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Mass Effect 3: Les pieds sur Terre [Terminé]

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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #30 le: 11 février 2013 à 10:43:56 »
 

NoctisIke

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Je suis à la bourre.

Chapitre 7 en avant!


Spoiler
Chapitre 7 :

15 Mars 2186…

Une semaine était passée dans la planque. Saurion et les soldats résistaient tant bien que mal aux assauts répétés des Moissonneurs. Les soldats se faisaient de plus en plus rares et des civils prenaient de plus en plus la place des soldats manquant. Zéphyr ne s’était pas encore engagé. Du moins, Saurion ne le voulait pas. Les deux jeunes étaient restés dans la planque à s’occuper d’Isabella.

Les vivres commençaient à se faire de plus en plus rares. L’étudiant et l’officier du SSC s’avaient qu'ils allaient devoir soit bouger, soit allé chercher des vivres. Après une des attaques récurrentes des Moissonneurs, les miliciens, car il n’y avait plus assez de militaires pour ne citer qu'eux, revenaient à la place sécurisée. Ils étalèrent sur la table les quelques hologrammes représentant Nuremberg.

« -Les Moissonneurs sont dans la plupart des rues et grillent tout ce qu'ils voient. » Expliqua un soldat.
« -Il nous faut des vivres impérativement. Chef, qu’est-ce qu’on fait ?» Demanda un autre soldat.
« -Je ne sais pas. » Répondit le Chef. (Saurion resta silencieux et réfléchit.)
« -Vous avez une idée, Officier ? » Demanda un milicien au Turien.
« -A ce que je vois, les Moissonneurs quittent les zones où ils ont nettoyé. A la place, ils laissent des Cannibales et des Zombies immobiles. De mon expérience, les monstres ne bougent pas tant qu’ils ne nous voient pas. On peut en profiter pour aller récupérer des vivres. »
« -Vous voulez qu’on joue à « cache-cache » ? » Demanda un milicien, à coup sûr père de famille.
« -Jouer n’est pas le bon terme mais c’est le principe, vous connaissez ce jeu Officier ? » Demanda le Chef au Turien.
« -Je crois. Vous connaissez la zone ? Il y a des magasins ou quelque chose comme ça pour trouver de la nourriture ? »Demanda le Turien.
« -Oui il y a un Karstadt pas très loin, ici (il pointa l’hologramme), c’est un magasin très bon marché et très grand, on peut espérer que tout n’est pas brûlé ou écrasé. Par contre, je ne suis pas sur qu’il y ait de la nourriture Turienne.» Expliqua un soldat.
« -Ne vous en faite pas pour moi, j’ai encore quelques réserves de nourritures stérilisés. »
« -D’accord. Alors nous pouvons escorter un groupe jusqu’ici (il pointa l’hologramme à quelques mètres du magasin), après le groupe sera livré à lui-même. Mais on pourra tenir la place si le groupe a des moissonneurs au cul. » Expliqua le père de famille.
« -Il nous faut une radio, ou un truc du genre pour communiquer. » Expliqua le Chef.
« -Ok, alors qui y va ? » Demanda un milicien.
« -J’irai. » fit Zéphyr dans le dos du père de famille.
« -Zéphyr non. » Rétorqua le Turien.
« -Je serai attentif. »
« -Je n’ai pas envie que tu y passes, pense à ta sœur, tu ne crois pas qu’elle a vu assez de mort ! » Saurion haussa le ton.
« -Je ne peux pas mourir, j’ai fait la promesse à ma sœur de rester en vie. Donc je ne mourrai pas. » Renchéri Zéphyr.
« -Cause perdue Officier. » Dit le Chef.
« -Et puis, ça permettra à un milicien de rester ici. » Zéphyr continua.
« -Oui, oui pas la peine d’étaler les excuses, Saurion trancha, je viens avec toi, on part dans une heure. »

L’officier du SSC jeta un regard noir à Zéphyr, qui savait qu'il venait de faire un grand pas dans sa guerre. L’étudiant retourna voir Ilyana et Isabella. En chemin, le Turien lui agrippa l’épaule. L’étudiant se retourna. Il reçu une gifle qui lui rappela qu'il n’en avait presque jamais reçu.

« -Tu as vraiment conscience dans quel merde tu viens de te mettre ? » Le Turien railla.
« -Oui, mais je veux aider, j’en ai marre de rester derrière et d’avoir peur que tu ne reviennes pas ! » Zéphyr rétorqua au bord des larmes.

Le Turien resta silencieux un moment et dit :

« -T’as intérêt à rester en vie. Sinon je te retrouve au paradis et je te botterai le cul pendant l’éternité. » Il dit très sérieusement.
« -D’accord. Mais si TU crèves avant JE te botterai le cul. »

Ils échangèrent une poignée de main. La gifle était déjà loin. Elle avait eu l’effet d’avoir clarifié la situation entre les deux hommes. Ils prenaient soin l’un de l’autre tel des frères. Zéphyr pouvaient compter sur 3 personnes dans la planque. C’était déjà ça. Il finit le trajet pour aller voir sa sœur et arriva dans la petite pièce où elles s’étaient installées. Pièce était un bien grand mot, elles avaient juste rassemblé de la taule et de la brique. Zéphyr fût surpris de trouver Tarik avec eux.

« -Bonjour Zéphyr. Je passais juste voir si tas sœur allait bien. Ça va toi ? »
« -Tranquille, tranquille. » L’étudiant répondit. (Il se plaça à côté de sa sœur et l’embrassa sur le front.)
« -Sœurette, je dois te dire quelque chose d’important. »
« -Qu’est-ce qu’il y a ? »
« -Tu sais… On a de moins en moins de vivre et… Avec Saurion (il prit les mains de la jeune fille) on doit aller en chercher. »
« -Là-haut ? Tout là-haut ? Avec ces monstres ?! Mais on doit rester cacher !» Rétorqua Isabella.
« -Je sais mais… »
« -Grand frère, je ne veux pas te perdre. » Elle commença à pleurer.
« -Zéphyr… es-tu sûr ? » Demanda Tarik.
« -Oui j’ai fait mon choix. Je veux moi aussi m’impliquer dans cette guerre. Pour vous protéger, vous trois. Depuis le début, vous êtes les personnes qui comptent le plus pour moi, avec Saurion. Je ne peux pas rester inactif alors que tout bouge autour de moi. Je veux me rendre utile. »

Personne ne répondit. Après un long silence des adultes, Tarik prit la parole.

« -Si tel est ton choix, va fiston. »
« -Merci. Suivez-moi, j’ai à vous parler. » Dit-il au médecin. (Ils sortirent et Isabella se cacha dans les bras de Ilyana.)
« -Si je meures, je veux que vous prenez soin d’elles, elles vous aiment bien. » Dit l’étudiant solennellement.
« -D’accord. »

Saurion arriva. Il tenait dans ses mains deux gros sacs que les miliciens lui avaient donnés.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:56:10 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #31 le: 11 février 2013 à 11:41:57 »
 

sebastien

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Bon chapitre, sa nous explique la situation des survivants et que la meilleur arme et l'entraide 
 

Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #32 le: 11 février 2013 à 20:05:14 »
 

NoctisIke

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Chapitre 8!  ;)

Spoiler
Chapitre 8 :

Les miliciens escortèrent Zéphyr et Saurion aux abords de la zone sûre. L’officier avait son M-8 Avenger et Zéphyr avait un M-3 Prédateur. Il ne savait pas s’en servir mais il ne pouvait pas sortir sans être armé. Ils arrivèrent au trou dans un immeuble. C’était la fin de la zone sure. Zéphyr n’avait pas vu le soleil depuis une semaine. Il leva les yeux et fût horrifié de voir que le ciel n’était plus qu'un nuage de poussière et de cendres. La destruction s’était installée sur toute la planète.

« -On compte sur vous, ne vous faite pas tuer, c’est tout ce qu'on vous demande. » Dit le Chef.
« -On serra prudent. » Répondit le Turien.
« -Que Dieu vous bénisse. » Dit le père de famille.

Zéphyr n’allait pas se lancer dans un débat religieux mais il accepta la prière du milicien. L’officier et l’étudiant partirent, sac vide sur leur dos, à la conquête du centre commercial. Le silence régnait dans le quartier. On entendait au loin, des coups de feu. Quelques météorites tombaient là où les combats avaient lieux. Les deux comparses allaient de voiture brûlées en voiture brûlées. Les Moissonneurs n’étaient pas présents dans la zone. Du moins c’est ce qu'ils croyaient. Ils arrivèrent rapidement devant la devanture du magasin. Les portes et les vitres étaient brisé, le plafond était éventré et pas mal de débris jonchés sur le sol. Depuis leur cachette, ils examinèrent les lieux. Beaucoup de rayons étaient tombés mais il en resté quelques uns. Un espoir subsidiait. Ils échangèrent un regard complice et pénétrèrent dans les lieux.

Zéphyr regarda les restes des affiches. Le magasin était en plusieurs étages, ce qui leur compliquera la tache. Les rayons alimentaires se situaient au troisième étage. Le rayon électronique, pour la radio, se situait au second. Zéphyr expliqua la situation à son allié et repérèrent les escalators. Pour l’instant tout allait bien, ils étaient encore en vie et pas repérés. Lorsqu'ils arrivèrent au premier, ils entendirent un grognement venant du rez-de-chaussée.

« -C’est quoi ce bruit ? » Demanda Zéphyr, soudain blanc.
« -Je ne sais pas. »

Les deux survivants se mirent instinctivement à quatre pattes. Saurion se faufila jusqu'à la rambarde de verre et risqua un coup d’œil. Il vit une grosse bête marchant, seule. Elle avait une pince à la place d’un bras. Pour la première fois, la peur, la véritable peur, prit Saurion à la gorge. Ce monstre-ci, ils ne pourraient pas le tuer. Un seul coup et c’était la mort. Il revint auprès de Zéphyr.

« -Qu'est-ce c’était ? »
« -Des emmerdes, avance. »

Ils se dirigèrent vers le second étage. Le monstre du rez-de-chaussée réduisait sérieusement les options. Ils ne pouvaient pas utiliser leurs armes. Les deux hommes progressèrent jusqu'au deuxième étage sans embûche. Les Moissonneurs n’avaient pas investi les étages. Arrivé au deuxième étage, ils se dirigèrent vers les ruines d’un magasin d’électronique. La plupart des produits étaient écrasés, détruits ou brûlés. Saurion lâcha un soupir de désespoir.

« -T’inquiète pas, il y en a forcément une radio qui a résisté au choc. »
« -T’es optimiste. »
« -Toujours, sinon on est mort. »

Ils fouillèrent dans les rayons. Zéphyr mit dans son sac certains composants électroniques. On ne savait jamais. Après avoir fouillé pendant 5 minutes les rayons, ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient, sous un tas de débris, ils virent une radio intacte. Elle était ronde et petite. Zéphyr vit que c’était le modèle haut de gamme des radios, une grande qualité de son et une bonne prise des ondes. Cela était pratique car s’ils devaient régler la radio au micro-hertz près, ils pourraient le faire. Saurion la plaça dans son sac. Fier de cette prise, les deux amis se dirigèrent vers le troisième étage. Ils entendirent des bruits derrière eux, ils n’étaient pas seuls. Les Moissonneurs les avaient peut-être entendus. Toujours accroupi, ils accélérèrent le pas.
La malchance arrivant juste après la chance, l’escalator jonchait sur le sol devant eux. Ils ne pouvaient monter.

« -Et merde. » Dit Zéphyr.

Saurion analysa les lieux. Il remarqua à un endroit que la rambarde était cassée. C’était trop haut pour lui, même s’il avait une bonne détente. Mais à deux…

« -Viens, je vais te porter. » Dit le Turien à l’humain en direction de la faille.

Zéphyr posa son sac au sol. Il était assez léger pour que Saurion puisse lui lancer. Saurion se posta en dessous du trou. L’étudiant prit trois pas d’élan, couru, sauta dans les mains de Saurion qui le propulsa au troisième étage. Pendant un instant Zéphyr avait envie de crier « I believe I can fly » mais ce n’était pas le moment. Il s’accrocha au rebord et réussi à monter. Avant de se relever, il prit conscience qu'il était tout seul. Saurion ne pouvait pas monter. Tous ces membres se mirent à trembler. C’est pas le moment, pensa-t-il.

« -Trouve un endroit pour me faire monter. » Chuchota, du plus fort qu'il pouvait, Saurion.

Zéphyr se releva. Il prit son arme et la glissa dans sa poche droite, plus à portée. Il regarda autour de lui. Cet étage n’était pas en meilleur état. Il ne vit aucune échelle. Il vit au plafond, défoncé, une barre. Il y tira dessus. Elle vint plus ou moins facilement. L’étudiant espéra qu'elle soit assez solide et longue pour Saurion. Il revint vers le trou mais entendit un bruit. Il se figea. Ses mains tremblaient. Son cœur battait la chamade, deux fois. Il se précipita, mais à pas de loup, vers son ami. Il lui tendit la barre. Saurion pouvait l’attraper. Ce dernier lança les sacs que Zéphyr attrapa d’une main. L’étudiant cala un de ses pieds contre la rambarde pour faire contrepoids pendant que le Turien montait. Heureusement, l’Officier était agile, il ne mit que quelques secondes pour monter. Le jeune prit une poignée de secondes pour reprendre son souffle et ses  esprits, il n’était plus seul. Leur objectif était maintenant de trouver de la nourriture.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:56:43 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #33 le: 12 février 2013 à 11:04:52 »
 

sebastien

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Ah une brute dans le centre commercial effectivement sa craint ;D
 

Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #34 le: 13 février 2013 à 00:02:14 »
 

NoctisIke

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Chapitre 9!

Bonne lecture.  :)

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Chapitre 9 :
   Les deux hommes remirent leur sac sur leur dos et repartirent. Ils parcoururent les allées saccagées. Pas mal d’entre elles était encore debout. Ceci leur permit de trouver des boites et autres ressources totalement indemne. Un peu poussiéreux mais indemne. Les deux hommes s’en foutaient de la qualité de l’emballage. Zéphyr se promit intérieurement de ne plus se plaindre de la qualité d’un emballage.

Leurs sacs se remplirent assez rapidement. Le seul inconvénient c’est qu'ils étaient de plus en plus lourds. L’étudiant regarda son collègue. Il n’avait pas l’air de souffrir de la charge pondérale supplémentaire. Comme s’il avait lu dans ses pensées, le Turien lui dit :

« -Quand tu es habitué à porter une armure et autre, c’est de la rigolade. »

Zéphyr pensa qu'il devrait se muscler un peu plus s’il voulait pouvoir porter plus de chose. Ils avaient réussi à trouver toute sorte de nourriture. Zéphyr avait presque relâché son attention lorsque l’officier lui dit :

« -Regarde, au sol. »

Sur celui-ci, quelques zombies étaient étalés. Ils avaient tous perdue une partie de leur tête. Zéphyr dû se retenir de ne pas vomir. Cela confirma au Turien qu'ils n’étaient pas seul. Il décida d’inspecter les lieux. Pensant que Zéphyr le suivrait, il bifurqua dans une allée sans le lui dire. Choqué l’étudiant n’avait pas bougé. Il regarda d’un peu plus près les corps de ces « zombies ». Il effaça l’image vidéo ludique qu'il en avait. Ceux-ci étaient à moitié mécaniques. Des tubes sortaient du corps. Ils n’avaient rien d’humain. Le jeune homme se releva, il ne voulait pas passer le reste de son existence à cauchemarder. Tout d’un coup, la panique lui prit. Il ne voyait plus Saurion. Il avait envie de crier mais briser le lourd silence serait synonyme de mort.

Zéphyr palissait à vue d’œil. Soudain, il entendu un bruit d’arme qu'on dégainait. Il prit instinctivement la sienne et se dirigea vers le bruit. Il se plaqua contre la tête de gondole et pria tous les Dieux, n’importe lesquels, de lui venir en aide. Il prit son courage à deux mains et pivota. Il vit son ami pointant son arme contre un humain. L’autre personne était imposante. Elle faisait facilement deux mètre et rendait au moins cinquante kilos à Zéphyr. Les deux plus vieux s’observaient, ne bougeant pas, l’un avec un fusil d’assaut, l’autre avec un pistolet. L’étudiant reconnu la même marque que le sien. Le jeune savait qu'il devait jouait les diplomates avant qu'un bain de sang ne coule.

« -On va tous se calmer. » Commença-t-il.
« -Dit à ton pote de lâcher son arme. » répondit le colosse.
« -Tout le monde va baisser son arme, on est tous dans la même galère. » Continua l’étudiant.
« -Vous piquez mes réserves. » Dit froidement le géant avec une barbe, toujours pointant son arme.
« -Nous ne le savions pas, nous en somme désolé mais nous avons des survivants à nourrir. » Argumenta le jeune Allemand. (Il remarqua que le colosse avait un bandage à sa jambe gauche.)
« -Zéphyr, dit lui de baisser son arme ou je lui en mets une entre les deux yeux. » S’impatienta le Turien. (Un bruit sourd se fit entendre.)
« -S’il vous plait, calmez-vous. On n’a pas le temps de se chamailler, les moissonneurs peuvent débarquer d’un moment à l’autre. Ecoutez monsieur le géant, on a un médecin avec nous, on peut vous soigner.» Dit Zéphyr dans l’espoir de calmer les deux terreurs.
« -C’est un piège c’est ça ?, dit le colosse, Et puis mon nom c’est Alexeï. »
« -D’accord Alexeï. Quel intérêt j’aurai à vous mentir ? Surtout maintenant. » Expliqua calmement le plus jeune.

Le barbu détourna pour la première fois les yeux du Turien et regarda Zéphyr. Intelligent, le Turien ne profita pas de la baisse de garde du colosse. Il ne voulait pas tuer un survivant, mis à part Frédéric, sauf s’il était obligé. Alexeï regarda l’Allemand par-dessus son bras. Il reconnu l’innocence et la peur dans ses yeux. Il décida de baisser son arme. Le Turien fit de même.

« -J’ai un marché à vous faire, je vous donne quelques réserves en plus, et vous m’acceptez dans votre groupe. »
« -N… »
« -D’accord. » Coupa Zéphyr.

Un grognement se fit entendre à l’autre bout de l’étage. Saurion reconnu ce bruit. C’était le monstre du rez-de-chaussée.

« -On a de la visite. » Fit-il.

Zéphyr traduisant, le colosse marcha d’un pas rapide vers sa cachette. Etant blessé, il ne pouvait pas courir. De toute façon, vu sa taille, sa marche rapide suffisait à tenir en respect le rythme de Zéphyr et de Saurion. Alexeï leur donna les réserves qu'il s’était fait. Zéphyr remarqua la qualité des produits : pâtes, sucres, féculent. Tout ce qu'il fallait pour survivre assez longtemps. Mais serait-ce suffisant pour toute une bande ?

Le bruit du Monstre s’intensifiait. S’il ne les avait pas repérés, il était en train de les chercher. Le géant fit signe aux deux rescapés de le suivre à l’étage supérieur. Il connaissait la sortie. Ayant investi les lieux deux jours avant l’arrivée de nos survivants, il avait eu le temps de dégager le chemin vers la sortie. Le quatrième étage était le rayon jouet. Zéphyr remarqua certaines armes en plastique avec visée laser. Le pistolet serait inefficace, mais le laser pouvait toujours s’avérer utile. Il en fit par à ses compagnons qui acceptèrent de perdre un peu de leur précieux temps pour prendre ces armes factices. Le colosse en plaça deux dans ses poches. L’officier et l’étudiant en placèrent un dans leur sac bien remplie. Le voir rempli mettait un peu de baume au cœur du plus jeune.

Le monstre se rapprochait, il avait dû les sentir. Les trois rescapés passèrent devant un rayon de peluche.

« -Attendez. » Fit l’étudiant en s’engageant dans l’allée.
« -Qu'est-ce que tu fous ? » Dit le Turien.

Zéphyr se dépêcha d’en prendre une et la glissa contre son corps. Au moins elle ne tomberait pas. Il revint dans l’allée principale, les autres avaient fait quelques pas d’avance. Le barbu pointa une porte devant eux. Elle était au bout du couloir. Seulement, de l’autre côté, le Monstre les avait vus. Zéphyr sentit la peur pénétrer au plus profond de son être. Il détourna la tête de la chose et se concentra sur la porte, lointaine, inaccessible.

Ils se mirent à courir, pas la peine de jouer à « cache-cache » avec cette chose qui pouvait les broyer d’un seul coup. Zéphyr n’arrivait pas à rattraper les deux adultes. Le sac était trop lourd. Soudain, la chose se mit à courir à une vitesse élevée pour une chose aussi massive. Zéphyr se jeta au sol pour éviter le coup de pince qui aurait pu le découper en deux. Par contre, elle heurta son sac qui vola dans toute la pièce. Zéphyr ne voulut même pas se retourner. C’était la fin.

Les deux hommes utilisèrent leurs armes contre le monstre qui dû se protéger.

« -FONCE ! » Gueula Saurion à la porte.

Zéphyr ne se fit pas prier. Il courut à toute jambe. Maintenant allégé, il put piquer un sprint jusqu'à la porte. Les trois hommes sortirent par la porte et commencèrent à dévaler l’escalier de secours. Le monstre ne les avait pas suivis. Mais personne ne se retournât pour vérifier.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:57:14 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #35 le: 13 février 2013 à 11:31:36 »
 

sebastien

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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #36 le: 13 février 2013 à 23:46:47 »
 

NoctisIke

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Chapitre 10
Let's go!


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Chapitre 10 :

Les trois hommes réussirent à revenir vers la zone sauve sans embûche. Les moissonneurs du centre commercial ne les avait pas suivit. Les miliciens furent surpris de voir une autre personne en plus des deux survivants. Après une courte explication à l’abri, les miliciens décidèrent de le laisser entrer. Zéphyr alla à la hauteur de Saurion. Il savait qu'il allait être furieux contre lui.

« -Je suis désolé. » Dit-il, n’osant pas affronter le regard de Saurion.
« -C’est de ma faute, j’aurai dû voir que le sac était trop lourd. » Répondit le Turien.
« -Non, c’est de ma faute, si je n’avais pas été égoïste, on aurait eu deux sacs pleins. »
« -Penser à ta sœur n’est pas égoïste. Tu as fait ce qu’il te semblait juste. On ne pouvait pas prévoir la vitesse de pointe de ce monstre. »
« -Je suis désolé. » Zéphyr dit une nouvelle fois.
« -On est vivant, c’est l’essentiel et on a un sac avec une radio. C’est déjà ça. » Optimisa le Turien.
« -D’accord. »
« -Par contre, pense à maigrir avant de voir ta sœur. » Dit-il, arrivant à la planque.

Zéphyr regarda son corps et se rappela que la peluche était toujours sous sa chemise, ce qui lui faisait un ventre de femme enceinte. Il la retira et la garda dans sa main. Le Turien et l’étudiant déposèrent leurs sacs sur la table. Tous les survivants c’étaient massé autour d’elle. Ceci impressionna Zéphyr. Il eu peur de la réaction des gens en voyant son sac déchiré. Mais il n’avait pas à s’en faire, car le Turien prit la parole, le médecin traduisit :

« -Mes amis, je suis désolé, nous n’avons pu ramener qu'un sac. Nous nous sommes fait attaquer par des moissonneurs. Ils nous ont eus par surprise. Ils ont failli avoir Zéphyr. Je vous demande donc de ne pas lui en vouloir, vous comprenez que sa vie est plus importante qu'un sac. » Expliqua-t-il.

Les gens commencèrent à faire des messes-basses. Zéphyr se doutait bien que la moitié d’entre eux doutait de lui. Il savait que le Turien avait mentit pour le couvrir. Mais d’un côté, ce n’était pas un mensonge, il avait juste omit une partie de l’histoire. L’étudiant jeta un coup d’œil au Russe à sa droite. Il attendait, impassible. Le médecin s’était dirigé vers lui après le discours. Pour l’instant, il n’avait pas l’intention de faire voler en éclat ce mensonge.

Pendant que le Turien déballait son trésor, la foule jetait de petites exclamations. Un rien les rendait heureux. Les gens étaient civilisés. Zéphyr avait pensé qu'ils se jetteraient sur les vivres et qu'une bagarre allait éclater mais non. Les miliciens rassemblèrent sur des plateaux les différents types de nourriture. Ils allèrent ensuite les mettre dans la réserve de nouveau rempli. Zéphyr détacha à son tour son sac, heureusement, la poche la plus proche de son dos était intacte. Il l’ouvrit et sortit quelques sucres rapides en plus des composants électroniques. C’était toujours ça.

Après le déballage, il regarda par-dessus l’assistance. Il vit Ilyana et sa sœur un petit peu en retrait contre un mur. Il se dirigea vers elles, peluche caché derrière lui. Il demanda à Ilyana de s’éloigner, il ne voulait pas que les gens se fassent des idées. Il s’accroupit et chuchota à sa sœur :

« -J’ai une surprise pour toi. »
« -Qu’est-ce que c’est ? »
« -On a retrouvé M. Lapin ! » Fit-il avec un grand sourire, montrant la peluche.
« -Chouette ! Merci grand frère ! »

Elle se précipita dans ses bras. Il l’étreignit pendant quelques instants. Ilyana sourit. Elle trouvait ce geste très touchant. Quelqu'un qui pense à sa sœur dans un endroit où il risque la mort est quelqu'un de bien pensa-t-elle. Elle revint à la réalité lorsqu'elle vu que Zéphyr et elle se regardait droit dans les yeux. Elle détourna les yeux et rougit un petit peu. Il se releva regarda les deux filles s’éloigner. C’était l’heure du dîner. Ilyana voulu attendre le frère mais il voulait rester un petit peu seul quelques instants. Lorsqu'elles furent assez loin. Il relâcha un très long soupir sèchement. Il s’étira un bon coup. Tous ces muscles étaient tendus.

« -C’est de ta faute. » Fit une voix derrière lui.
« -C’est quoi ton problème ? » Répondit Zéphyr, lorsqu'il reconnut Frédéric.
« -Si tu aurais été plus fort, il n’y aurait pas eu de problème. A cause de toi, notre espérance de vie se réduit. »
« -T’avais qu'à y aller. » Répondit Zéphyr, retenant ses poings.
« -Je ne me suis pas imposé comme tout puissant  moi, je ne suis qu'un civil. Je connais ma valeur. »
« -Tu n’es qu'un troufion. Un lâche qui se cache derrière des mots. » Répondit sèchement l’étudiant.
« - Moi au moins, je ne fais pas prendre de risque à la troupe, je reste là où on me demande de rester. Je ne mets pas en péril les gens comparé à toi. Parce que toi, tu nous as fait perdre des vivres, de quoi survivre. En fait, tu t’en fous de nous, ce qui t’intéresse c’est ta sœur et… »

Zéphyr lui flanqua son poing dans son visage. On ne touchait pas à sa sœur. Même oralement. Les deux hommes commençaient à se battre.

Derrière le mur, le médecin était en train d’examiner le colosse. Sa jambe avait une blessure superficielle. Heureusement, le matériel médical ne manquait pas encore. Les blessés n’existaient pas, les moissonneurs arrivaient à tuer tous ceux qui n’étaient pas à cent pour cent.

Les deux hommes entendirent des bruits. Ils décidèrent d’aller voir. Ils séparèrent immédiatement les deux hommes. Le médecin prit Zéphyr dans ses bras. Il pleurait des larmes de rage. Le colosse plaqua sèchement l’autre personne contre le mur. Même si il ne connaissait pas le groupe, il avait déjà prit le parti de Zéphyr. Le jeune avait risqué sa vie. Il savait qu'il n’allait pas la gâcher à se bagarrer. Frédéric, impressionné par le colosse, ne demandât pas son reste et alla se réfugier vers son groupe de fidèles.

Heureusement pour le médecin, il n’y avait pas de sang, juste des bleus. Il le fit asseoir dans la salle réservé à la médecine. Le géant se planta devant l’ouverture. Personne n’allait les embêter.

« -Qu'est-ce qui s’est passé ? » Demanda le médecin.
« -Il a osé dire du mal de ma sœur. » s’expliqua Zéphyr, encore enragé.
« -Ne l’écoute pas, c’est un con ce type. » Philosopha Tarik.
Le Turien arriva dans la salle.
« -Qu'est-ce qui se passe ? » Demanda-t-il.
« -Il a dit que c’était de ma faute si il n’y avait qu'un seul sac. Et il a parlé de ma sœur. »

Le Turien et le médecin calmèrent petit à petit l’étudiant. Alexeï, droit comme un i devant l’ouverture, réfléchissait. Il aperçu dans le jeune corps de l’allemand un immense amour pour sa sœur. Cela faisait bien longtemps qu'il n’avait pas vu ça. Il décida qu'il devait aller parler à ce « Frédéric », amicalement.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:58:05 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #37 le: 14 février 2013 à 11:26:39 »
 

sebastien

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Bravo très bon chapitre et aussi émouvant :'(
 

Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #38 le: 14 février 2013 à 23:44:41 »
 

NoctisIke

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Chapitre 11, un peu plus transitoire.

Bonne Lecture.


Spoiler
Chapitre 11 :

17 Mars 2186…

Les tensions dans le groupe s’étaient un petit peu calmées. Alexeï n’était pas encore allé voir Frédéric. Il ne voulait pas se mettre des gens à dos, il venait d’arriver. Au lieu de ça, il avait aidé un groupe de recherche qui fouillait les dessous de la ville. Ils avaient réussi à trouver de l’eau. Ils avaient arraché quelques tuyaux. Ils en avaient trouvé un qui donnait de l’eau potable. Ils pouvaient enfin se doucher. Le groupe de survivant avait défini des horaires de toilette. Des petits groupes y allaient à heure régulière, escorté par des civils armés.
Ce jour-ci, Alexeï était de garde. Il escorter un groupe d’hommes, dont Zéphyr, Saurion et Tarik. Il entendit quelques hommes se plaindre de l’eau froide. D’autres s’en moquaient, ils avaient de l’eau.

Sur le trajet du retour, Zéphyr demanda :
« -Qu’est-ce que tu faisais avant la catastrophe ? »
« -Vaut mieux pas que tu le saches, c’est mieux pour tout le monde. »
« -C’est si terrible que ça ?»
« -Oui… » Le colosse soupira et baissa les yeux.
« -Tu sais, il ne faut pas garder un fardeau tout seul. Et puis, on doit se connaitre si on doit passer beaucoup de temps ensemble. » Expliqua Zéphyr.

Le colosse prit quelques secondes pour réfléchir et dit :

« -J’étais… en prison. Du moins pas totalement, on me transférait dans une autre prison. »

Zéphyr retint son souffle quelques secondes. Sa première pensée avait été de s’éloigner de cet homme. Mais il lui avait sauvé la vie. Il se devait de rester courtois. Après avoir dégluti, il demanda :

« -Tu avais fait quoi ? »
« -Un truc pas bien, j’ai essayé de tuer ma femme, ou mon ex-femme, si elle est toujours en vie. »
« -Pourquoi ? » Risqua Zéphyr, curieux d’entendre la réponse.
« -Elle me trompait. J’étais fou de rage. J’ai essayé de l’étrangler mais on m’a arrêté avant. J’ai pris dix ans. »
« -Dix ans ?! Mais c’est énorme !! » S’exclama Zéphyr, se fondant sur des films policiers qu’il avait vu.
« -Je sais, mais j’ai appris après qu’elle couchait avec le juge qui m’a condamné. »
« -ça c’est pas cool. » Lâcha Zéphyr sur un ton de plaisanterie. (Il regretta de l’avoir dit comme ça.)
« -C’est sur, mais bon (il mit un terme à ce sujet), si ta question est : est-ce que je suis dangereux ? Non. Je ne te ferais jamais de mal. Je sais ce que c’est d’aimer et d’être aimer. Tu as ta sœur, Ilyana, Le Turien. Tu les aimes et ils t’aiment. Jamais je ne mettrais en péril ces relations. »
« -…Merci. » Fit L’étudiant, la gorge remplit d’émotion.

Le colosse soupira et dit :

« -C’est vrai… ça fait du bien de parler. Ça faisait longtemps que je n’avais pas discuté, partager quelque chose avec quelqu'un. Et toi ? Qu'est ce que tu faisais ? »
« -Je… sortais les poubelles. C’est pour ça que je suis en vie et pas mes parents. » Il dit honteux.
« -Faut pas t’en vouloir, ce n’est pas ta faute, (Le colosse pausa une main sur l’épaule du jeune.), personne ne pouvait prévoir ça. Écoute-moi, tu as sauvé ta sœur et elle s’en sort très bien. De ça, tu peux en être fier. » Argumenta le grand homme.
« -Oui, tu as raison. » Fit Zéphyr calmement.

La discussion se termina, les deux hommes avaient partagé leurs fardeaux. Ils pouvaient se faire confiance. Le groupe revint à la planque. Ils entendirent des hommes crier joyeusement. Zéphyr et le Turien décidèrent d’aller voir ce qui se passait.
Ils arrivèrent à l’établi. La radio fonctionnait :

« -à tous les sur…vivants… Si vous entendez ce mes… Les Mois…sonneurs nous ont envahis. Ca…chez-vous. Vous devez fuir les Vil…. A tous les sur… » Crachait la radio.

Le message tournait en boucle, mais il était clair. Ils devaient fuir la ville. Le soldat chercha une autre fréquence. Il passa en revue les stations et s’arrêta sur une fréquence nette.

« -Ici le commandant Jones de l’Alliance. Si quelqu'un entend ce message, vous devez vous rendre dans les Alpes. Je peux comprendre que c’est dur, mais les moissonneurs ne cherchent pas trop dans les zones montagneuses. Je ne peux pas en dire plus, je ne sais pas si les moissonneurs m’écoutent. Fin de transmission. »
« -Qu'est-ce qu'on fait chef ? »
« -Je ne sais pas, Saurion, une idée ? » (C’était la première fois qu'il l’appelait par son prénom. »
« -Je n’en sais rien moi non plus. Si on a moins de chance de se faire repérer dans les montagnes, pourquoi ne pas tenter le coup. Seulement, on n’a pas de voiture. » Expliqua le Turien.
« -On a qu'à en trouver. » Proposa Zéphyr.
« -Certes, mais où ? » Demanda le Chef.
« -Vous avez un plan ?, (Ils allumèrent les hologrammes.), Nous on est ici. Quand les moissonneurs ont attaqué, on était en plein après-midi. On peut supposer que les parkings souterrains devaient être pleins. Avec un peut de chance, il doit bien des voitures qui sont encore intact. On n’est pas loin du métro, voir dedans, il doit bien y avoir des parkings proches de grandes stations, non ? »
« -ça se tient, mais comment on ramène les voitures ? »
« -On les ramène pas, on y va. » Dit Zéphyr, convaincu.
« -Tu veux faire bouger toute la colonie en même temps ! C’est du suicide ! » Rétorqua un milicien.
« -Pas si on fait du repérage avant. On envoi deux trois personnes pour repérer les voitures et sécuriser le chemin à prendre. »
« -Hum… On peut tenir combien de temps ici ? » Demanda le chef à un de ses subordonnées.
« -Encore trois repas. Après on est à sec. »
« -Ok, ce qui nous laisse un jour, et je n’ai pas envie de retenter l’expérience du centre commercial. » Dit le Chef.
« -Et moi non plus. » Avoua Zéphyr.
« -Ok, je vous propose de patienter jusqu’à demain matin. Le temps que je réfléchisse à nos options. »
« -D’accord, rendez-vous demain matin. » Conclu Le Turien.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:58:34 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #39 le: 15 février 2013 à 11:58:25 »
 

sebastien

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Ah du suspense j'adore vivement la suite
 

Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #40 le: 15 février 2013 à 22:12:56 »
 

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Chapitre 12.

Sortez les mouchoirs!  :)


Spoiler
Chapitre 12 :

18 Mars 2186…
   
Tous les miliciens se retrouvèrent, dont Zéphyr, autour de la table. Le chef avait les yeux creusés. Il n’avait pas dû passer beaucoup de temps à dormir. L’hologramme était déjà allumé. La radio grésillait, mais elle était juste en fond. Une fois tout le monde arrivé, il prit la parole :

« -Nous devons bouger, c’est inévitable. On ne peut plus se permettre de perdre des hommes. Je ne sais pas si ce qu’à dit le commandant est véridique ou pas. Mais on n’a pas le temps de divaguer. A moins d’avoir une autre idée, celle de Zéphyr me semble la meilleure. »
« -Pas d’objection. » Dit le Turien. (Tout le monde acquiesça.)
« -Bon, alors vous irez vers le Nord, il y a deux stations de métro avec des parking. Vous ferez attention, la zone peut-être infesté des Moissonneurs, tant que vous restez sous terre, vous avez un espoir. Dès que tout le monde à trouver une voiture, vous démarrerez tous ensembles, les moissonneurs ne vous auront pas, du moins je l’espère, si il y a trop de cible. Ils ne sont que trois dans la zone. Dès que tout le monde est dans une voiture, vous foncez vers le sud. Arrivé à l’extérieur de la ville, trouvez un village avec des stations d’essence. Faite le plein et allez dans les Alpes. C’est tout. »
« -Vous dites « vous », mais vous, vous nous accompagnez pas ? » Demanda Zéphyr, redoutant la réponse.
« -Nous… On va… détourner l’attention du Moissonneurs. On vous fera gagner du temps. »
« -Quoi ? Mais vous allez y passer ! » Rétorqua l’étudiant.
« -On est préparé à ça. Nous sommes des soldats, notre devoir est de protéger les civils… (Il prit une inspiration) au péril de notre vie. » Répondit le chef.

Les jambes de Zéphyr se mirent à trembler. Il dû s’appuyer sur la table pour ne pas vaciller. Il palissait à vu d’œil. Ces hommes allaient se sacrifier pour eux. Eux. Les civils. Ils n’avaient rien en commun, ils ne se connaissaient pas. Juste la guerre les avait réunis. Des hommes étaient près à se sacrifier pour en sauver d’autres. C’était ça l’honneur et la loyauté. Zéphyr se promit qu’à la fin de la guerre, il s’engagerait dans l’armée. Masi pour ça, il devait survivre. Et ces hommes allaient lui donner cette chance, en mourant. C’était paradoxal, mais tellement humain.

« -Tous les miliciens, vous suivrez le groupe. Nous, les soldats de métier, on ira au sud. Il y a un parking. On a réussi à trafiquer un portable. Quand tout le monde sera prêt, vous nous appellerez. On part après le repas. Exécution. Bonne chance à tous. »

Tous se dispersaient. Saurion resta avec le Chef.

« -Officier, je vous confie le groupe. »
« -à vos ordres. Je ferai en sorte que votre sacrifice ne soit pas inutile. » Dit-il.

Pour la première fois, Le Turien fit le salut militaire humain. Le Chef lui rendit. Après cela, ils échangèrent une poignée de main chargée d’émotion.
Zéphyr rentrât lentement à la plaque. Il ne se sentait pas bien. Il avait affronté la mort. Cela lui répugné. Mais là, des hommes allaient volontairement mourir pour qu’il puisse vivre. Il vomit dans un coin. L’étudiant arriva à l’abri que les filles s’étaient faites. Ilyana vit le visage très pale de l’Allemand.

« -Zéphyr ça va ? » S’alarma-t-elle. (Elle lui prit un bras pour ne pas qu’il tombe.
« -Pas trop. »
« -Viens t’asseoir. » (Elle l’amena sur l’unique banc de la pièce.)
« -Réuni notre petit groupe, s’il te plait. »

Elle s’exécuta et Tarik, Alexeï et Isabella arrivèrent. Il expliqua la situation. Ilyana comprit pourquoi il était dans cet état.

« -On reste groupé. On trouve une voiture ensemble, d’accord ? » Dit Zéphyr.
« -ça marche pour moi, Répondit Ilyana, je prends ta sœur sur mes genoux. »
« -Je vous protègerai. » Dit Le Russe.
« -Je ne partagerai pas votre voiture, commença le médecin, sinon on sera trop lourd. »
« -Quoi ? Mais… » Commença L’étudiant.
« -Je serai juste derrière. Je ne veux pas qu’on soit une cible facile. Certes les voitures ne sentiront pas la différence de poids, mais si cela peut faire la différence, c’est toujours ça de pris. » Expliqua le médecin.
« -Je comprend. » Dit Zéphyr, après un court silence.
« -Je serai juste derrière, vous n’aurez pas à vous inquiéter. »
« -La question est : qui conduit ? » Demanda Alexeï.
« -Moi. » Fit le Turien, en passant l’ouverture de l’abri.
« -Tu sais piloter les voitures Allemandes ? » S’exprima Ilyana.
« -Il y a pas mal de modèles standard intergalactique. Les voitures que vous avez, il y a les même sur la Citadelle, et même sur Palaven. » Expliqua le Turien.

Ils finirent de discuter, le sujet déviant sur quelques blagues et autres anecdotes pour détendre l’atmosphère. Après un repas dans une ambiance tendue, le groupe se réuni autour de la table. Zéphyr regarda la « foule ». Il n’était plus qu’une trentaine, en comptant les 6 militaires. Il n’y avait qu’une autre femme à part Isabella et Ilyana. Le reste était des hommes. Il remarqua qu’ils avaient tous entre vingt-cinq et quarante ans. Il en conclu donc que dans n’importe quel conflit, on avait beau protéger tout le monde, seul les plus robustes survivaient. Il s’agenouilla et serra très fort sa sœur. Il la regarda dans les yeux et lui promis qu’ils survivraient. Ilyana regarda la scène. Il avait une incroyable envie de vivre. Cette pensée la fit sourire et elle se cacha derrière ses cheveux pour essuyer la larme qui était en train de couler sur sa joue.

Les militaires arrivèrent.

« -C’est parti… Et bonne chance. Que Tous les Dieux soient avec vous. » Dit le Chef.
« -Avec vous aussi. » Dit le Turien.
« -On vous attendra là-haut. On veillera sur vous… depuis le salon VIP. » Plaisanta le Chef.

La blague avait eu l’effet de détendre l’atmosphère très tendue. Tout le monde se mit en mouvement. Saurion, Alexeï et le Père de famille ouvraient la marche. Plusieurs miliciens entouraient le petit groupe. Zéphyr sentit le pistolet qu’il avait dans la poche. Il se rappela qu’il ne l’avait pas rendu à Saurion. Ce n’était pas le moment d’aller lui parler. Il se promit de ne l’utiliser qu’en cas d’extrême danger.
« Modifié: 19 mars 2013 à 23:59:29 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #41 le: 15 février 2013 à 23:28:12 »
 

sebastien

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Eh ben t'aura réussi a me faire tomber une vrai larme
 

Re:
« Réponse #42 le: 16 février 2013 à 00:35:54 »
 

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Prépares en une autre pour la suite :) je viens de terminer le chapitre 13  :)
« Modifié: 16 mars 2013 à 19:27:15 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #43 le: 17 février 2013 à 11:04:48 »
 

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Désolé du retard:

Chapitre 13:


Spoiler
Chapitre 13 :

Le groupe de Saurion marchait prudemment, mais d’un pas assez rapide. Ils suivaient les rails du métro. Ils avaient trouvé un seul groupe de 3 Cannibales isolé. Ils l’avaient éliminé. Ils ne pouvaient pas se permettre de laisser du danger derrière eux. Le groupe arriva à la première station de métro avec un parking souterrain. Après deux heures de marche. L’espoir revenait. Ils pouvaient définitivement quitter la ville et être en sécurité.

Saurion s’engouffra dans le couloir reliant la section métro au parking. Accompagné par un milicien, il poussa doucement la porte souterraine. Elle ouvrait sur le parking. Ils retirent la porte. Ce n’était pas le moment qu’elle claque et qu’ils se fassent repérer. Le Turien analysa la scène. Il n’y avait pas de trace de Moissonneurs, du moins, pas récemment. Beaucoup de débris étaient tombé, ce qui avait eu pour effet d’écraser pas mal de voitures. Ils s’accroupirent derrière des voitures et commencèrent à marcher jusqu’à la spirale permettant aux voitures d’aller à des étages différents. Saurion repéra le numéro sur un mur. -1. Ils devaient donc monter d’un étage avant de trouver la sortie. Le milicien et l’officier furent d’accord d’aller vérifier si il n’y avait personne au niveau -2. Ils descendirent à pas de loup. Heureusement, ils s’étaient fait une petite frayeur pour rien. Il n’y avait pas de Moissonneurs au -2. Ils devaient donc inspecter le rez-de-chaussée. Au passage, ils repairèrent quelques voitures qui pourraient marcher.

Le Turien devant, ils arrivèrent au bon étage. Ils inspectèrent toutes les allées. Dans une, il y avait quelques Cannibales regroupés, en train de dévorer un cadavre. Cette vision était horrible pour les deux comparses. Ils s’assurèrent que c’était les seuls et Saurion fit comprendre au milicien qu’ils défourailleraient à son signal. Leurs boucliers cinétiques étaient mort il y bien longtemps, l’armure servait presque de décoration sur les deux hommes. Ils ne devaient pas se faire toucher, c’était tout. L’officier prit une grande inspiration et ils vidèrent leurs chargeurs contre les Cannibales. Les montres avaient un temps de réaction assez long, ce qui causa leurs pertes. Les deux hommes relâchèrent un long soupir. La première partie était passée.

Ils firent rentrer les civils dans le parking. Tout le monde se mit à la recherche de voitures fonctionnant. Quand ils en avaient trouvé une qui leur semblait potable, ils allaient trouver un des miliciens. Ceux-ci avaient réussi à fabriquer une sorte de passe-partout avec les composants électroniques. Celui-ci reproduisait la fréquence de la clé de la voiture, permettant de la déverrouiller et de la mettre en marche. Heureusement, la technologie étant très avancé, les voitures étaient silencieuses au démarrage, ce qui leur permettrait de rester discret jusqu’au dernier moment.

Tous avaient défini un pilote et les groupes s’étaient formés. Zéphyr, Ilyana et Isabella allèrent serrer très fort Tarik et Alexeï. Ils avaient trouvé assez de voitures pour être que trois maximum par groupe. Dans la file d’attente, Zéphyr, Ilyana, Isabella et Saurion étaient en quatrième position. Celui de tête savait qu’il avait de très grandes chances d’y passer. Mais il n’avait pas rechigné. Le chauffeur acceptait son destin.

« -On est tous bon ?, Demanda le Turien, (Tous hochèrent la tête), je vous rappelle qu’on fait du rase-motte et qu’on reste à distance les uns des autres. Rendez-vous dans les Alpes. Préparez-vous. Je ferais signe au pilote de tête quand partir. »

Tout le monde monta dans les voitures. Les portes se fermèrent et les voitures flottaient au dessus du sol. Saurion avait le cœur qui s’accélérait. Il devait passer cet appel. Cet appel qui condamnera une poignée d’hommes bon pour en sauver une poignée d’autres. Saurion appuya sur le transmetteur radio.

« -On est bon. » Dit Saurion, la gorge serrée.
« -D’accord. On est prêt nous aussi, on vous attendait.» Dit le Chef.
« -Désolé du retard. »
« -T’inquiète pas, je ne suis pas non plus pressé de mourir, Ironisa le Chef, (Ceci arracha un sourire crispé à Saurion.) Bon… Comme on dit. Quand faut y aller, faut y aller. »
« -Ouais, hey Thomas (C’est la première fois que le Turien l’appela par son prénom.) Merci pour tout ce que tu as fait. Tu es un grand homme. »
« -Toi aussi Saurion. Dès que tu raccroches dit au chauffeur de tête d’attendre trente secondes. »

Ils coupèrent la transmission. Saurion alla voir le chauffeur de tête pour qu’il compte jusqu’à trente. Saurion alla à sa voiture. Les enfants l’attendaient. La voiture qu’ils avaient trouvé était une cinq places ce qui permettait à Isabella d’être entre son frère et Ilyana. Les deux grands la protégeaient. Ils avaient mit un de leur bras contre la petite fille. Le Turien rentra les coordonnées approximatives des Alpes. Il n’avait pas de lieu précis. Si déjà ils sortaient de la ville et trouvaient une station d’essence c’était un miracle. Le silence dans la voiture était pesant mais tout le monde était tendu. Ils entendirent des bruits de pas énormes, prouvant que le Moissonneur avait trouvé une proie.

Le convoi se mit en route.

« -Prêt les enfants ? » Demanda Saurion.
« -Oui. » Ils répondirent.

La peur se sentait dans leurs réponses mais ils ne pouvaient plus reculer. La  voiture s’élança dans les airs. Saurion décida de rester à cinq mètres du sol. Comme ça il ne servait pas trop de cible sol-air et était plus difficile aux moissonneurs de le toucher. Étant proche du sol, les véhicules pouvaient slalomer entre les gratte-ciels, espérant échapper à d’hypothétiques tirs de Moissonneurs.

Les véhicules s’en sortaient bien, jusqu’à qu’ils voient un Moissonneur sur leur gauche. Il n’y avait pas trois Moissonneurs dans la ville mais quatre !

« -Et merde ! » Cria le Turien.

De l’autre côté de la ville, les militaires avaient lancé leur distraction. Ils avaient pris chacun une voiture et zigzaguaient entre les buildings. Le Moissonneur les avait repérés. Cela avait permis de libérer le quartier de sa présence. Les civils pouvaient fuir. Le Moissonneur commença à tirer. Il rata son premier tir mais le second abatis une première navette. Plusieurs cannibales tiraient du sol ou des immeubles.

« -Allez les gars ! On doit leur donner le maximum de temps ! » Hurla le Chef dans les émetteurs.

Une seconde navette explosa. Ça allait trop vite, ils n’auraient jamais le temps de quitter la ville pensa le chef. Celui-ci tourna derrière un building avec un de ses hommes. Le Moissonneur devait faire le tour du bâtiment ce qui donna quelques secondes de plus aux civils. Le moissonneur tira, il toucha une partie du véhicule du chef. Il fit un atterrissage forcé. Il vacilla quelques secondes mais la tête en sang et gonflé à l’adrénaline, il sortit de la voiture avec son fusil. Il commença à tirer sur tout ce qu’il  voyait. Toute sa vision était rougeâtre, ses yeux avaient du sang devant eux. Le chef sen foutait. Il s’engouffra dans une ruelle. Deux explosions se firent entendre. Ils n’étaient plus que deux.

« -Encore quelques secondes, quelques putains de secondes. »

Il vit le dernier de ses hommes des faire abattre devant lui. On tira dans la jambe du chef. Il ne ressentait même plus la douleur. Son fusil en joue, il tira sur quelques zombies. Deux minutes, ils avaient tenu deux minutes. Le chef déboula sur un boulevard en ruine. Il estimait qu’il avait réussi sa mission. Il baissa son fusil. La mort venait le chercher. Il tomba sur le dos. Il réuni toutes ses forces et leva un bras au ciel.

« -Saurion… Bonne chance... Chérie… les enfants… j’arrive… »

Son bras retomba, inerte. Ses yeux étaient maintenant clos. Il pouvait être fier de lui. Il avait protégé des civils. Il sentit son corps devenir très léger, flottant dans les airs. Comme un symbole, un petit rayon de soleil vint lui caresser la joue. L’espoir existait encore et c’est lui qui l’avait apporté. Il rêva qu’un jour, les rayons de soleil perceraient à nouveau ce ciel de mort. Sa tête se pencha définitivement sur le coté. Il souriait.

Il était là. Paisible.
« Modifié: 20 mars 2013 à 00:00:12 par NoctisIke »
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Re : Mass Effect 3: Les pieds sur Terre
« Réponse #44 le: 17 février 2013 à 12:32:32 »
 

sebastien

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Whaouuu vraiment dure se chapitre