riszar, tu as le mérite d'apporter des arguments solides à ton point de vue, mais cela ne suffit vraiment pas pour me convaincre que la fin à la sortie du jeu était satisfaisante.
J'ai fait partie de cette vague de mécontentement, fait partie de ceux qui ont apprécié l'EC qui a bien arrondi les angles, mais qui gardera ce goût amer de la fin de ME3, et mon point de vue n'a pas changé après plus de 2 ans.
Dans le fond, la fin est bonne (conflit organique/synthétique, évolution des IA blablabla) car même s'il s'agit d'un classique de la science-fiction, c'est bien le thème central de Mass Effect et ce choix final est la concrétisation du point de vue du joueur, qui est l'aboutissement des différents débats et sujets auxquels il a été confronté tout au long de trilogie.
Là où j'ai détesté la fin, c'est sur sa forme. Quelques exemples :
- les missions de plus en plus fades, sans émotions (la mission à Londres quoi...)
- les incohérences / choses inexpliquées après la course vers le rayon (Shepard qui survit au rayon ? Présence d'Anderson qui sort de nulle part ? Et L'Homme Trouble ? Panneau de commande des bras de la Citadelle en dehors de la chambre du conseil ? etc.)
- l'explication trop brève est presque incompréhensible du Catalyseur
- trop peu de cinématiques de la conséquence du choix (pour ne pas dire inexistantes mais bon, ils ont fait l'effort de changer la couleur du rayon et de faire apparaitre des circuits verts lors de la synthèse, merci...
)
- la survie de Shepard après la fin destruction : comment est-ce possible ? Où est-il ?
Bref, tout autant de choses qui sont bien trop grosses pour apprécier la fin, même avec la meilleure intention de l'équipe et la pertinence presque irréprochable du choix final.
Et je ne suis pas d'accord que l'EC est une fin différente de l'originale : Elle corrige certains aspects de la forme de la fin (Exemples : discussion avec le Catalyseur plus claire, les conséquences du choix final bien mieux présentées avec d'avantages de cinématiques, etc...) mais elle n'en change pas le fond : ça reste le même choix et les mêmes conséquences.
Qu'on ait aimé la fin, oui, il a des choses qui le permettent, mais on peut quand même pas dire qu'elle est parfaite et que rien n'était à changer, par pitié !