Bienvenue, Invité. Merci de vous connecter ou de vous inscrire.

Connexion avec identifiant, mot de passe et durée de la session


Extranet - Connexion en cours...
Mass Effect Andromeda : La Révolte du Nexus / Critique

Auteur (Lu 13504 fois)

Mass Effect Andromeda : La Révolte du Nexus / Critique
« le: 25 juillet 2017 à 09:50:13 »
 

Y_L_O_S

  • Impératif Cosmique par le Consensus Cosmique
  • Ingénieur Quarien
  • **
  • 245
    Messages
  • Réputation : 60/13
    • Voir le profil
LA RÉVOTE DU NEXUS

Un bon prologue au Jeu Vidéo Mass Effect Andromeda


Le roman Andromeda de l’univers étendu Mass Effect est avant tout un drame politique post-apocalyptique qui se déroule sur une station spatiale ( le Nexus ) ayant subi des avaries critiques. Les relations entre les êtres organiques et les caractéristiques des espèces venues de l’espace concilien ( la Voie Lactée ) sont la clef de voûte du roman. Mass Effect nous confronte de nouveau à deux sujets cruciaux déjà présentés dans ME2 : savoir-faire et savoir-être. L’heure est loin d’être aux réjouissances et au sabrage de champagne ; nous sommes très rapidement gagnés par la gravité du contexte et des situations.

La première moitié du roman communique bien l’ "ambiance survie" de l’équipage, les dégâts matériels comme les réflexes décisionnels d’un directoire improvisé. La deuxième moitié relate des conséquences sociale et politique et les dégâts psychologiques bien plus désastreux que l’état de la station elle-même découlant des décisions prises en urgence, ambiance heureusement égayée par des traits d’humour "suffisant" propre aux Galariens et des joutes verbales entre Krogans qui apportent un peu de légèreté à ce drame.
L’intrigue principale du roman tourne autour du maintien du fragile équilibre des supports de vie de la plus grande station spatiale jamais construite par les espèces de la Voie Lactée, délicat équilibre étroitement lié au moral chancelant de l’équipage réduit et pourtant essentiel qui est poussé au-delà de ses limites physiques et psychologiques par le contexte ou chaque intention, décision, action et réaction peut éloigner ou précipiter l’équipage vers une issue fatale. Est-ce les quotients intellectuels et émotionnels des protagonistes seront suffisants pour trouver une issue par le haut ?

Des aspects philosophiques découlent des situations sans véritablement être abordés ; le lecteur est libre de poursuivre sa réflexion personnelle sur l’Espace-Temps, les origines du changement et du renouveau, les forces et faiblesses des formes gouvernementales, les valeurs morales à assurer et maintenir même à des millions d’années-lumière de la Terre.

Personnellement, je recommande de lire cet ouvrage pour tous ceux qui sont désireux de prolonger leur expérience dans la magie de l’univers étendu Mass Effect.


J’ai découvert cet article sur le site Mass Effect Universe Fr, très bien conçu et tenu par des Fans, qui m’a redirigé sur Amazon.


Merci de m'avoir lu.
Comme tout bon Geth, je fais remonter mon point de vue, ma critique, au serveur.
YLOS 801.
" Dans tout chef-d'œuvre chacun y re-découvre, le moment venu, ce qu’il est prêt à comprendre pour évoluer. " Citation de Frederic H. Mourre

" La vérité de l'Âme est silencieuse et n'a de valeur que pour chacun de nous. Car ma vérité n'est pas nécessairement la vôtre. Silencieuse elle demeure, jusqu'à ce que nos âmes se rencontrent dans le silence et que nous découvrions éblouis que l'une n'est que le reflet de l'autre. " Citation de Nari
 

Re : Mass Effect Andromeda : La Révolte du Nexus / Critique
« Réponse #1 le: 26 juillet 2017 à 15:27:57 »
 

Urdnot Shepard

  • si vis pacem para bellum
  • Ingénieur Quarien
  • **
  • 284
    Messages
  • Réputation : 44/9
    • Voir le profil
Il est à noter que bien qu'il y ait des réflexions sur la nature de l'espace et le temps, le livre, mais aussi le jeu, laisse clairement transparaître que pour tous les protagonistes, ou du moins une très grande majorité, les dissensions provenant de la voie lactée ne se sont pas calmé.
Pourquoi?
tout simplement parce que pour la grande majorité des protagonistes, la voie lactée, ils y étaient hier encore. La stase cryogénique qu'ils ont subit à stopper leur perception du temps.
Si l'on avait voulu "régler" les problème de la voie lactée en partant dans une autre galaxie, il aurait mieux valu un vaisseau générationnel. Dans ce type de vaisseaux, plus on s'éloigne, plus les gens prennent conscience du temps et de la distance parcouru. Comme si les problèmes restaient dans la voie lactée.
Ici, suite à une stase cryo, il est impossible d'avoir ce sentiment tout de suite, il faut déjà prendre conscience que l'on est loin et ensuite qu'il s'est passé du temps (pour le coup, c'est pas 1 an ou 2, mais plus de 600 ans) d'ailleurs, cette durée est plus facilement appréhendée pour les Asari et Krogan que pour les Galariens et humain et ce du simple fait de la longevité des espèces.
Une asari peut s'imaginer une autre asari de 600 ans, mais un humain, lorsqu'il se demande comment il sera dans 600 ans, il ne voit qu'un tas de poussière.

C'est d'ailleurs là, la force du pionnier ( ou de la pionnière), car c'est le premier être venant de la voie lactée à, non pas se dire qu'il faut changer sa perception, mais à le faire. Comme dans l'habitat 7 ou Liam lui demande pourquoi les kert ont tirés, la réponse du pionnier est "qu'est ce que vous feriez en découvrant des étranger bardé d'arme chez vous" et un peu plus tard, on a droit à une très belle prise de conscience " c'est nous les extra-terrestre".
Bien sur cela était avant de se rendre compte que les Kert sont aussi des envahisseurs. Mais il n'empêche que cela pose aussi les bases d'un nouvelle façon de pensé. En clair, c'est une fois la première vrai confrontation avec les Kert, on se barre vite fait et on tombe sur une nouvelle race extra-terrestre, pour eviter les début catastrophique de la rencontre avec les kert et être à peu prèt sur de ne pas passer pour les méchants, le pionnier part établir le premier contact seul et sans arme.
Pour moi le pionnier, jusqu'à se rencontre avec les Angara ne sait pas trop si les Kert sont gentil ou non, tout ce qu'il sait, c'est qu'ils ont débarqué ( les lactéens) dans une autre galaxie avec des armes, et l'incompréhension aidant, la première race qu'ils rencontrent leurs tirent dessus.
Sur le Nexus, tout le monde pense que les Kert sont des enflures ( ce qu'ils sont), mais personne ne s'est dit " ouai mais attends, c'est moi l'envahisseur, c'est moi le méchant, c'est peut-être pour cela qu'ils me tirent dessus". Il n'y a eu aucune démarche pour tenter le dialogue, rien.
Et le livre ne fait que confirmer cela. Tann avec sa haine des Krogan, les commentaires sur les turiens ( traité d'oiseau encore trop souvent). L'initiative Andromède devait laisser les problèmes de la voie lactée dans la voie lactée, mais elle les a emmener avec elle.
D'ailleurs même dans le choix de l'ambassadeur à la fin du jeu, si vous choisissez la Moshae, vous aurez droit a un commentaire de Tann disant en gros " à peine arrivé et on perd déjà du pouvoir" qui est pour moi la preuve que Tann au moins prends les Angara pour une sous-race ne méritant pas d'avoir une voix dans les décisions de l'initiative.
Bon oui, j'aime pas Tann, mais il n’empêche qu'il cristallise quasiment tout ce que représente les problèmes de la voie lactée. Les krogan ne sont que des bêtes bonne à muselé, les turiens sont des armes et les humain des animaux de compagnie. La patron, c'est lui alors que suite à la mort de Gien, ils était censé faire un triumvirat.

Shepard dans les Archives de la Citadelle en mode Balek:
"Non, mais je parle comme cela moi,  Je DOIT y aller, ou JE doit y aller, peut-être je doit y ALLER
 

Re : Re : Mass Effect Andromeda : La Révolte du Nexus / Critique
« Réponse #2 le: 27 juillet 2017 à 20:36:06 »
 

GarythMoor

  • Nous sommes tous Geth
  • Scientifique Galarien
  • *****
  • 88
    Messages
  • Réputation : 23/5
    • Voir le profil
Bonne critique et bien construite !

Exact !

Merci.
A.Einstein : Peace cannot be kept by force; it can only be achieved by understanding.

B.Franklin : Tell me and I forget, teach me and I may remember, involve me and I learn.

A.Einstein : No problem can be solved from the same level of consciousness that created them.

W.Dyer : The highest form of ignorance is when you reject something you don’t know anything about.