Au temps pour moi, j'avais oublié ce côté destruction des relais, mais le "dark age" n'est que supposé, libre à chacun de penser si la destruction des relais est permanente ou non. Et même avec l'extended cut, libre au joueur de se faire une fin à peu près sur mesure, dans laquelle l'humanité est décimée, ainsi que la plupart des autres races, ou non.
2) Je me voile (en partie) la face? Désolé mais ça m'énerve ce genre de choses. C'est ce que j'adore avec internet... Bon, concrètement, une vraie analyse te prouvera que la fin originale est très cohérente. Ceci dit, une vraie analyse ne se fait pas en quelques lignes et ne se pense pas en quelques minutes. Ne pas admettre la complexité d'une écriture, ce n'est pas se voiler la face, c'est bien pire. Autant ignorer l'aspect intellectuel dans 2001 (c'est juste une succession de plans et puis à la fin il ne savait plus trop quoi faire alors il a filmé une chambre) ou de n'importe quel autre oeuvre avec une ambition intellectuelle. Avec la fin de Mass Effect, Casey Hudson avait une ambition intellectuelle, il l'a dit, il en a donné les clés. Le problème c'est que les joueurs n'écoutent pas et n'analysent pas.
Ensuite, "Dantesque" ça vient de Dante, notamment de la partie "L'Enfer". Franchement, il n'y a jamais eu d'aspect dantesque dans Mass Effect ou si tu penses le contraire, je te suggère de relire L'Enfer. J'imagine que tu voulais dire "épique", dans ce cas il me semble avoir expliqué que la fin est épique et qu'il n'y a que les ricains pour avoir statué qu'épique c'était un héros qui pète tout ce qui lui fait face. Le vrai registre épique ce sont les épopées et Mass Effect s'inscrit dans cette écriture même si tu t'attendais à des combats avec des boss à en perdre le sens.
Je rigole, je me gausse, je m'esclaffe ! L'aspect intellectuel transpire par tous les pores de 2001, seul un aveugle ne le verrait pas (et encore, avec les musiques...). Mass Effect est bien plus terre à terre que 2001, et c'est justement l'une des facettes de la trilogie qui me plait. Mais attention, je n'ai pas dit que le jeu est un shooter décérébré (sinon je ne serai pas là), il aborde effectivement pas mal de thèmes matures et traités de manière assez peu conventionnelle. Mais de là à faire l'analyse de la fin de la manière dont tu l'as fait, c'est "légèrement" disproportionné. On dirait un critique d'art qui s'émeut devant un tableau blanc. Alors normalement c'est là où l'on me dit "nan mais tu n'as pas les codes ni les outils d'analyse nécessaire à la compréhension entière de l’œuvre, béotien !", ce à quoi je répondrais que non, c'est juste une toile blanche avec un carré blanc par dessus, et que Malevitch était un sacré charlatan et/ou complètement à l'ouest.
"Ne pas admettre la complexité d'une écriture, ce n'est pas se voiler la face, c'est bien pire."
Et voir de la complexité là où il n'y en a pas, qu'est ce que c'est ? De la masturbation intellectuelle. Pourquoi forcément supposer que la fin a été imaginée avec 12.000 niveaux de lecture ? Tu ne peux pas tout simplement concevoir que les scénaristes ont écrit cette fin là parce qu'ils la trouvaient cool ? Toi qui à l'air d'aimer l'analyse des mots, il faudrait peut être que tu analyse "
JEUX-vidéos" (j'ai été assez subtil ou pas ? Tu me dis hein, avec mes gros doigts d'homme des cavernes incapable de réfléchir je veux pouvoir être compris, grrr !)
"Avec la fin de Mass Effect, Casey Hudson avait une ambition intellectuelle, il l'a dit, il en a donné les clés."
Le gars a surtout essayé de faire ce qu'il a pu avec les délais qu'on lui a donné. Il est naïf de croire qu'EA n'a rien à voir avec la fin, il n'y a qu'à lire le script sur l'énergie noire (
http://www.masseffectsaga.com/mass-effect-3-autres-dossiers/la-theorie-de-lenergie-noire.html - De rien !) pour se rendre compte de l'impact qu'à eu EA sur le jeu. Alors forcément, Hudson n'allait quand même pas dire "On a essayé de faire la fin la plus sympa mais les délais étaient trop courts pour qu'on vous donne quelque chose de plus développé", question de crédibilité, et ça se comprend.
"Ensuite, "Dantesque" ça vient de Dante, notamment de la partie "L'Enfer". Franchement, il n'y a jamais eu d'aspect dantesque dans Mass Effect ou si tu penses le contraire, je te suggère de relire L'Enfer."
Dantesque, dans ce contexte, se rapprocherait d'apocalyptique. Ce que la fin de mass effect effleure, sans pour autant y parvenir. Et les poèmes florentins du XIVème, c'est pas ma tasse de thé, je suis plus un naturaliste pour ce qui est des œuvres littéraires "classique". Où alors tu aurais pu t'économiser 3 lignes et me traiter de débile, mais j'imagine que ça n'aurait pas été aussi sophistiqué.
"J'imagine que tu voulais dire "épique", dans ce cas il me semble avoir expliqué que la fin est épique et qu'il n'y a que les ricains pour avoir statué qu'épique c'était un héros qui pète tout ce qui lui fait face. Le vrai registre épique ce sont les épopées et Mass Effect s'inscrit dans cette écriture même si tu t'attendais à des combats avec des boss à en perdre le sens."
Alors d'une je n'ai jamais dit que la fin se devait de correspondre aux standards américains (ça à d'ailleurs plutôt tendance à m'agacer qu'autre chose lorsque c'est le cas), et je n'ai pas dit que Mass Effect ne l'était pas, d'ailleurs c'est ce sentiment qui m'a le plus marqué tout au long du jeu...mais pour la fin, sans être totalement molle, ça n'a pas été aussi épique que ce que à quoi on où avait habitué. Et d'où tires tu l'information comme quoi je m'attendais à des combats contre des boss ? C'est l'une des qualités que je reconnais à la fin (quelle soit originale ou non), qu'elle évite de nous donner un sempiternel combat de boss classique. En fait, on a bien un combat de boss, contre l'homme trouble, mais il s'agit ici d'un combat reposant sur le dialogue, ce qui est assez rafraichissant.
Bref, libre à toi de palabrer, il est évident que personne ne pourra te persuader que la fin n'est pas aussi profonde que ce que tu penses, et tu n'arriveras pas non plus à me persuader de voir la fin comme un chef d’œuvre de narration. C'est pas bien grave après tout, libre à chacun de voir la fin comme il l'entend, j'ai aucun problème avec ça, personne ne joue à ma place.
Par contre, et c'est la raison pour laquelle j'ai répondu, évites à l'avenir de prendre les gens pour des cons, en plaçant des références classiques comme le dernier des hipsters en master de littérature. T'as l'air d'être quelqu'un de plutôt intelligent, mais c'est pas une raison pour prendre les autres de haut (d'ailleurs en relisant les pages de ce sujet, je crois que c'est pas la première fois que tu te comportes comme ça, avec 21 messages c'est fort !). Je peux largement décider d'adopter un point de vue (ou tout du moins l'envisager) lorsqu'on me répond avec politesse tout en apportant des arguments basiques (du genre "nan mais t'as pas vu la dimension biblique du jeu ? Rien que Shepard, "shepherd", le berge en anglais, s'en est presque messianique !"), or, dans le cas où l'on remet clairement en doute mon intelligence (que j'estime normale) et mes capacités d'analyse, bizarrement ça ne donne pas trop envie de prendre ton parti.