se jeta dans ses bras. Il la consola en silence.
« -J’ai eu si peur… » Sanglota-t-elle.
« -C’est fini, il ne te fera plus aucun mal. »
Les soldats revinrent petit à petit à la navette. Ils furent soulagé de voit l’étudiant. Il les salua de la tête. Ilyana était toujours dans ses bras. Saurion arriva le dernier. Il marchait d’un pas aléatoire mais il tenait debout. Il avait retrouvé ses esprits.
« -Tu n’aurais pas oublié quelqu’un, par hasard ? » Dit-il à Zéphyr.
« -T’avais l’air en forme. Et puis, tu n’étais pas en danger. »
« -Enfoiré… »
La courte discussion fit rire le petit groupe. Saurion, ayant retrouvé sa lucidité, nota que les deux étudiants se tenaient par la main. C’est mignon, pensa-t-il, au moins quelque chose qui tourne bien pendant cette guerre.
« -On rentre ? » Demanda Jones.
« -Commandant, J’ai une question. » Dit Zéphyr, soudain plus sérieux.
« -Je t’écoute. »
« -C’était quoi ces loups bizarres qui nous ont attaqué ? » (Le soldat ne répondit pas.)
« -La réponse ne vas pas te plaire. »
« -Dites toujours. »
« -Promet moi de ne pas t’en prendre à personne avant. »
« -C’est si bizarre que ça ? »
« -Promet le moi. »
« -D’accord, c’est promis. »
« -Bon… De toute façon, ça n’a plus d’importance. Quand on était encore chez Cerberus, les scientifiques travaillaient sur la modification génétique. Ils testaient les modifications génétiques : ils injectaient des gênes animaux dans un homme et inversement. »
« -C’est horrible ! » S’exclama Ilyana.
« -Je sais, il y avait trop de mort. C’est pour ça que nous avons arrêté. C’était plus de la protection de l’humanité, c’était des meurtres. »
Zéphyr, Saurion et Ilyana encaissèrent le choc. Ils étaient avec des gens dangereux. Zéphyr sentit que son amie encaissait plus difficilement la chose. Elle lui broyait les doigts. Il ignora la petite douleur et posa une question :
« -Comment ça se fait… qu’on en ait rencontré un alors ? »
« -Il s’était échappé. C’était notre seule expérience réussi. Je suis Désolé. »
« -Désolé ?!, s’emporta l’Allemand, Désolé ?! Ce truc a failli nous bouffer et tout ce que vous trouvez à dire c’est : Désolé ? »
« -Zéphyr, on est vivant, pas la peine de le blâmer plus, je crois qu’il s’en veut assez pour ça. » Dit la voix de la sagesse, Saurion.
« -Tu te rends compte que depuis 2 mois, tous les chasseurs étaient en danger ? »
« -On est tous sain et sauf, c’est le principal. »
« -Il y en avait qu’un seul en liberté ? » Demanda Zéphyr, un peu agressivement.
« -Oui. Le seul qui était en liberté est celui qui gît un peu plus loin. Rentrons à l’abri, avant que les Moissonneurs ne nous repairent. »
« -Tant que vous ne faites pas de nous des expériences, on sera à l’abri. » Railla l’étudiant.
« -Zéphyr, s’il te plait, arrête, je suis sur qu’ils ne nous feront aucun mal, n’est-ce pas ? » Calma la jeune femme.
« -Oui, bien sur. »
Le petit groupe rentra dans la navette. Sur le chemin du retour, ils récupérèrent les quelques animaux mort qui n’étaient pas mangé, volé ou pas encore putréfiés. Ils rentrèrent au garage. Tarik les attendait. Il se dirigea vers les soldats. Certains avaient de légères blessures, mais tout le monde était indemne. Zéphyr et Ilyana demandèrent où était la sœur. Tarik leur indiqua la garderie. Ils coururent, Zéphyr devant, vers la zone.
L’étudiant apparu à la porte et le visage d’Isabella s’émerveilla. Elle courut jusqu’à lui. Alexeï et Sébastien le saluèrent. Il serra très fort sa sœur. Ilyana les rejoignit. La petite sœur l’invita dans le cercle et ils firent un câlin de groupe. Après cette séance de réconfort, L’Allemand réalisa qu’il avait toujours son armure.
« -Allez viens mon beau soldat, je vais t’aider à l’enlever. » Dit la plus âgée.
Elle se dirigea vers une des salles de bain. Zéphyr n’avait toujours pas bougé. Il était bouche bée et les yeux grands ouverts. Il analysait l’information.
« -T’attend une invitation ? » Dit Sébastien.
« -J’y serais déjà à ta place. » Continua Alexeï.
Zéphyr les regarda tour à tour avec des gros yeux. Tout d’un coup, il réalisa ce qu’avait dit la fille. Il quitta prestement ses compagnons et marcha très rapidement vers l’endroit où elle était.
« -Euh… » Commença Zéphyr.
« -T’inquiète pas, je ne t’enlève que l’armure… pour le moment, Dit-elle avec une voix sensuelle, Merci de m’avoir sauvé. »
Elle lui déposa un bisou sur la joue et elle l’aida à enlever son armure. Zéphyr était rouge de gêne. IL ne savait pas où se mettre. Il avait toujours était nul avec les filles. Pour une fois, c’était elle qui faisait le premier pas.