Je ne poste pas de photos de mon Shepard car c'est le modèle de base. Je n'ai rien changé, car je le trouve très bien comme il est : beau, charismatique, aux traits déjà assez "durs" et prononcés mais pas trop non plus. Les cicatrices, quand elles ne sont pas trop grosses, rajoutent encore plus de force au visage de base, je trouve.
Anyway, vu que je n'ai pas de photos à vous montrer, je vais surtout parler de son caractère, que j'ai façonné le long des trois jeux, du début jusqu'à la fin.(je ne sais pas si le sujet est approprié ?) Je m'attache très vite aux personnages que je joue, et donc je me suis énormément attaché à mon Shepard au fil des heures. La séparation fut très douloureuse
SpoilerC'est donc un Colon, survivant de Mindoir, rescapé d'Akuzé, et adepte biotique. La perte de son unité sur Akuzé aura renforcé sa détermination à sauver tout ceux qui peuvent l'être, et ça sera déterminant pour la suite, surtout pour la mission suicide. (je sais que c'est moi qui fait les choix, mais j'essaye au maximum de me mettre dans la peau de ce shepard, pour que l'aventure soit la plus réaliste, et immersive possible.) Il est donc en grande majorité conciliant. Altruiste et tolérant, il n'a rien contre les extraterrestres, et le fait qu'il soit humain n'a jamais interféré ses missions. Il veut sauver tout le monde : Humains, Asari, Galariens, Krogan et tutti quanti. Il refusera donc de tuer la reine Rachni sur Novéria, l'épargnera une seconde fois dans ME3, rejettera la proposition de la Dalatrace galarienne sur le sabotage du génophage, reprogrammera les geths et formera une alliance geth/quarienne. Il pense que tout le monde mérite d'être sauvé, ne pense pas qu'une espèce vaut moins que les autres, n'appuie sur la détente qu'en cas d’extrême nécessité. Mais attention, il est en majorité conciliant, mais faudrait pas non plus trop se foutre de sa tronche. Il sait aussi mettre les points sur les i et remettre les choses à leur place si besoin, et l'a montré plusieurs fois. (notamment en engueulant le conseil qui, bien que même en ayant la preuve que les moissonneurs existent, décident toujours de faire les autruches.)
Il va toujours penser "à la survie du plus grand nombre". C'est pourquoi il va décider de sacrifier le Conseil à la fin de ME1, pour se concentrer sur Sovereign et ne pas prendre le risque de rater.
Dans Mass Effect 2, il va rester fidèle à ses principes, et ce malgré les réticences de l'Homme Trouble. D'ailleurs, il n'hésitera pas à l'envoyer bouler de temps en temps. Il coopérera, pas avec joie, mais surtout car ce sont les seuls qui veulent bien se bouger le derrière. Il adopte un crédo un peu plus "la fin justifie les moyens" pour le coup : Cerberus est une entreprise plus que douteuse, mais ce sont les seuls qui essayent quelque chose, so be it. Toutefois, il ne tombera ja-mais dans les extrêmes de l'HT.
Lors de la mission suicide, il ne laissera personne derrière. Une victoire : après avoir perdue toute son unité sur Akuzé, il s'était promis de faire mieux, et effectivement, il a survécu, lui et ses compagnons, à une mort quasi-certaine. Dans cet opus, il est plus confiant. Il a un commando de fou, des équipements dernier cri, il a de l'espoir, se bat en croyant réellement à la victoire.
Toutefois, la destruction du relais cosmodésique dans l'Arrivée lui rappela qu'il n'était pas invincible. Il a la mort des butariens sur la conscience, mais pour le coup : il n'avait vraiment pas le choix.
Mais c'est surtout dans le 3 que les "cicatrices" apparaissent. ME3 est vraiment l'opus où je me suis le plus rapproché de mon Shepard.
Les Moissonneurs attaquent la Terre, il voit ce petit garçon se faire tuer, et se souvient enfin qu'ils sont en guerre : il a peut-être détruit la base des récolteurs, mais il reste encore beaucoup à faire. Il est chargé de prévenir le Conseil, qui ne veut rien entendre. Il a le sort de la galaxie sur les épaules, et personne ne veut l'aider. Alors, quand quelqu'un propose son aide, il la saisit sans hésiter.
Mais il est obligé de faire des sacrifices pour satisfaire les petits caprices de ses potentiels alliés. Il endosse un rôle de diplomate qui ne lui sied pas, mais fait de son mieux, car on compte sur lui. Mais rapidement, les cadavres commencent à tomber : Ashley à l’hôpital, le sacrifice de Mordin, la mort de Thane, le sacrifice de Legion. C'est beaucoup pour lui, et il commence à perdre un peu pieds, et à avoir des doutes sur ses chances de réussites. De plus, il étouffe sous les responsabilités. Le poids de la galaxie est sur ses épaules, mais les mondes tombent un à un entre les mains des Moissonneurs. Il veut sauver tout le monde, mais ses anciens compagnons meurent un par un. Il se rend à l'évidence : il ne peut pas sauver tout le monde. Mais il garde la face devant son équipe, motive les troupes sans vraiment y croire. Les moments avec Liara, sa romance, sont les seuls où il peut se dévoiler un peu plus.
Le moment fatidique approche, la pression monte. Tout le monde compte sur lui, et tout le monde semble croire qu'il réussira à tous les sauver. Il va faire de son mieux, mais sait pertinemment qu'il subira de lourdes pertes. Tout ce qu'il pourra faire, c'est limiter la casse. Et c'est ce qu'il va faire : il va tout donner, et renverra Ashley et Liara sur le Normandy pour les mettre à l'abri et continuer seul. Il atteindra la Citadelle, et parlera au catalyseur. Là, des choix s’offriront à lui. Tout détruire, mais non, car il risquerait la vie de trop de monde. Contrôler les moissonneurs, il ne fait pas confiance à ce plan. Synthétiser afin de rendre organiques et synthétique "égaux", mais en modifiant complètement les espèces, ce n'est pas à lui de prendre cette décision qui changera tout.
Mais il faut faire un choix, et il comprit alors qu'il ne sortira pas vivant de cet endroit, alors, dévoué, il suit le chemin qu'il a suivit depuis le début : celui de la conciliation, de la préservation. Pas de destruction, plus de morts, juste un changement pour le meilleur. Il saute dans le faisceau et synthétise. Se sacrifie pour la paix, pour ce qui lui semble juste. Ainsi, il met fin à la moisson et aux cycles, tout en évitant le génocide.
c'est long, et peut-être que vous vous en fichez, mais là je suis en deuil, et j'ai besoin de parler de ce personnage qui m'aura beaucoup marqué