Chapitre 27!
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SpoilerChapitre 27 :
Isabella commençait à bien se réveiller. Elle tenait la main de Ilyana. De sa hauteur elle essayait de comprendre la situation. Son frère l’avait déposé ici et il était repartit. Tous ceux qu’elle connaissait lui souriaient quand elle croisait leurs regards. Elle savait qu’il se passait quelque chose. Les doigts de Ilyana lui serraient la main d’une façon inhabituelle. D’habitude, L’Allemande faisait preuve de douceur avec elle. Mais cette fois-ci, sa main était très ferme. La petite fille leva les yeux vers sa protectrice. Elle regardait dans le vide. L’Allemande était tendue. Isabella avait appris à ne pas poser des questions dans un tel moment. Du coup, elle voulut apprendre par elle-même la situation. Il y avait des soldats dans la salle. Cela supposait qu’il y avait des méchants. Tout le monde était réunit ici. Cela confirma sa pensée. Quelqu’un leur voulait du mal. Elle s’inquiéta pour son frère. Il lui manquait. Ces derniers temps, il était moins présent pour elle. Malheureusement, Ilyana avait elle aussi de moins en moins de temps pour elle.
« -Ilyana ? Il y a des méchants c’est ça ? »
« -Oui. » Répondit-elle en s’agenouillant.
« -Tu es inquiète. »
« -Oui, pour ton frère… »
« -Mais il va revenir n’est-ce pas ? »
« -Bien sûr… Bien sûr qu’il va revenir. » (La plus grand lui fit un câlin.)
« -Je t’aime Ilyana. »
« -Moi aussi je t’aime. »
« -Promet moi que tu ne m’abandonneras pas. » Dit la petite fille.
« -Bien sûr, mais pourquoi tu dis ça ? » S’inquiéta la petite amie.
« -Parce que… (Elle commença à sangloter) vous êtes de moins en moins présent avec Zéphyr. Sébastien et Alexeï sont gentils, mais ce que je veux c’est mon frère. »
« -Je suis désolé… Je suis désolé si je t’ai fait de la peine. » (Elle lui refit un câlin.)
« -Ce n’est pas de ta faute. Il t’aime. Je sais que ce n’est pas bien de penser qu’à moi, mais j’ai envie de le voir parfois. »
« -Oui, tu as raison. Je n’avais pas vu que je t’avais pris ton frère… » (Cette fois-ci, c’est Isabella qui entoura avec ses bras la plus âgée.)
« -Non, ce n’est pas ça, toi aussi tu as besoin qu’on t’aime. » S’exclama la plus jeune.
Ilyana lui sourit. Cette petite fille était très intelligente. Elle avait compris la complexité de l’amour. Elle savait qu’une personne a besoin d’aimer et d’être aimé. Et en ce moment, elle se sentait un peu seul. Ilyana comprenait la situation. Normalement, on a toujours l’amour de ses parents. Mais dans le cas présent, ils étaient morts. Zéphyr essayait tant bien que mal de combler ce vide. Mais comment combler un vide qu’on n’arrive pas à combler soit même ? Ilyana avait ce même problème. Lorsque les moissonneurs ont attaqué, elle rendait visite à ses parents. Malheureusement, lorsqu’elle était arrivée sur les lieux, ils avaient été tués. Elle n’avait pas eu le temps de pleurer. Les soldats l’avaient emmené en lieu sûr. Elle avait rencontré quelques heures plus tard la petite fille qui se tenait dans ses bras. Ilyana avait joué le rôle de la maman. Cela l’avait grandement apaisé. Et maintenant elle aimait quelqu’un. Mais elle se rendit compte que c’était difficile d’être parent et amoureux en même temps. Heureusement qu’elle avait eu cette discussion avec Isabella. Elles s’aimaient, mais Ilyana ne devait pas briser le lien qui unissait la petite à son frère. C’était ce qu’elle pensait.
« -Tu pleures ? » s’inquiéta Isabella.
« -Non… ce n’est rien ma chérie… ce n’est rien… » Dit-elle en s’essuyant les larmes qui coulaient.
A ce moment, Zéphyr fit irruption dans la pièce. Voyant qu’il portait un blessé, Tarik et Alexeï vinrent à son secours. Isabella courut vers son frère. Il s’agenouilla maladroitement. Le poids du commandant, en armure, l’avait épuisé.
« -Quelle est la situation ? » Demanda Alexeï.
« -J’en sais rien, les émetteurs marchent pas. Quelqu’un a dû les pirater. » Expliqua Zéphyr.
« -Merde. Bon, il faut qu’on reste caché. S’ils veulent les scientifiques, il ne faut pas qu’ils nous trouvent. » Décida Alexeï.
Du côté de Saurion, les soldats de Cerberus avaient commencé leurs mouvements. Le Turien s’était replié. Il n’avait pas été vu. Il s’arrêta derrière une porte. Il la ferma et pirata le système de fermeture. Au moins, si Cerberus voulait entrer, ils devaient l’ouvrir manuellement. Il descendit les escaliers. C’était le chemin le plus rapide pour aller à la salle des rescapés. Il ferma toutes les portes qu’il voyait, en espérant que sa tactique marche.
Il arriva à la salle. Zéphyr était là, en entier. Saurion s’autorisa un soupir.
« -Zéphyr, viens par ici. » Commença le Turien. (L’étudiant se releva et s’éloigna du groupe avec le Turien)
« -Qu’est-ce qu’il y a ? »
« -Leurs cibles, c’est pas les scientifiques, c’est toi. » Dit-il gravement.
« -Quoi ? Tu es sérieux ? »
« -J’ai l’air de plaisanter ? Ce que je sais c’est qu’ils sont à ta recherche et qu’ils se sont dispersés. »
« -Okay, okay. » (Zéphyr prit quelques secondes à analyser la nouvelle.)
« -On doit tous se battre, si on n’y va tous, on peut y arriver. » Dit Saurion.
« -Ils sont terrifiés, ils ne nous aideront pas. »
« -On doit essayer, dit le Turien en allant au centre de la pièce, Ecoutez-moi. Comme vous le savez Cerberus est dans le bâtiment. Ils cherchent toutes personnes pouvant leurs être utile pour leurs obscurs expériences. Mais ils ne sont qu’une quinzaine. On peut les avoirs. Prenez les armes ! » Plaida le Turien. (Personne ne bougea)
« -Ecoutez, moi aussi je pensais que me cacher était la meilleure solution. Mais je n’y crois plus. On ne peut pas rester cacher éternellement en attendant que les autres nous protègent. Au bout d’un moment, il n’y a plus d’autres. Et on reste seul. En restant solidaire, on a toutes nos chances d’y passer. C’est en se serrant les coudes qu’on devient plus fort. Repensez à ce que vous avez fait, vous avez quitté Cerberus. Pourquoi les laissez-vous reprendre le dessus ? Battez vous mes amis ! » Plaida à son tour Zéphyr.
Cette fois-ci des murmures se firent entendre. Les gens étaient décidés à bouger. Quelques hommes et quelques femmes se levèrent et s’avancèrent vers Saurion. Celui-ci se dirigea vers la cache d’arme. Le commandant et lui-même avaient caché des armes pour ce genre de situation.
Les civils furent tous armés. Ils formaient un groupe de onze, incluant Zéphyr et Saurion. En espérant que les groupes de l’Est et de l’Ouest soient toujours vivant, ils étaient en supériorité numérique. Saurion analysa la situation. Concrètement, ils avaient l’avantage. L’ennemi ne savaient pas où ils étaient ni ce qu’ils faisaient. Le Turien pensa que le plan initial pouvait marcher maintenant. Ils devaient attaquer façon guérilla. L’officier savait qu’il n’avait pas avec lui des militaires entraînés. Heureusement, la visée automatiques des armes pourraient leurs permettre de toucher leurs cibles.
« -Que les Dieux de Palaven soient avec nous » Pria-t-il intérieurement.