la vrai fin ce que ta console ne marche apres le solo.
Franchement, pour qu'un studio de développement en arrive au point de sortir un DLC qui enrichi la fin, oui, moi j'appelle ça un raz de marée de mécontentement (et je suis poli).Oui, il y a une eu un mécontentement clair et net
Maintenant, du point de vue de la réception, il faut quand même savoir qu'il y a des défenseurs de la fin originale (dont je fais partie). En effet, cette fin est parfaitement cohérente avec les ambitions qu'ils se sont fixés.
la vraie littérature et dans le vrai cinéma
Au final , on ne retient toujours que le nombre des gens qui gueulent, mais on oublie les autres ^^
Sihna, as-tu remarqué l'impact de tes choix de Mass Effect 1 sur Mass Effect 2? As-tu analysé la progression de l'histoire?
Quant aux ambition d'un auteur (ou de plusieurs auteurs) il faut très clairement que tu revoies ce qu'est l'écriture car Mass Effect n'a jamais été un jeu sur le choix, mais un jeu utilisant le choix (même s'il y a un recoupement très intéressant à faire grâce à la fin sur une autre thématique du jeu). Le problème c'est qu'ici on commence à rentrer dans les subtilités de la lecture (et de l'écriture), ce qui a manqué à la majorité des joueurs.
Sillage, d'Homère à Jean Echenoz, des frères lumières à Bong Joon-Ho, c'est un peu mon boulot tous les jours. Tu peux rire mais les épilogues apparaissent surtout dans la littérature de genre. Et je suis désolé mais je ne considère pas Marc Lévy comme un écrivain, c'est juste un type qui publie pour de l'argent (lui au moins est honnête, ce qui n'est pas le cas de Melinda Snodgrass et de bon nombres d'auteurs qui comme elle n'écrivent pas pour raconter mais pour faire plaisir au lecteur). Voilà ce que j'entends par vraie littérature et vrai cinéma, c'est-à-dire ceux qui ont une ambition artistique.
Là encore comme Sihna tu te trompes : Mass Effect n'est pas un jeu sur le choix et les scénaristes en sont parfaitement conscients! Quant au contrat établi entre l'auteur et le joueur, on peut voir ca de différentes façons : 1) il faut le maintenir, et le joueur joue au même jeu éternellement 2) il faut jouer avec, ce qui signifie parfois le rompre, et là on entre dans une oeuvre plus ambitieuse (la notion de style par exemple ne se crée que par rupture). Maintenant c'est à toi de voir comment tu te représente le support du jeu vidéo : une grosse industrie ou la potentialité d'établir des oeuvres "d'art" au même titre que le cinéma qui est devenu art par expérimentation.
Irik, où as-tu vu le terme "logique" utilisé dans mes propos? Ne t'offense pas, mais cette mauvaise lecture est justement caractéristique de ce qui s'est passé : mauvaise interprétation du jeu donc mauvaise réaction lorsque le contrat (qui n'existe pas, ou plutôt qui n'existe que dans la tête du joueur qui se l'est imaginé) a été rompu.
Ensuite comme je l'ai déjà dit, je suis content pour ceux qui apprécient le jeu grâce à l'E.C. Mais cette fin est différente de la fin originale et ne correspond pas aux ambitions de départ, d'où le fait qu'il n'y ait eu personne avant pour dire que ça n'allait pas (normal puisqu'il n'y avait aucun problème de leur point de vue et de ceux qui ont apprécié la fin originale).
Au final , on ne retient toujours que le nombre des gens qui gueulent, mais on oublie les autres ^^
Entièrement d'accord. Il faut voir comment les haters (majoritairement les mêmes) sur le BSN sont tenaces : ils ont passé plus de deux ans à pleurer sur le forum, à répéter les mêmes choses (qui sont totalement fausses par ailleurs). J'ai également vu des personnes qui malgré tout sont revenu sur leur jugement et ont finalement compris qu'ils avaient été pris dans ce mouvement de haine au lieu de faire une vraie analyse (donc leur jugement et leur compréhension en était faussé et pas du tout les leurs).
Maintenant c'est à toi de voir comment tu te représente le support du jeu vidéo : une grosse industrie ou la potentialité d'établir des oeuvres "d'art" au même titre que le cinéma qui est devenu art par expérimentation.Les deux, pourquoi pas ...... sachant très bien que si on se concentre uniquement sur le coté artistique, on peut aussi passer à coté d'un potentiel commercial. L'inverse étant tout aussi vrai. C'est valable je pense dans tous les arts ......... les jeux vidéos ont toutefois cette particularité qu'est l'interaction autre que de satisfaire les sens ( comme pourrait le faire un tableau ou une sculpture par ex ). Cette interaction influe donc sur une demande, légitime en ce qui me concerne ( comme pour la fin d'un roman de Tolkien, le Seigneurs des anneaux, l'épilogue ne servant qu'à cloturer correctement l'histoire en donnant des news aux lecteurs d'un retour paisible la maison ).
Mais la fin de Mass Effect, n'est-elle pas là pour nous faire réfléchir? Pour nous relancer dans la lecture de la trilogie (dans une lecture rétrospective)?Peut-on considérer une entité comme vivante à partir du moment où elle développe une conscience ? ( synthétique comme organique ). L'intelligence seule permet-elle de dire qu'il y a conscience ? ......... faudrait déjà se mettre d'accord sur une définition de ces deux mots pour avoir une discussion constructive