Bon après ce petit interlude gastronomique, voici le chapitre 30. 30 déjà! (Environ sept huit et on a fini 
)SpoilerChapitre 30 :
Le petit groupe de Cerberus rentra dans la salle. Ilyana recula. Malgré la petite fille réfugiée dans ses jambes, elle arriva à se tenir à distance du commandant. Elle réussi à garder sa lucidité et à ne pas paniquer. Si elle restait calme, elle gagnerait du temps et augmenterait ses chances de survie. Ils n’hésitaient pas à tirer sur tout ce qui bougeait, tout ce qui paniquait. Apparemment, ils voulaient des informations. C’est pour cela qu’ils ne touchaient pas à Ilyana ou ceux qui n’opposaient pas de résistance. Le dernier soldat ferma la porte derrière lui.
Tarik et Jones, toujours blessé et assis contre le mur, étaient restés calme. Le commandant regratta de ne pas être armé. Il avait remis son arme à Saurion lorsqu’il avait trouvé. Il vit plusieurs de ses protégés se faire abattre : des femmes, des enfants, tous ceux qui faisaient du bruit. Il n’était pas en état de contre attaquer. Sa blessure au ventre lui faisait toujours mal. Malgré les doses de medi-gel que Tarik lui avait administré. Il devait rester calme. Même essayer de parler l’amènerait inexorablement vers la mort. Ils n’étaient plus qu’une quinzaine dans la salle. Ces salauds avaient liquidé près d’une dizaine d’innocents. Merde… pensa-t-il. Ilyana devait se débrouiller toute seule.
-« Où est le gamin biotique ? » Demanda calmement le commandant.
« -Je ne sais pas. » Répondit Ilyana. (Il tira dans la tête d’un civil.)
« -Mauvaise réponse. Où est-il ? » Insista-t-il, en posant les trois derniers mots.
Ilyana essuya quelques larmes. Ce n’était pas que de la tristesse. Les larmes étaient mélangées à de la haine, de la rage et du dégout. Elle méprisait ces hommes. Elle méprisait Cerberus. Elle les détestait, elle les détestait tous.
Voyant qu’il n’avait pas de réponse, l’homme de Cerberus décida de procéder autrement. Il ne voulait pas liquider toute sa source d’information, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Il était humain après tout, il n’allait pas tuer un grand nombre d’humain sans raison. Depuis un moment, il avait vu la petite fille derrière son interlocutrice. Il s’avança vers la petite fille. Ilyana recula.
« -Ne la touche pas ! » Cria-t-elle.
« -Elle a l’air importante pour toi, qu’est-ce que ça ferait, si je te l’arrache ? »
« -N’approchez pas ! »
Malheureusement, elle sentit le mur dans son dos. Le commandant écarta Ilyana de son chemin.
« -Lâchez-la ! » Hurla-t-elle, tout en le frappant.
Etant vêtu d’une armure, le commandant ne sentait rien. Ilyana se faisait plus mal qu’autre chose. Mais elle résistait. Le chef de Cerberus décida qu’il avait été assez patient. Il frappa dans le ventre de la jeune Allemande, qui tomba à genoux. Un seul coup de poing avait réussi à annihiler toute sa résistance.
« -Ne la touche pas ! » Réagit Jones.
« -Ferme ta g**ule ! » Dit l’un des soldats, en pointant son arme contre l’ex-Cerberus.
Le commandant ennemi prit la petite fille dans ses bras. Elle était trop tétanisée pour réagir. Elle ne voulait pas qu’il lui fasse de mal, ou qu’il blesse encore une fois Ilyana. Elle décida de se laisser faire. Le commandant revint au centre de la pièce à la vue de tous. Il pointa son pistolet sous la gorge d’Isabella. Ilyana craqua.
« -S’il vous plait, ne lui faite pas de mal, je ferai ce que vous voudrez, je vous dirai tout ce que vous voulez savoir. » Dit-elle à genoux une main tendue vers la petite fille.
« -Bien enfin raisonnable. Je pose une dernière fois ma question, où est le gamin biotique ? »
« -Il est… (Elle essuya quelques larmes.) Dans le groupe armé, surement en train de revenir par ici. »
Il posa la petite fille au sol. Isabella ne tenait plus sur ses jambes, elle était trop terrifiée pour rester debout. Isabella tomba sur le sol, sur ses fessiers. Tous ses membres tremblaient.
« -Ce n’est pas drôle si je n’y prends pas de plaisir. Tu avais bien dit : « tout ce que je veux ? » » Ricana le commandant avec un sourire sadique sous son casque.
D’ailleurs, il enleva ce dernier tout en s’avançant vers Ilyana. Elle fût horrifier de découvrir son visage. Sa peau était entre le blanc et le violet. Ses orbites étaient extrêmement blanches. Il était chauve et toutes ses veines se voyaient. Il n’avait plus rien d’humain.
« -Ca fait longtemps que je n’ai pas touché une femme. » Dit-il avec un autre sourire sadique.
Il la plaqua contre le mur et commença à sentir son cou et à toucher son corps.
« -Hum… Quel doux parfum… Et ce corps et ce visage, d’une telle beauté. »
Elle gémissait. Tout son corps était contre ce début d’agression physique. Elle essayait de se débattre. Mais il était trop fort, elle ne pouvait rien faire. Il commençait à lui toucher les seins. Jones voulait se lever et le massacrer. Il ne pouvait tout simplement pas. Un soldat ne le quittait pas des yeux.
« -AU SECOURS ! » Hurla-t-elle.
« - Tiens-toi tranquille ! » Répondit-il.
Il lui donna un cou de coude au visage. Avec sa force et le blindage de son armure, il lui brisa le nez. Elle se mit à saigner.
« -Oups, j’ai entaché ce joli petit minois. » Dit-il en lui caressant la joue.
« -Chef, désolé de vous interrompre, mais je crois qu’ils sont là. » Dit un des soldats, proche de la porte.
« -Zut, on remettra notre petite partie à plus tard, pour l’instant… (il prit Ilyana contre elle, son flingue sur sa tempe.) On va faire joujou. »
Le commandant avança en direction de la porte mais resta à l’intérieur de la salle. Comme ça, l’angle de tir ennemi était réduit. Le soldat le plus proche de la porte ouvra la porte.
« -Lâche-la. » Dit Saurion et tête du groupe.
Tout le groupe de résistant avait leur arme en jour, prêt à faire feu. Elle examina ses sauveurs. Elle ne voyait pas Zéphyr. Etait-il mort ? Non. Elle refusait d’y penser.
« -Je vous conseil de ne pas jouer les héros. Un coup est si vite partit avec ce type de flingue. » Dit-il le commandant de Cerberus.
« -Qu’est-ce que tu veux ? » Mentit Saurion, qui voulait gagner du temps.
« -Je vais le répéter combien de fois (Il changea subitement d’humeur) Je veux ce p*tain d’enfant biotique ! » Hurla-t-il.
« -Zéphyr ? C’est Zéphyr que tu veux ? »
« -Zéphyr, Pierre, Paul, Jacques, je m’en fous de son nom, je veux ce gamin. » S’énerva le preneur d’otage.
« -Ok, tout le monde se calme. Tu le veux, il est là » Dit posément le Turien.
Il regarda droit dans les yeux Ilyana. Il croisa son regard paniqué. Il fit rapidement un mouvement d’œil de haut en bas. Il s’écarta lentement de sa position. Petit à petit, le commandant vit le corps de Zéphyr. Il leva les yeux pour voir son visage mais ne vit qu’une flèche se dirigeait droit entre ses deux yeux. Il n’eut même pas le temps de faire un geste. Il tomba raide mort. Tous les résistants se mirent à tirer. Ilyana s’accroupit et prit sa tête entre ses mains. Les soldats de Cerberus tombèrent à leur tour.
« -Crève sale fils de p*te. » Conclu le jeune Allemand.
