Et Alooooors? Vous pensiez que je vous avez oublié? Eh ben non!! Je pensais à vous chaque jour, mais j'avais pas le temps avec le Master XD
Bref, reprenons un petit peu
Franchement ce chapitre 19 était juste excellent à lire
Spoilerparticulièrement la scène de braquage très bien écrite avec la scène en temps réel entrecoupé avec les instructions passées, ca a donné une super rythmique à la scène. Vraiment énorme !!
(bon sinon je rattrape "les pieds sur terre" en attendant
SpoilerJ'avais déjà fait cela dans une ancienne fic et, comme tu le dis, ça donne un rythme à la scène et une vraie sensation de "rien ne peu arriver au perso" parce que chaque détail est prévu^^
Sinon comme trouves-tu "Les pieds sur Terre"? (Même si tu t'es spoilé Zéphyr en mode biotique et sa romance :p
Allez
Bonne lecture!Chapitre 20:SpoilerChapitre 20 : Biotic Underground (II)
Deux jours étaient passés depuis que Zéphyr était entré dans le gang. Quelques heures après son arrivée, le gang avait fait fouillé Zéphyr, par méfiance. Ils lui avaient retiré son Omnitech, prétextant qu'il n'en avait pas besoin. L'Allemand réalisa que son groupe ne pouvait plus le suivre. Alexandre avait expliqué à Zéphyr tout ce que faisait le groupe pour les biotiques. Pour être dans son rôle, Zéphyr avait accepté de faire partit du gang et de l'aider de son mieux. L'Allemand n'avait pas put s'empêcher de regarder les membres du gang. Ces derniers ne semblaient pas être plus âgé que lui, certains étaient encore de jeunes enfants. L'homme avait expliqué que c'étaient des orphelins de guerre. La seule famille qu'ils avaient était Biotic Underground. Le soir, tout le monde se retrouvait sur la place souterraine pour partager un repas. Celui qui semblait être le chef -un certain Bruce- faisait ses discours de propagande à ce moment là. Tout le monde semblait l'écouter avec fidélité et adoration. Zéphyr en avait eu l'estomac retourné lorsqu'il avait entendu les discours de Bruce. Ce dernier n'était juste qu'un malfrat qui prétextait voler aux riches pour donner aux pauvres. En réalité, il se remplissait d'abord les poches, puis pensait aux autres ensuite. L'Allemand ne pouvait pas comprendre pourquoi les gens avaient de l'adoration pour ce « leader ». Il se rappela le discours du défunt Amiral Anderson lors de la guerre contre les Moissonneurs. Ça c'était un vrai discours, un discours qui avait du cœur, qui venait des tripes. L'homme qui se tenait en hauteur lors des repas n'était qu'un piètre chef motivant de pâles troupes pour de petits délits. Le troisième soir, Zéphyr essaya de repérer le fameux Nick dont Tobias lui avait parlé. De ce qu'il savait, Nick avait à peu près le même âge que lui. Le jeune infiltré scruta la foule lors du repas. Il repéra un jeune qui semblait avoir la vingtaine près de Bruce. Vu la place qu'il avait, Zéphyr déduisit rapidement que celui-ci était le bras droit de Bruce. Mince… Cela va être plus difficile de l'approcher. Je dois m'assurer de son identité. Je dois prévenir le boss. Mais tant que je suis sous terre, je ne peux rien faire. Pensa-t-il.
L'Allemand dormait sur un vieux lit miteux. Il avait déjà dormit dans des endroits impromptus, mais celui-là rentrait directement dans son top trois des endroits les plus inconfortables. Une fois que ses voisins de « chambre », si cela était une chambre, étaient endormis, il sortit de sa veste un papier et un stylo. Il remercia Tobias de lui avoir donné toutes ces leçons d'écriture. Il en avait bavé, mais il pouvait maintenant utiliser cela à son avantage. Il chercha rapidement un code que seul le groupe pouvait comprendre. Il se tritura les méninges pendant un petit moment avant d'écrire : « Si T=1 S=2 alors N=S ». Il plia la feuille et la reposa dans sa veste, avant de trouver un court sommeil.
Le lendemain, les membres de Biotic Underground s'occupèrent de former certains jeunes, dont Zéphyr : le nouveau. Celui qui servait d'enseignant ne devait même pas être majeur selon Zéphyr. Il montra certains exercices -rudimentaires- de biotique à ses élèves. L'Allemand fit du mieux qu'il pouvait pour copier son professeur. Ils passèrent ensuite à des exercices physiques. Le jeune sous couverture se rappela les entraînements physiques de Scarus. Ceux-ci n'avaient rien à voir. Zéphyr ne savait pas encore bien se battre, mais il avait appris à encaisser et à être rapide. Cela attira l'attention des « gradés » du gang.
Deux heures avant de passer au repas du soir, le bras droit de Bruce alla rejoindre Zéphyr, appuyé contre une balustrade. De plus près, les soupçon de Zéphyr se confirmèrent. Le bras droit du gang avait bien la vingtaine. Il semblait plus mature que le reste de la bande. Il semblait avoir vécu des choses que les autres n'avaient pas affrontés.
« -Zéphyr c'est ça ? » Commença le bras droit.
« -Oui. C'est exact. »
L'Allemand ne posa pas la question qui lui brûlait les lèvres : « Comment t'appelles-tu ? ». Ceci aurait confirmé ses soupçons et il aurait pu communiquer avec son groupe. Mais il ne devait pas poser des questions, cela aurait éveillé les soupçon sur lui. De plus, il ne pouvait plus utiliser son mot d'urgence -Ensemble- au cas où cela tournerait mal. L'homme de confiance du gang regardait l'Allemand. Au bout d'un long silence, il prit à nouveau la parole :
« -Ça te dit de sortir d'ici ? J'ai du repérage à faire. Tu m'accompagnes ? »
« -Je te suis. » Répondit Zéphyr.
Ce dernier avait une occasion de communiquer avec son groupe. Celui qui l'accompagnait garda le silence jusqu'à ce qu'ils sortirent des limites du bâtiment rouillé. Pendant ce temps, Zéphyr eut tout le temps d'imaginer un stratagème pour laisser son papier et pour que les chasseurs dans le vaisseau le voient.
A l'intérieur du vaisseau, Tobias et Korsos ne quittaient pas une seconde les images des caméras de sécurité qu'ils avaient piratées. La Citadelle étant en reconstruction, toutes les rues ne disposaient pas de systèmes de sécurité. C'était en partie grâce à cela que Tobias avait tracé l'itinéraire de fuite de Zéphyr lors de son braquage. Les chasseurs de primes avaient piraté les caméras les plus proches de la dernière position connue de Zéphyr. Le silence radio de plusieurs jours commençaient à inquiéter l'ex-commandant. Il voulait intervenir pour savoir si son jeune infiltré était toujours vivant. Mais cela pouvait très bien faire capoter la couverture de Zéphyr. Scarus partageaient les mêmes sentiments que son ami. Il n'aimait pas quand les choses traînaient en longueur.
Lorsqu'il vit Zéphyr réapparaître dans l'axe d'une caméra de sécurité, Tobias fut tout d'abord soulagé. Mais son travail reprit le dessus sur ses émotions et il appela son groupe. Tout le monde avait pour ordre de pister le moindre geste de Zéphyr.
Le jeune Allemand profita de l'air frais et de la vie des rues de la Citadelle. Son « supérieur » du gang lui assura que Bruce avait enterré son affaire de vol dans le quartier. Zéphyr nota que ce Bruce devait être influent -à son échelle-. L'Allemand ne pouvait s'empêcher de jeter des coups dans tous les sens. Il voulait savoir si son équipe, sa vrai équipe, était là ou non. Il réalisa ensuite que sa position n'était connue que depuis quelques minutes -voir quelques secondes- : les chasseurs de primes ne pouvaient pas être dans le quartier en si peu de temps. Le bras droit du gang nota l'attitude de Zéphyr et dit :
« -Nerveux ? »
« -Un peu. (il chuchota) je suis membre d'un gang, et j'ai braqué un magasin. » Répondit Zéphyr.
« -Ne t'inquiète pas, on s'y fait au bout d'un moment. Et puis je suis là pour couvrir tes arrières. » Rassura le bras droit.
Honnêtement, cela ne rassura pas le moins du monde le jeune infiltré. Il aurait préféré avoir un Tobias Telion ou un Scarus Urdnot comme couverture, pas un jeune membre d'un gang de seconde zone.
« -Merci. » Mentit Zéphyr avec un sourire.
« -Alors, qu'es-ce que tu faisais de ta vie avant de te lancer dans le banditisme ? »
Ayant eu quelques jours pour tisser un mensonge crédible sur sa vie, Zéphyr répondit normalement à la question :
« -Bah… pas grand-chose. J'ai grandi sur Oméga. J'ai réussi à changer d'air en venant à la Citadelle. Il y a tellement de choses à voler ici ! C'est pourquoi j'ai mis mes talents de survivants d'Oméga pour me faire du fric. Ça a marché, et vous m'avez trouvé. Et depuis, je suis content d'être dans votre gang. Je m'améliore tous les jours. Et puis notre chef est un grand homme. Il sait ce qui est bon pour nous. Je suis heureux de travailler pour quelqu'un comme lui. »
Zéphyr avait parsemé son discours de mimiques positives. Cela sembla satisfaire le bras droit de Biotic Underground. L'Allemand décida de passer à l'offensive. Si cela ne marchait pas, il savait qu'il pouvait fuir dans la Citadelle jusqu'à ce que son groupe le trouve.
« -Et toi ? Qu'est-ce que tu faisais avant ? »
Le bras droit poussa un soupir de déception. Il ne semblait pas avoir beaucoup raconté sa vie au sein du groupe. Zéphyr nota une pointe de nostalgie dans le regard de son interlocuteur. Il semblait perdu dans ses souvenirs.
« -J'étais… dans une grande école. Une p*tain d'école. Mais celle-ci m'a tourné le dos. (Zéphyr douta qu'il parlait du bâtiment et pencha pour une personne au sein de l'école) Elle ne voulait pas reconnaître ma valeur. Elle ne m'aimait pas. (Zéphyr eut la confirmation que l'homme parlait d'une personne) J'ai alors décidé de fuir, et je me suis retrouvé ici. Le chef m'a tout donné. Je lui dois tout. Lui seul connaît mon vrai potentiel. »
L'Allemand n’enchaîna pas tout de suite. Il avait vu que cela avait rendu le bras droit du gang triste. Étant plus instable émotionnellement, l'homme du groupe biotique pouvait très bien passer de la tristesse à la colère. Zéphyr devait donc choisir ses mots avec parcimonie.
« -Excuse-moi, mais je n'ai toujours pas pu mettre un nom sur ton visage. » Dit gentiment l'infiltré.
« -Oh oui, pardon. Je m'appelle Nick. Mais tout le monde m'appelle « Frère ». »
Zéphyr jubilait. Il avait enfin la réponse à sa question. Il pouvait donc transmettre son message au groupe. Il en tremblait de tout son être. Il avait presque réussi sa mission. Il ne lui restait plus qu'à mettre un traceur sur Nick. Il était fier de lui. Cela n'était pas une grande mission, mais une mission quand même. L'Allemand chercha alors un endroit où il pourrait laisser son message. Il vit des toilettes publiques un peu plus loin.
« -Excuse-moi. Mais j'ai besoin d'aller me soulager. » Fit Zéphyr en pointant la porte des toilettes.
« -Je t'en prie. Je t'attend ici. »
Zéphyr s'éloigna en direction du lieu publique. Il fit bien attention à tourner totalement le dos à Nick et claqua des doigts plusieurs fois au niveau de son ventre. Il espéra que son groupe le regardait en ce moment à travers une quelconque caméra de sécurité.
« -Vous avez vu ? Il nous fait signe. » Fit Telion.
« -J'y vais. » Répondit Scarus.
« -Il est bon ce petit. » Commenta Korsos.
« -Pourquoi crois-tu que je l'ai pris ? » Répondit ironiquement Tobias.
Zéphyr entra dans les toilettes. Il prit le temps de se soulager pour observer la pièce. De première vue, il ne trouva pas d'endroit pour cacher son petit papier. Il alla ensuite se laver les mains et eut alors une idée en prenant du savon dans un distributeur. Il démonta le couvercle de ce dernier et y cacha le mot dedans, avant de tout remettre en place. J'espère qu'ils comprendront, espéra l'Allemand. Il ressortit alors de la pièce et retrouva sa cible. Il avait le cœur léger. Il n'avait plus qu'à attendre qu'on l'exfiltre du gang.